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  • Tunnel de l'Etoile : vœu en Conseil de Paris

    Conseil de Paris du 13/06/2016. Vœu Tunnel de l'Etoile Considérant la fermeture du tunnel de l'Etoile à titre expérimental pour mesurer les reports de circulation sur la voirie de surface depuis mars 2015; Considérant sa réouverture tout d'abord annoncée pour juin 2015 puis repoussée à juillet puis octobre puis jusqu'à nouvel ordre et que, alors que nous sommes en juin 2016, aucune date n'est plus avancée; Considérant que du fait de cette fermeture de nombreux riverains se plaignent d'être contraints de traverser le rond point de l'Etoile ou d'emprunter des itinéraires bis rallongeant sensiblement leur temps de parcours; Considérant la dangerosité du rond point de l'Etoile et les embouteillages qui y sont fréquents aux heures de pointe et au moment du ravivage de la flamme; Considérant la fermeture imminente des voies sur berges, la multiplication des gros chantiers dans le centre de Paris et les reports de circulation qui vont en découler; Considérant l'état d'urgence et la nécessité absolue que les forces de l'ordre puissent circuler rapidement dans Paris; Considérant que la ville débloque des budgets pour financer des travaux de remise aux normes dans plusieurs tunnels parisiens; Catherine Lécuyer, Pierre Lellouche et les élus Les Républicains émettent le voeu que: - la ville considère la réouverture du tunnel de l'Etoile aux voitures comme prioritaire - que les travaux de remise aux normes soient rapidement programmés et commencés.

  • Intervention en Conseil de Paris sur le financement de la restauration des églises parisiennes

    Conseil de Paris des 4-5-6/07/2016. Mme Catherine LECUYER. - Madame la Maire, chers collègues, enfin, que de temps perdu ! Depuis des années, les autorités religieuses, comme les spécialistes du patrimoine, alertent sur l'état déplorable de plusieurs églises parisiennes. Outre leur aspect inesthétique, les dégradations constituent une véritable menace pour les visiteurs puisqu'on voit régulièrement certains éléments architecturaux se détacher sous le poids des ans, comme cela s'est produit pour l'église Saint-Augustin qui souffre de dégradations considérables, sans parler de l'église de La Madeleine ou encore de Saint-Philippe-du-Roule. Or, il est de la responsabilité de la Ville de Paris d'assurer l'entretien et la restauration du patrimoine artistique à caractère religieux. Au-delà de leur caractère spirituel et culturel, les églises contribuent indéniablement à l'attractivité touristique de notre ville. Ce patrimoine a malheureusement été négligé pendant des décennies par la Municipalité parisienne qui s'est souvent contentée de parer au plus pressé en faisant poser des filets de protection sur les édifices trop endommagés qui risquaient de s'effondrer. Vous vous êtes donc engagés pour un montant de 80 millions d'euros sur la période 2015-2020 dans le cadre du programme d'investissements municipal relatif au programme culturel, auquel s'ajoute un engagement de l'Etat d'environ 10 millions d'euros. Nous sommes malheureusement très loin du compte au regard des besoins. Pour compléter ce Plan Eglises, vous prévoyez de rechercher des financements externes par du mécénat ou la mise en place de bâches publicitaires sur les échafaudages de travaux. Ces compléments de ressources seront précieux pour assurer une restauration effective de plusieurs édifices et cette convention est plus que louable. Nous regrettons juste qu'elle arrive si tard et qu'il vous ait fallu autant de temps pour en accepter le principe. Nous nous interrogeons cependant sur les montants évoqués. Selon la presse, la location de ces espaces pourrait rapporter plus de 3 millions d'euros à la Mairie. Or, les sites concernés, comme la place de la Madeleine, Saint-Augustin ou Saint-Louis-en-l'Ile sont de véritables aubaines pour les annonceurs. Rappelons que les bâches placées sur la façade de l'Automobile Club, place de la Concorde, ont rapporté 5 millions d'euros pour financer les travaux de rénovation. Aussi, il serait indispensable de veiller à une juste rémunération de la part des prestataires qui doivent verser une contribution suffisante en contrepartie de cette nouvelle opportunité. En outre, il faudra être vigilant quant au contenu de ces publicités. Les annonces ne doivent être ni laides ni provocantes pour ne pas nuire à la qualité esthétique des lieux ou heurter les fidèles. Enfin, ces bâches ne doivent être qu'un outil parmi d'autres pour aider à sauver nos églises. Il sera notamment très utile d'encourager le mécénat via la Fondation Avenir du Patrimoine à Paris. Au-delà des clivages politiques ou des différentes sensibilités, les églises parisiennes méritent une nouvelle ambition pour éviter la ruine Merci. Mme Célia BLAUEL, adjointe, présidente. - Merci, Madame LECUYER.

  • Attribution de la dénomination "Jacqueline Auriol" au centre sportif Beaujon

    Conseil de Paris des 4-5-6/07/2016. 2016 DJS 235 - Attribution de la dénomination "Jacqueline Auriol" au centre sportif Beaujon. Mme LA MAIRE DE PARIS. - Nous examinons le projet de délibération DJS 235: attribution de la dénomination "Jacqueline Auriol" au centre sportif Beaujon dans le 8e arrondissement. Je donne la parole à Mme Catherine LECUYER pour le groupe les Républicains. Mme Catherine LECUYER, - Madame la Maire, mes chers collègues, le centre sportif Beaujon nécessitait une dénomination permettant au grand public de le distinguer de l'espace Beaujon situé lui aussi sur le la Z.A.C. "Beaujon". Les élus du 8e arrondissement ont donc choisi de rendre hommage à la personnalité exceptionnelle de Jacqueline Auriol et sont très heureux que vous les ayez suivis dans ce choix. En effet, cette grande dame a incarné à la fois le charme, l'intelligence et le courage féminin aux yeux du monde entier. Jusqu'à la fin des années 1940, Jacqueline Auriol était considérée comme l'une des femmes les plus élégantes de la Capitale. Mais en 1948, elle tourne le dos 'aux salons parisiens et à son existence mondaine qui ne satisfait pas son goût pour l'action. Prise de vitesse, elle obtient son brevet de pilote et ne vit plus. alors que pour voler. En juillet 1949, un terrible accident vient interrompre son ascension : son hydravion s'écrase sur la Seine. Grièvement blessée et défigurée, elle devra subir pas moins de vingt-deux opérations chirurgicales, mais cet accident ne lui ôte pas l'envie de voler. Avec beaucoup d'obstination, elle se remet à piloter, passera ses brevets militaires de vol à voile et d'hélicoptère. Dès 1951; elle est sacrée femme la plus rapide du monde et se lance dans un chassé-croisé inédit avec sa rivale américaine Jacqueline Cochran. En 1953, elle est la première Européenne à franchir le mur. du son à bord d'un Mystère II. Durant ces vingt années au service de l'aviation, Jacqueline Auriol a totalisé 5.000 heures de volonté, dont 2.000 d'essais sur plus de 140 avions et hélicoptères de tous types. Les fleurons les plus prestigieux de l'aéronautique française lui furent confiés. Mais ce qui caractérise le plus reste sa modestie légendaire, qualité conservée malgré un palmarès impressionnant de records de vitesse réalisé à une époque où les femmes pilotes étaient encore rares. Cette grande dame aura incarné un exemple pour toutes les Françaises. Véritable précurseur et recordwoman inégalée, elle reste à jamais associée à l'histoire héroïque de l'aviation. Voilà pourquoi nous nous réjouissons de voir son nom associé au centre sportif Beaujon. Merci. Mme LA MAIRE DE PARIS. - Merci à vous.

  • Vœu en Conseil de Paris sur l'installation d'une crèche de Noël par la Mairie de Paris

    Conseil de Paris du 6/09/2016. Vœu déposé par M. Pierre Lellouche, M. Jean-François Legaret, Catherine Lecuyer et élus du Groupe les Républicains du Conseil de Paris Relatif à l’installation d’une crèche de Noël par la Mairie de Paris, à titre temporaire, sur le Parvis de l’Hôtel de Ville pour les fêtes de fin d’année 2016 Considérant que, pendant de nombreuses années, la Municipalité parisienne offrait aux Parisiens, aux touristes et aux Franciliens une magnifique crèche de Noël déployée sur le Parvis de l’Hôtel de Ville de Paris. Considérant que cette belle tradition a malheureusement été abandonnée à la fin des années 1990, mais que les Parisiens demeurent très attachés à la célébration des fêtes de Noël comme l’illustre, par exemple, le succès du marché de Noël sur les Champs-Elysées. Considérant que le rétablissement d’une grande et belle crèche de Noël sur le Parvis de l’Hôtel de Ville contribuerait au rayonnement de la Capitale et à son attractivité touristique, qu’elle satisferait aussi tous les Parisiens et les Franciliens attachés au respect de cette tradition, par ailleurs célébrée partout dans le monde. Considérant qu’une telle décision ne heurterait en aucune manière le principe de la laïcité et de la neutralité de l’autorité municipale, compte tenu du fait que la municipalité parisienne organise régulièrement des évènements en lien avec les religions comme Hanoukka, « Protestants en fête » ou « la nuit du Ramadan » Considérant que le déploiement d’une crèche de Noël, à titre temporaire, sur le Parvis de l’Hôtel de Ville, eu égard à la « pluralité de significations » que sa représentation revêt et à l’emplacement public proposé, est totalement compatible avec les critères énoncés par le Conseil d’Etat dans ses décisions n°395122 et n°395223 du 9 novembre 2016, par lesquelles sont précisées les conditions de légalité de l’installation temporaire de crèches de Noël par des personnes publiques. Considérant l’importance de la période des fêtes de fin d’année et de la féérie de Noël pour les commerces de notre Capitale, qui souffrent d’une forte diminution de leurs activités. Considérant que le Parvis de l’Hôtel de Ville est l’emplacement l’idéal pour accueillir une crèche de Noël, comme il accueille, tout au long de l’année, une succession d’évènements qui se veulent festifs et rassembleurs. Considérant l’intérêt pour la Municipalité de pouvoir communiquer, comme elle sait si bien le faire, sur l’ouverture d’une nouvelle place en crèche à Paris, quand tant de Parisiens en attendent en vain… Pierre Lellouche, Jean-François Legaret, Catherine Lecuyer et les élus du groupe les Républicains émettent le vœu que la Maire de Paris : - Installe une crèche temporaire de Noël sur le Parvis de l’Hôtel de Ville à l’occasion des fêtes de fin d’année 2016 - Que cette opération soit renouvelée chaque année pour célébrer l’esprit du 25 décembre et les fêtes de d’année.

  • Transformation des anciens locaux de l'INPI en logements sociaux : question en Conseil d'arrond.

    Conseil du 8ème arrondissement du 13/09/2016. Question orale au Maire d'arrondissement de Mme Catherine LECUYER et de M. Pierre LELLOUCHE relative à l'opération logements INPI Madame le Maire Mme de BREM, qui est directrice de la SIEMP, chargée de la réalisation des logements sociaux rue de Saint-Pétersbourg, prévenait en juin dernier les riverains que l'Etat avait décidé de réquisitionner le site afin de mettre à l'abri les occupants du camp installé dans le Jardin d'Eole dans le 18e arrondissement et que, par conséquent, le calendrier prévisionnel qui prévoyait initialement le démarrage des travaux dès janvier 2017 ne pouvait plus être tenu. Nous souhaitons que la Mairie communique les informations qu'elle détient sur la suite de l'opération car nous sommes en septembre et il était question que les migrants quittent en septembre la rue de Saint-Pétersbourg. Réponse Mme d'HAUTESERRE Madame la Conseillère, Lors de la réunion d'information que j'ai organisée le 1er juin dernier à la Mairie du 8e concernant l'immeuble INPI situé au 26 / 26 bis rue de Saint-Pétersbourg, Mme Valérie de BREM, Directrice générale de la SIEMP (Sté Immobilière d'Economie Mixte de la Ville de Paris) est venue présenter aux habitants du quartier et aux élus présents, le projet retenu portant sur la réalisation de 84 logements sociaux et de locaux commerciaux. Il était prévu que les travaux préparatoires commencent à la mi-juillet afin de permettre le lancement du gros oeuvre au premier trimestre 2017 pour une livraison de l'opération avant l'été 2019. Malheureusement, les travaux n'ont pas pu commencer à la date prévue car le Gouvernement, en la personne de la Secrétaire générale auprès du Préfet de la Région Ile-de-France et de Paris, a réquisitionné le bâtiment afin d'y installer pour l'été les migrants du Jardin d'Eole. Mme la Préfète Sophie BROCAS m'a assurée que le site serait libéré le 15 septembre 2016 et elle a tenu parole car le site sera bien évacué à cette date. La SIEMP a prévu d'organiser une réunion publique à la fin de l'année ou au tout début de l'année prochaine pour tenir les habitants informés de l'évolution du dossier. J'espère avoir répondu à votre interrogation. M. LELLOUCHE confirme que le site a été évacué. Il ajoute que, pour une fois, le Préfet a tenu parole. Mme d'HAUTESERRE l'interrompt car elle ne peut le laisser dire cela car Madame la Préfète a toujours tenu ses engagements envers elle. M. LELLOUCHE répond qu'elle n'est pas en cause. Pour une fois, le Préfet a tenu les délais. L'endroit a été libéré et le programme de logements sociaux va pouvoir commencer.

  • Question en conseil d'arrondissement sur les nuisances résultant des travaux de la salle Pleyel

    Conseil du 8ème arrondissement du 13/09/2016. Question orale au Maire d'arrondissement de Mme Catherine LECUYER relative à la salle Pleyel Madame le Maire, Lors du dernier conseil de quartier Hoche-Friedland du 7 juin dernier, les habitants vous ont fait part de leur profond mécontentement lié aux nuisances qu'ils subissent depuis des mois du fait des travaux de la salle Pleyel. Après avoir regretté la fin de la programmation classique, ils vous ont interrogée sur le devenir précis de la salle ainsi que sur les mesures qui seront mises en place afin que les riverains ne soient pas pénalisés par son exploitation, en particulier tout ce qui est déchargement des camions, stationnement, bruit, etc, dans les années à venir. N'ayant pas d'informations sur le sujet, vous vous êtes engagée alors à contacter le nouveau gestionnaire de la salle dès le lendemain du conseil pour avoir toutes les précisions demandées. Nous souhaitons donc avoir les éléments qui vous ont été communiqués sur le devenir du quartier Pleyel. Réponse de Mme d'HAUTESERRE Madame la Conseillère, Lors du conseil de quartier Hoche-Friedland qui s'est réuni avant l'été à la Maison des associations du 8, nous avons évoqué le devenir de la salle Pleyel. Comme vous le savez, la salle Pleyel a été cédée par l'Etat, propriétaire des lieux, à une maison de production artistique du groupe Fimalac appartenant à M. LADREIT DE LA CHARRIERE. A l'issue de ce conseil, j'ai pris contact avec le responsable de l'exploitation de la salle de spectacle pour lui exprimer les inquiétudes des riverains du quartier. J'ai donc souhaité qu'une opération portes ouvertes soit organisée avant l'ouverture de la salle au public afin de présenter les lieux aux riverains et aux membres du conseil de quartier. L'exploitant avait envisagé de faire cette visite dans le courant du mois de septembre, mais n'ayant pas encore reçu l'accord de la commission de sécurité de la Préfecture de Police, il n'a pas été autorisé à ouvrir la salle au public. Il est en attente du passage de cette commission sécurité et me tiendra informée de la suite qui sera donnée à l'exploitation de cette salle de spectacle, et que je ne manquerai pas de vous transmettre. Mme LECUYER demande si Mme d'HAUTESERRE dispose de quelques informations sur les stationnements car les riverains ont des inquiétudes et subissent des nuisances. Mme d'HAUTESERRE explique qu'elle n'a aucune information sur le sujet. C'est la Préfecture de Police qui donne les autorisations d'ouverture. Le dossier est pour l'instant stationnaire parce que ce n'est pas simple pour cet organisateur de faire venir des livraisons de matériel avec des camions énormes. Le problème du stationnement se pose aujourd'hui. Rue Daru, les riverains sont contre. Rue du Faubourg Saint-Honoré, il y a beaucoup de passages entre les bus et les voitures. C'est donc un vrai problème. Aujourd'hui, ils attendent de la part des services et notamment de la Préfecture de police pour savoir quelles sont les possibilités pour cet exploitant de gérer le flux des livraisons. Pour l'instant, elle n'a pas d'informations nouvelles à apporter aux riverains. Mme LECUYER trouve que cela est dommage pour les riverains en ce moment. Mme d'HAUTESERRE répète que malheureusement, il ne lui a pas été communiqué d'informations nouvelles. Elle veut bien les recevoir pour le leur dire.

  • Restauration des lavatories place de la Madeleine : vœu en Conseil du 8ème arrondissement

    Conseil du 8ème arrondissement du 29/09/2016 Vœu déposé par Madame LECUYER relatif aux lavatories de la place de la Madeleine "Considérant que les lavatories situés sous la place de la Madeleine constituent un ensemble protégé au titre des monuments historiques depuis 2011 en raison de leur décor Belle époque remarquable ; Considérant que le signalement effectué par la commission du Vieux Paris le 14 septembre dernier faisait état de dégradations avancées des parements couverts de mosaïques dans l'escalier d'accès aux lavatories Dame; Considérant que le contrat qui lie la société POINT WC nouvellement concessionnaire et la ville de Paris ne prévoit que le réaménagement des lieux et un simple nettoyage des éléments protégés mais pas de restauration ; Considérant que ces lavatories qui sont fermés depuis 2011 seront fréquentés par 90 000 personnes tous les ans selon les prévisions de Point WC, ce qui ne manquera pas d'accélérer les dégradations Catherine LECUYER demande qu'un budget soit débloqué de toute urgence pour la restauration complète des lieux avant leur réouverture."

  • Adoption du vœu relatif à la préservation des buis en Conseil de Paris

    Conseil de Paris des 7-8-9/11/2016 M. Mao PENINOU, adjoint, président - Le voeu n° 38 est relatif à la préservation des buis. Je ne sais pas qui le présente. Mme Catherine LECUYER. - C'est Mme LECUYER! Monsieur le Maire, chers collègues, de nombreux parcs et jardins français sont confrontés à la progression inquiétante d'un fléau qui dévaste les buis. Arrivé en France en 2008, la pyrale est un papillon envahissant qui s'est répandu très vite sur l'ensemble du territoire, au point de constituer un véritable sujet de préoccupation pour tous les acteurs de la botanique et de la préservation de l'environnement. Les espaces verts parisiens ne sont pas épargnés. Les Parisiens constatent que de nombreux massifs de buis sont dévastés dans nos parcs et jardins publics. Cela est d'autant plus préjudiciable lorsqu'il s'agit de buis, patrimoine historique de la Ville, notamment aux abords du parc Monceau. Il serait judicieux que la Villa s'attache à préserver la qualité des sites et à sauvegarder son patrimoine. A l'instar de nombreux parcs français, tels Vaux-le-Vicomte, le château de Versailles, etc., elle devrait prendre à cœur de traiter les buis malades ou bien de remplacer ceux-ci par de nouveaux buis. D'ailleurs, de nombreux Parisiens entretiennent eux-mêmes leurs buis et sont témoins de l'efficacité de leur méthode de traitement. Cependant on apprend que la Direction des Espaces verts et de l'Environnement projette de supprimer et de remplacer les buis des abords du parc Monceau par des arbustes de remplacement sous deux ans. Cette solution ne semble évidemment pas satisfaisante, eu égard au patrimoine historique et botanique du parc Monceau et de ses alentours. Certes, la Ville n'envisage pas l'utilisation de produits phytosanitaires car elle s'est engagée à respecter les critères de labellisation EcoJardin depuis 2012. Mais des méthodes alternatives de traitement peuvent être utilisées pour lutter contre la pyrale, notamment la lutte microbiologique qui permettrait de préserver les buis des parcs parisiens. Ainsi, des traitements, conformes aux engagements de la Ville en matière de gestion écologique des espaces verts, ont été mis au point, notamment le piège à phéromones de l'Inra. Il en ressort qu'il serait souhaitable que la Ville de Paris s'attache à préserver les buis des parcs parisiens, sous peine de les voir disparaître totalement de Paris, par une prévention et une surveillance accrues, comme par l'utilisation de traitements adaptés. Il serait judicieux d'étudier les solutions alternatives de traitement permettant de sauvegarder les buis parisiens attaqués par la pyrale. Je vous remercie. M. Mao PENINOU, adjoint, président. - Merci beaucoup. Pénélope KOMITÈS. Mme Pénélope KOMITÈS, adjointe. - Merci. Je voudrais rassurer Mme LECUYER, on a des services qui sont très efficaces et qui ont déjà mis en place ces traitements. Effectivement, la lutte contre la pyrale du buis mobilise les services des espaces verts, avec des actions aussi bien préventives que des actions curatives pour limiter sa progression, Nous participons, notamment, à un programme national d'études qui s'appelle "SaveBuxus", piloté par "Plante & Cité". L'objectif est d'identifier et de tester des solutions alternatives pour contenir cette espèce envahissante qui cause des dommages importants, comme vous l'avez dit, sur les buls. Ce programme qui est en place expérimente notamment des solutions novatrices avec, comme vous l'avez dit, le piégeage qui permet de capturer davantage de papillons. C'est effectivement déjà falt. On met également en place des mesures pour lutter contre les invasions constatées, notamment avec des tailles préventives puisque les larves s'installent surtout sur les jeunes pouces. On a des pièges qui ont été installés sur trois sites à Paris et qui signalent immédiatement l'apparition de pyrales, ce qui nous permet de pouvoir immédiatement travailler sur les buis dans tout Paris, avec un traitement biologique qui répond aux normes "Ecolardin" et permet effectivement de maîtriser la prolifération et d'éviter son extension. Ces différentes phases de traitement ont été intensifiées cette année. Cela nous a permis de constater une apparition beaucoup plus tardive de la pyrale que lors des années précédentes. Les services des Espaces verts vont renforcer les dispositifs, aussi bien préventifs que curatifs, notamment en effectuant des tailles plus conséquentes, avec des traitements plus systématiques tout au long de la période de développement de cette espèce, à savoir entre mars et septembre. Bien évidemment, notre Implication dans le programme national, que je vous ai mentionnés, va être poursuivie de manière à ce que l'on puisse mettre en couvre toute solution innovante qui puisse voir le jour. Je vous donne un avis favorable sur ce vœu puisqu'on le fait déjà. Je suis clémente à cette heure-là. M. Mao PENINOU, adjoint, président. - Merci. Je mets donc aux voix, à main levée, le vœu no 38 avec un avis favorable de l'Exécutif. Qui est pour ? Qui est contre ? Qui s'abstient ? Le vœu est adopté. (2016, V. 323). Le buis est sauvé.

  • Travaux de l'école Florence : vœu en Conseil du 8ème arrondissement

    Conseil du 8ème arrondissement du 29/11/2016 Vœu déposé par Madame LECUYER relatif aux travaux de l'école Florence Considérant l'école Florence qui souffre d'un réfectoire vétuste et inadapté en terme de surface au vu des 200 élèves environ qu'elle doit accueillir à déjeuner quotidiennement ; Considérant que 3 services de cantine sont nécessaires ce qui conduit les enfants à déjeuner de façon précipitée voire pour ceux du dernier service, à arriver régulièrement en retard en classe ; -Considérant la visite sur place d'Alexandra Cordebard adjointe au maire de Paris chargée des affaires scolaires il y a 2 ans, qui avait reconnu alors la nécessité de travaux ; Considérant le maintien de l'école Florence quelque soit le projet de nouvelle école annoncée dans le 8e et pour lequel pour le moment nous n'avons aucune précision "officielle" ; Considérant que l'école Florence accueillera dès septembre 2019 les enfants des familles des 87 logements sociaux de la rue de saint Petersbourg dont les travaux commencent au 1er trimestre 2017; Considérant que des simples travaux de peinture et de remises aux normes ne sont pas du tout suffisants ; Considérant la demande pressante des associations de parents d'élèves de l'école Florence lors du conseil d'école du 17 octobre dernier ; Catherine Lecuyer émet le voeu que le maire du 6ème : - nous détaille la teneur des travaux programmés pour l'école Florence ; - sollicite la maire de Paris afin que des études techniques soient menées rapidement sur la faisabilité d'une extension du réfectoire au-dessus du préau ; - rappelle à Madame Cordebard son engagement de fournir du mobilier neuf pour le réfectoire. Mme LECUYER : Je maintiens mon second vœu dont je souhaiterais modifier une phrase. Je vous rappelle qu'il s'agit d'un vœu relatif au réfectoire de l'école Florence. Lors du dernier Conseil de l'école Florence au mois d'octobre, il nous a été rappelé qu'il y avait toujours des gros soucis avec le réfectoire puisque nous en sommes à trois services de cantine avec des enfants qui mangent trop rapidement et qui reprennent la classe avec la dernière bouchée dans la bouche. Des parents d'élèves ont émis l'idée de proposer à la ville de Paris de réfléchir sérieusement à l'extension de ce réfectoire. Apparemment, l'école Florence va perdurer dans le temps bien qu'il y ait un projet rue de Constantinople. Les parents d'élèves ont évoqué cette possibilité de réfléchir à une extension du réfectoire en coulant une dalle au-dessus du préau. Mme le Maire, je voulais vous solliciter pour que vous évoquiez auprès de la Maire de Paris l'idée d'entamer une réflexion sur cette extension du réfectoire et je souhaitais aussi que soit détaillée la teneur des travaux programmés pour l'école Florence. Nous avons appris que des petits travaux allaient être réalisés. Les parents d'élèves considéraient d'ailleurs que c'était quand même très léger au vu de la situation de cette école. Mme d'HAUTESERRE : Nous sommes tous concernés par la petitesse de ce réfectoire. A mon arrivée, j'ai vu l'ancienne directrice de la Caisse des écoles et nous avons décidé d'organiser trois services au lieu de deux bondés. Suite au Conseil d'école du mois d'octobre, j'ai saisi les services de la Direction du Patrimoine et de l'Architecture ainsi que Mme Alexandra CORDEBARD afin de leur faire part du souhait des parents d'élèves de l'école Florence de voir des études de faisabilité engagées en vue d'une extension du réfectoire. Je n'ai pas encore reçu de réponse. Mme LECUYER : Concernant le mobilier neuf, j'ai enlevé cette phrase car je sais qu'il y est. Mme d'HAUTESERRE : Je vais informer l'assemblée. Concernant le mobilier neuf, Mme CORDEBARD a respecté son engagement en fournissant 72 chaises, 12 tables pour un coût total de 5 312 €. La mise en place de ce mobilier neuf s'effectuera pendant la première semaine des vacances de Noël. Concernant les travaux à ce jour, nous n'avons pas d'information. Je ne manquerai de vous faire part de la réponse de Mme Alexandra CORDEBARD.

  • Vœu en Conseil de Paris sur le plan particulier de mise en sûreté (PPMS) durant la pause méridienne

    Conseil de Paris du 6/12/2016. Vœu déposé par Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Jean-François LEGARET, Florence BERTHOUT, Jean-Pierre LECOQ, Jeanne d’HAUTESERRE, Delphine BURKLI, Philippe GOUJON, Claude GOASGUEN, Brigitte KUSTER, Gypsie BLOCH, Alix BOUGERET, Catherine LECUYER, Jean-Baptiste MENGUY, Thierry HODENT et les élus du groupe les Républicains, Relatif au plan particulier de mise en sûreté (PPMS) durant la pause méridienne Vu les circulaires des 25 novembre et 22 décembre 2015 précisant les mesures de sécurité à mettre en œuvre dans les écoles et établissements scolaires ; Vu le guide « Vigilance attentats, les bons réflexes », diffusé aux acteurs locaux en février 2016 ; Vu l’instruction des ministres de l’Intérieur, de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche en date du 29 juillet 2016 ; Vu la note conjointe adressées aux directrices et directeurs d’écoles par l’Académie et la Mairie de Paris en date du 13 octobre 2016 ; Considérant que le niveau exceptionnellement élevé de la menace terroriste impose une mobilisation de tous les acteurs, et notamment l’échelon de proximité que sont les arrondissements ; Considérant que l’instruction des Ministres de l’Intérieur et de l’Education nationale a souhaité préciser davantage les mesures de sécurité devant être mises en œuvre dans les écoles et établissements scolaires à la rentrée 2016 ; Considérant que cette instruction comportait quatre volets de mesures : - la prévention des risques et la préparation des écoles et établissements scolaires - la formation des cadres - les capacités de réaction et la sensibilisation de la communauté éducative - le suivi des élèves et personnels dans un processus de radicalisation ; Considérant que parmi les mesures préconisées pour la prévention des risques et la préparation des écoles et établissements scolaires figurait : d’une part, l’obligation pour les écoles et les établissements scolaires de vérifier que les personnels connaissaient le plan particulier de mise en sûreté,d’autre part, l’obligation d’organiser trois exercices durant l’année scolaire ; Considérant qu’au-delà des directeurs d’écoles et d’établissements scolaires, qui jouent un rôle évident de pivot au cœur de la communauté éducative de chaque établissement, c’est bien toute la communauté éducative qui doit être formée, sensibilisée et en mesure de réagir en cas d’alerte ; Considérant que les personnels des Caisses des écoles sont présents une grande partie de la journée dans les écoles et établissements scolaires, et notamment durant la pause méridienne ; Considérant que durant ces deux heures, des personnels dépendant d’administrations différentes interviennent et encadrent les enfants ; Considérant que cette pause dédiée au déjeuner des élèves est scindée en plusieurs services, et que l’ensemble des élèves de l’école, selon sa configuration, peuvent ne pas être au même endroit au même instant ; Considérant la complexité qui en découle pour réagir en cas d’attentat ; Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Jean-François LEGARET, Florence BERTHOUT, Jean-Pierre LECOQ, Jeanne d’HAUTESERRE, Delphine BURKLI, Philippe GOUJON, Claude GOASGUEN, Brigitte KUSTER, Gypsie BLOCH, Alix BOUGERET, Catherine LECUYER, Jean-Baptiste MENGUY, Thierry HODENT et les élus du groupe les Républicains émettent le vœu que la Maire de Paris s’engage à ce qu’un exercice PPMS soit organisé sur le temps de la pause méridienne.

  • Intervention en Conseil de Paris en faveur de l'association "Passages et Galeries"

    Conseil de Paris des 12-13-14/12/2016 2016 DAC 582 - Subvention (4.000 euros) à l'association "Passages et Galeries" M. Mao PENINOU, adjoint, président. - Le projet de délibération DAC 582 concerne l'association "Passages et Galeries" dans le 8e arrondissement. La parole est à Mme Catherine LECUYER. Mme Catherine LECUYER. - Bonjour. Véritable galerie courant au milieu des immeubles et abritant généralement des commerces et des restaurants, les passages couverts de Paris sont une curiosité architecturale pleine de charme au coeur de la Capitale. Edifiées pour la majorité au XIXe siècle, ces galeries percées au milieu des immeubles et surmontée de verrières constituent une curiosité architecturale typique de Paris. Citons notamment la galerie de la Madeleine, située entre la place de la Madeleine et la rue Boissy-d'Anglas, à l'architecture très élégante et qui abrite plusieurs enseignes et commerces de bouche. Néanmoins, plusieurs passages parisiens sont menacés d'abandon, voire de fermeture. Alors qu'il en existait une centaine, on en recense aujourd'hui seulement dix-huit. L'état de délabrement de certains, notamment le passage Puteaux dans le 8e arrondissement, met en péril leur existence elle-même. Voilà pourquoi l'association "Passages et Galeries" s'emploie à faire connaître et promouvoir les passages notamment parisiens. Son action s'avère très précieuse pour enrichir les connaissances de ces lieux par des publications ou des expositions. Elle s'emploie également à solliciter l'action de l'Etat et des collectivités pour sauvegarder ces lieux emblématiques de notre patrimoine parisiens. Mais l'association est avant tout tournée vers le grand public, elle souhaite faire découvrir ces lieux secrets encore peu connus des touristes par le biais d'animations culturelles et participer ainsi au développement touristique de Paris. Voilà pourquoi il est essentiel de soutenir cette association, dont le rôle envers le patrimoine et le tourisme de Paris n'est plus à démontrer. Au-delà de cette subvention, il s'agira surtout de s'attaquer réellement à la question de la dégradation des passages parisiens. Il sera donc nécessaire dans un second temps d'engager un plan de préservation de ces lieux. Merci. M. Mao PENINOU, adjoint, président. - Merci. La parole est à M. Bruno JULLIARD, pour vous répondre. M. Bruno JULLIARD, premier adjoint. - Quelques mots parce que j'adhère entièrement aux propos de Catherine LECUYER sur l'importance de ce projet de délibération, mais aussi de l'association "Passages et Galeries". On dénombre en tout à Paris une vingtaine de passages et galeries construits entre la fin du XVIIIe siècle et le milieu du XIXe siècle, répartis sur cinq arrondissements essentiellement parisiens. L'association "Passages et Galeries" joue un rôle déterminant auprès des nombreux copropriétaires privés de ces passages qu'elle incite à se regrouper pour porter des projets de restauration d'ampleur permettant la sauvegarde de ce patrimoine. Evidemment, le soutien de la Ville n'est pas qu'une subvention à l'association mais aussi des subventions en investissement. En effet, notre travail partenarial avec l'association a permis, notamment par un travail que nous menons avec Jean-François MARTINS, la restauration de plusieurs passages. Je pense notamment au passage du Caire, avec un engagement de la Ville à hauteur de 650.000 euros après les passages Vendôme, Brady, Ponceau, Prado ou encore Choiseul. Il y en a d'autres, je suis d'accord avec vous, et nous continuerons ce travail avec l'association mais aussi avec les copropriétaires. C'est là que l'association est déterminante pour nous car elle arrive mieux que nous en réalité à coordonner l'attention de l'ensemble des propriétaires, Avis donc très favorable à ce projet de délibération. M. Mao PENINOU, adjoint, président. - Oui, c'est quand même toi qui le présentes. Je mets donc aux voix, à main levée, le projet de délibération DAC 582. Qui est pour ? Qui est contre ? Qui s'abstient ? Le projet de délibération est adopté. (2016, DAC 582).

  • Convention avec La Croix-Rouge pour une aide d'urgence aux populations déplacées de Mossoul

    Conseil de Paris des 12-13-14/12/2016 2016 DGRI 104 - DPE - Subvention (100.000 euros) et convention avec l'association "La Croix-Rouge française" pour une aide d'urgence aux populations déplacées de Mossoul. M. Bernard JOMIER, adjoint, président. - Nous allons maintenant examiner le projet de délibération DGRI 104 - DPE: subvention avec la Croix-Rouge française pour une aide d'urgence aux populations déplacées de Mossoul. Madame LECUYER, vous avez la parole. Mme Catherine LECUYER. - Monsieur le Maire, mes chers collègues. Nous soutenons bien entendu cette subvention. En effet, à l'heure où les forces irakiennes progressent chaque jour dans la reconquête de Mossoul, tombée aux mains de l'état islamique, la situation des civils est plus préoccupante que jamais. Les nombreux déplacés ne pourront regagner leur maison avant plusieurs mois, car les djihadistes ont miné les bâtiments avant de partir. En juillet 2014, à l'occasion d'un voeu, je vous alertais sur la situation préoccupante des minorités d'Irak, menacées par l'avancée meurtrière de l'Etat islamique. Sensible à l'élan de solidarité internationale qui s'était alors manifesté partout à travers le monde, la Ville de Paris avait su répondre à l'urgence humanitaire en mobilisant son fonds d'urgence à hauteur de 90.000 euros. Cette aide précieuse a permis à la Croix-Rouge de répondre aux crises médicales et sanitaires les plus pressantes en pourvoyant aux besoins essentiels des familles déplacées : eau, hygiène, santé. Persécutées, pourchassées, les minorités irakiennes ont été sensibles aux gestes d'humanité provenant du monde entier. Cependant, la situation humanitaire ne cesse d'empirer, et je pense en particulier au sort des minorités chrétiennes, qui est plus que jamais préoccupant. Pris dans un étau depuis mille ans entre l'Islam et l'Occident, victimes des nationalismes, puis de l'islamisme radical - l'attentat contre une église copte dimanche vient hélas de le rappeler -, aujourd'hui otages de la guerre entre sunnites et chiites, voués à l'éradication par les djihadistes et abandonnés par la communauté internationale, les chrétiens d'Orient cèdent à l'exode. Ces populations s'effacent peu à peu de cette terre, qu'ils habitent depuis des siècles. Leur disparition semble inéluctable, alors que le fanatisme et d'intolérance ne cessent de progresser. Pour échapper à la mort, la communauté chrétienne, soient 300.000 individus, doit payer une taxe pour acheter le droit de vivre, ou bien s'arracher à sa terre natale, en voyant tous ses biens confisqués. Un certain nombre d'entre eux ont d'ores et déjà trouvé refuge en Occident. Si tous les chrétiens d'Orient fuyaient leur pays, ce serait une catastrophe humanitaire considérable, mais aussi une perte civilisationnelle immense pour le Moyen Orient, qui doit rester multiculturel et multiconfessionnel. Consciente de la gravité de la situation, la communauté internationale s'organise désormais pour faire face à la montée de l'obscurantisme. Or, si l'engagement militaire et politique incombe aux états, notre Ville doit jouer son rôle en termes de solidarité. Nous ne pouvons rester insensibles au véritable nettoyage ethnique, selon les termes d'Amnesty International, qui se déroule à 5 heures d'avion de Paris. Nous nous devons donc de poursuivre et d'amplifier notre action en Irak. Les minorités opprimées qui ont choisi de rester malgré les menaces doivent pouvoir compter sur notre assistance. Les réfugiés et les populations déplacées doivent pouvoir espérer le soutien de Paris, ville des Droits de l'Homme. Les O.N.G. et travailleurs humanitaires doivent pouvoir s'appuyer sur l'engagement solidaire de notre Ville. Les besoins sont certes immenses, mais notre contribution, si minime soit-elle, viendra en aide à des personnes qui ont tout perdu et attendent tout de la solidarité internationale. Comment rester insensible alors que des hommes sont décapités, des innocents torturés, des femmes violées et vendues sur les marchés ? Comment ne pas réagir lorsque des populations entières sont réduites à l'état de citoyens de second rang ? Comment ne pas dépasser nos désaccords lorsque des sociétés sombrent dans le fanatisme et l'intolérance ? Ainsi, au-delà des clivages politiques, nous en appelons à l'union des élus de Paris pour que notre Ville exprime pleinement sa solidarité, en répondant avec fraternité au peuple qui l'appelle à l'aide. Et bien sûr, nous sommes très heureux de cette subvention. Merci. M. Bernard JOMIER, adjoint, président. - Merci, Madame LECUYER.

  • Intervention en Conseil de Paris sur le changement de nom de la Fédération de la couture

    Conseil de Paris des 30-31/01/2017. La parole est à Mme Catherine LECUYER. Mme Catherine LECUYER. - Madame la Maire, mes chers collègues, en prenant connaissance de ce vœu, je me suis demandée s'il fallait rire ou pleurer tellement les arguments évoqués pour le justifier étaient caricaturaux, Il me semble que le sujet en réalité n'est pas, comme vous voulez le laisser croire, votre souci de lutter contre les stéréotypes de genre ou celui de vous opposer à "la stigmatisation des citoyennes célibataires de plus de 25 ans", ce serait trop facile, Non, il correspond plutôt à la volonté de vous attaquer une fois de plus à ce qui relève de notre patrimoine culturel, tout comme sous prétexte de laïcité ou de clientélisme religieux, vous avez refusé notre vœu de remettre une crèche sur le parvis de l'Hôtel de Ville pendant les fêtes de Noel. Vous êtes d'ailleurs par là, fidèles à votre tradition politique, qui veut éliminer de nos références communes tout ce qui fait notre enracinement, à commencer par nos coutumes et nos traditions. Vous cédez à nouveau à l'injonction de l'Internationale "du passé faisons table rase", à l'image des Communards qui Incendièrent notre Hôtel de Ville en 1871, détruisant par la même occasion les archives de Paris, donc ainsi la mémoire de notre ville. Votre vœu aura au moins un mérite, celui de mettre en lumière cette belle fête pluricentenaire des Catherinettes. Le 25 novembre, Jour de la Sainte-Catherine, on célébrait les Catherinettes... Mme Pauline VÉRON, adjointe, présidente. - Vous avez dépassé votre temps de parole. Catherine LECUYER. - ., célibataires. Au Moyen-âge, elles allaient mettre une coiffe ou un chapeau sur les statues de Sainte-Catherine, patronne des Jeunes filles à marier. Dans la France devenue laïque, ce sont les femmes célibataires de 25 ans et plus que l'on a continué à coiffer. Baptisées Catherinettes, elles devaient porter un chapeau vert et jaune toute la journée du 25 novembre, pour espérer se manier dans l'année... Mme Pauline VÉRON, adjointe, présidente. - Merci beaucoup Je vais donner la parole au groupe Communiste pour une explication de vote.

  • Restauration des fontaines des Champs-Elysées : interpellation de la maire du 8ème arrondissement

    Conseil du 8ème arrondissement du 28/06/2017. Madame le Maire, Nous avons appris avec surprise par le biais de votre bilan de la mi- mandature 2014/2017, que vous vous réjouissiez de la restauration des six fontaines des Champs-Elysées pour laquelle vous aviez œuvré, nous dites-vous. Vous évoquez d'ailleurs de nombreux entretiens avec la Maire de Paris pour y parvenir. Je souhaite donc savoir pourquoi les élus du 8ème arrondissement n'ont pas été associés à cette réflexion, quel a été le mode de sélection des artistes et en quoi vous avez été partie prenante de ce projet qui se révèle, au final, loin de la restauration des fontaines d'origine initialement annoncée. Il s'agit en effet une fois de plus d'une création comme la Maire de Paris en a l'habitude (on pense en particulier aux kiosques) c'est-à-dire sans aucune envergure, pas à la hauteur de l'avenue des Champs-Elysées, pour un budget conséquent de 4 millions d'euros, soit l'équivalent d'1/3 du budget investi dans la restauration de nos églises du 8ème. Mme d'HAUTESERRE : Merci, Madame LECUYER. Mesdames et Messieurs, je me réjouis de la restauration des six Fontaines des Champs-Elysées et je dirai même : enfin ! Oui, j'y ai œuvré, comme mon prédécesseur depuis 1998 cela ne vous a pas échappé, date où elles ont été vandalisées lors de la Coupe du Monde de foot. Pour mémoire, ce projet faisait partie de nos propositions de campagne, liste sur laquelle vous figuriez, il me semble. Enfin, il me semble nécessaire aussi de vous rappeler que notre Conseil, dans sa séance du 23 mars 2016, a été saisi d'un projet de délibération, la DPA 13, qui portait sur la restauration des Fontaines avec une convention mécénat de compétence avec Eau de Paris. Cette délibération a été votée par notre Conseil à l'unanimité. Vous qualifiez la qualité de l'oeuvre retenue de « sans envergure » ! C'est votre point de vue. La Commission des Sites appréciera votre jugement. Depuis mon élection, j'ai effectivement saisi à plusieurs reprises la Maire de Paris pour lui demander de procéder à la restauration de ces fontaines. Souvent, j'ai été interpellée, à chaque sortie, dans le quartier là-bas, par une personne ici présente, qui me demandait quand ces fontaines allaient pouvoir être remises en eau. En mai 2015, la ville de Paris a créé un fond de dotation qui s'appelle le Fonds pour Paris, dédié à la recherche de financements privés pour la restauration du patrimoine parisien et l'émergence de l'art contemporain. D'ailleurs, dans le compte rendu de la séance du 23 mars 2016, vous avez remercié chaleureusement les mécènes. Parmi les projets qui ont été choisis par le Conseil d'Administration du Fonds pour Paris et suite à mes entretiens avec la Maire de Paris, le projet de restauration des Fontaines a été validé. Le Fonds pour Paris est une structure privée : cela ne vous a pas échappé. Il a donc cherché les mécènes et les artistes pouvant répondre à cette commande. L'objectif du Fond est bien de dynamiser le patrimoine en le faisant dialoguer avec l'art contemporain. De plus, l'histoire des Fontaines du rond-point des Champs-Elysées sur laquelle il est basé a toujours montré qu'au fur et à mesure des années, elles ont été le lieu de démonstration d'un savoir-faire moderne. Lorsque les Fontaines d'origine, créées à la fin du XIXe siècle par Alphand ont été détruites, c'est Lalique, designer contemporain de l'époque qui a réalisé les nouvelles Fontaines. Histoire qui s'est répétée à la fin des années 1950 avec les nouvelles Fontaines de Max Ingrand, venant remplacer celles de Lalique. C'est donc tout naturellement que le Fonds s'est tourné vers des designers contemporains. Le choix a été fait par le Conseil d'Administration, qui a tout pouvoir sur cette question, et validé ensuite par la Maire de Paris. J'ai été informée immédiatement de cette validation par les services de la Mairie de Paris le 23 mars 2017. Le Préfet de Paris a réuni une Commission des Sites à laquelle j'ai participé. Le projet des Fontaines a été validé par la Commission des Sites qui regroupe 30 personnes dont les Architectes des Bâtiments de France, l'Inspection des Sites, le Préfet de Paris, des élus de la Ville et des membres d'associations du patrimoine. Cette proposition a été validé à la quasi-unanimité, avec une abstention. Mme LECUYER : Quatre abstentions et deux votes contre : j'ai le rapport sous les yeux. Mme d'HAUTESERRE : Personnellement, c'est ce que l'on m'a indiqué le jour du vote. Quoi qu'il soit, le projet a été voté. Enfin, il est important de rappeler que l'intégralité des fonds nécessaires à cette restauration et création, à savoir 4 millions d'euros, ont été levés par le Fonds pour Paris auprès de mécènes privés dont les Galeries Lafayette, Dassault et Eau de Paris. Le calendrier des travaux sera la suivant : - de septembre 2017 à 2018: 12 mois de travaux de canalisations souterraines, - Automne 2018 : normalement, nous devrions inaugurer ces fontaines. Merci de votre attention. Mme LECUYER : J'ai un droit de suite. Je voulais juste dire que je suis surprise du projet en tant que tel. Je trouve que l'on a manqué d'ambition pour ces fontaines qui, à l'origine, étaient absolument magnifiques. En lisant le rapport de la commission des Sites, il est très étonnant de voir que finalement, la plupart des intervenants n'ont pas du tout été associés au choix du designer qui a réalisé le projet. Vous avez l'architecte des Bâtiments de France, Madame COMBIN, qui dit qu'elle n'a pas été associée, pas plus que l'inspecteur des sites. Mme d'HAUTESERRE : Ni moi d'ailleurs comme je l'ai dit lors de cette commission. Mme LECUYER : Parmi les cinq candidats. Elle dit que c'est à une réunion à l'Hôtel de Ville qu'elle a découvert le projet. Vous avez également un autre intervenant qui dit : « bien que membre de l'observatoire de Paris, j'ai découvert le projet par la presse etc. ». Tout le monde témoigne du fait que... Mme d'HAUTESERRE : Tout le monde a voté pour. Mme LECUYER : Non, tout le monde n'a pas voté pour. Mme d'HAUTESERRE : A la majorité, le dossier a été voté. Mme LECUYER : Mais, Madame le Maire, il faut que vous ayez de l'ambition, dans notre arrondissement. Mme d'HAUTESERRE : Ah bon ? Et vous, quelle est-elle votre ambition ? Mme LECUYER : Ces fontaines, ce qu'on a vu, le rendu de ce qui va être produit n'est pas à la hauteur. Vous-même avez dit dans la presse que vous aviez été déçue du résultat quand vous avez vu les photos. Mme d'HAUTESERRE : Non, je n'ai pas dit que j'étais déçue : j'ai dit que je n'avais pas été consultée et que la Mairie de Paris n'avait pas l'intention de me consulter... Mme LECUYER : Vous avez... Mme d'HAUTESERRE : Ecoutez, je n'ai pas de leçon à recevoir de vous, Madame. Si vous devez être une bonne conseillère, vous ferez le travail d'une conseillère. Mme LECUYER : Mais, Madame, je fais le travail d'une conseillère : nous avons de l'ambition dans notre arrondissement : c'est le patrimoine du 8ème. Mme d'HAUTESERRE : Dans ce cas, si vous avez autant d'ambition pour l'arrondissement dans lequel vous n'habitez pas, vous devriez faire des vœux ... Mme LECUYER : Quel est le rapport ? Mme d'HAUTESERRE : Parce que vous ne connaissez pas l'arrondissement, Madame. Mme LECUYER : Mais Madame le Maire, vous le connaissez ? Mme d'HAUTESERRE : Oui. Mme LECUYER : Allez rencontrer les habitants du 8ème. Mme d'HAUTESERRE : Oui, je vous montrerai les courriers qu'ils m'envoient. Mme LECUYER : J'en suis ravie mais je ne vois pas le rapport : là on parle du fond. Mme d'HAUTESERRE : Moi, je dis simplement quant au fond, qu'il y a une commission des sites, qu'une réunion a été faite devant le Préfet : même s'il y a deux voix contre, le projet a été voté. Nous sommes en démocratie, à partir du moment où le projet a été voté, il faut l'accepter ! Ce n'est pas de l'argent public, c'est de l'argent privé. Cela fait depuis 1998 qu'on attend cette réfection. Mme LEÇUYER : Je suis ravie que l'on mette à la main à la pâte pour ces fontaines : ce n'est pas le problème. M. BALADI : Je peux vous dire qu'à l'époque, Lalique, comme Haussmann, étaient considérés comme de l'art moderne... Je pense qu'il ne sert à rien de polémiquer et qu'on serait preneurs d'avoir peut-être un contre-projet concret. Mme LECUYER : Tout à fait : il serait intéressant que l'on puisse débattre ici du projet en tant que tel.

  • Centre d'hébergement d'urgence rue de Constantinople : vœu rejeté par la maire du 8ème

    Conseil du 8ème arrondissement du 28/06/2017 Mme d'HAUTESERRE : Madame LECUYER ? Vous avez une autre question, un vœu me semble-t-il ? Mme LECUYER : Oui, un vœu qui est relatif au centre d'hébergement d'urgence qui se trouve au 25/27 rue de Constantinople. Un certain nombre d'habitants du quartier et de commerçants nous ont fait part de leur inquiétude et de leurs interrogations par rapport à ce centre d'hébergement d'urgence. Mon vœu, qui correspond finalement à une demande des habitants qui est revenue très régulièrement, est une réunion d'information. M. BALADI : Quelle demande ? En effet cela nous intéresserait beaucoup : c'est un vœu dont on peut délibérer. Mme LECUYER : Ce sont des rencontres avec les habitants du 8ème arrondissement, qui habitent rue de Constantinople, qui habitent rue du Rocher, la pharmacienne de la rue du Rocher, vous avez des gens qui habitent rue de Naples ... Je vais vous lire le vœu : ce sera plus clair ainsi. "Considérant l'inquiétude et le grand mécontentement de nombreux habitants et commerçants du quartier Rocher suscitée par l'arrivée du centre d'hébergement d'urgence du 25/27 rue de Constantinople ; Considérant la durée d'installation de ce centre, annoncée dans votre édito de février comme très provisoire puisque motivée par le plan grand froid ; Considérant que dans le même temps vous nous évoquiez une convention signée entre la mairie de Paris et Aurore pour une durée de 2 ans ; Considérant que lors de l'examen de cette convention, je vous ai fait remarquer à l'époque qu'aucune durée n'était précisée ; Considérant le manque total d'information de la mairie sur le mode de fonctionnement du Centre auprès des riverains ; Considérant la création de véritables fenêtres en remplacement de vitres opaques inamovibles à l'arrière du 25/27 rue de Constantinople ; Considérant que ces ouvertures n'ont fait l'objet d'aucune concertation avec les habitants du 18 rue de Naples qui se trouvent donc désormais avec des vues directes dans leur copropriété et potentiellement un accès à certains appartements par le biais des terrasses, ce qui peut poser des problèmes de sécurité ; J'émets le vœu qu'une réunion d'information soit organisée rapidement par la mairie du 8ème arrondissement, avec l'association Aurore, qui est une association remarquable par ailleurs, et les riverains afin d'expliciter le devenir de ce centre d'hébergement d'urgence et de recueillir l'avis des habitants du quartier. Ce n'est pas polémique. Mme d'HAUTESERRE : Je vais vous répondre, Madame la Conseillère. Dois-je vous dire que je me suis rendue sur place et rencontré les commerçants qui aident les nouveaux arrivants en leur apportant du pain et autre alimentation ? Je n'ai pour ma part reçu aucun mécontentement de riverains à l'exception de deux personnes propriétaires de biens dans l'immeuble mitoyen qui redoutaient des nuisances et m'interrogeaient sur la nature des travaux engagés dans ce bâtiment. Sur le lien avec les habitants et le voisinage, l'association Aurore a eu des échanges avec les habitants et les syndics inquiets de l'arrivée de ces personnes dans ce CHU. Les habitants vivant dans les immeubles jouxtant le site ont formulé des inquiétudes quant aux nuisances visuelles de voisinage. Aurore n'a, semble-t-il, pas touché à la façade et les fenêtres sont situées à plus de 3 mètres du sol et servent essentiellement d'aération. Aurore attendait la fin de la montée en charge pour ouvrir le centre aux habitants. Une journée « porte-ouverte » est prévue en juillet afin de présenter les structures par l'association et de répondre aux questions légitimes des habitants. Dès réception de leurs doléances, la Ville a été saisie et des inspecteurs missionnés pour se rendre sur place. J'attends le retour de cette enquête que je communiquerai aux riverains, bien entendu. Cette installation, je le rappelle, a été faite sans que je sois consultée ni associée préalablement. Toutefois, dès que j'ai eu tous les éléments en ma possession, je pense av grande transparence en informant tous les habitants du ge arrondissement via le journal « Paris Huitième ». Ce journal est diffusé dans les boîtes à lettre des habitants de l'arrondissement. Aussi, cette situation, bien qu'elle ne soit pas de notre fait, doit être accompagnée avec pragmatisme, compréhension, vigilance et écoute. Les petites polémiques auxquelles vous vous livrez n'ont pas leur place ici. Comme vous le savez sans doute, en période électorale, le devoir de réserve imposé aux fonctionnaires ne nous a pas permis d'organiser de réunion publique entre le 24 mars et le 18 juin 2017. En effet, pour la transparence, j'ai souhaité que le Cabinet de Madame VERSINI soit présent. Je suis en contact permanent avec l'association Aurore qui est à l'écoute comme cela a été le cas pour l'immeuble rue Saint-Pétersbourg, sans qu'il n'y ait eu aucun incident à déplorer au cours de l'occupation de cet immeuble pendant une période de deux ans. Il en sera de même, je l'espère, pour le 25/27 rue de Constantinople et j'y veillerai. Je demanderai à la rentrée de septembre à Madame Dominique VERSINI, Adjointe à la Maire de Paris, chargée de la Solidarité, des Familles, de la petite Enfance, de la Protection de l'Enfance, de la Lutte contre l'Exclusion et des Personnes âgées, et à l'association Aurore de nous faire un point de la situation. Une réunion publique dans le cadre du Conseil de quartier sera organisée avec la présence des responsables de l'association Aurore, des riverains et des commerçants. Je vous demande donc de retirer votre voeu, ayant répondu à votre souhait d'organiser une réunion publique à la rentrée prochaine. Mme LECUYER : Alors pourquoi disiez-vous que j'ai polémiqué ? En effet, vous allez exactement dans le sens de ce que je viens de dire. Mme d'HAUTESERRE : Donc tout va bien. Mme LECUYER : Pourquoi dites-vous que je polémique ? Excusez-moi, je ne comprends pas bien. D'autre part, j'ai des photos, quand même, puisque vous évoquez le fait qu'il n'y a pas eu d'ouverture : les riverains m'ont envoyé des photos. Je pensais qu'ils vous les avaient envoyées en parallèle. Vous dites que vous êtes allée voir les riverains en question : voilà. Mme d'HAUTESERRE : Je suis allée voir les riverains, l'association, le boulanger situé en face, qui était très content de donner des croissants, du pain, aux arrivants. Mme LECUYER : Si vous n'avez que deux personnes qui ont manifesté ... Mme d'HAUTESERRE : Nous avons eu deux personnes, dont un des propriétaires de biens. Mme LECUYER : Nous avons eu beaucoup de retours d'inquiétudes. Voilà. Je suis ravie que vous vous organisiez. Mme d'HAUTESERRE : Les inquiétudes sont légitimes ; Il s'est avéré qu'en période électorale, nous n'avons pas pu tenir de réunion publique ; A la rentrée, comme je vous l'ai dit, nous aurons une réunion publique à laquelle seront invités les commerçants, le CCQ Europe, et tout le monde sera informé de l'avancement du projet en toute transparence. Mme LECUYER : J'en suis ravie, mais je maintiens mon voeu. J'espère que vous n'allez pas voter contre mon voeu, alors que vous répondez que vous allez faire ce que je demande. Mme d'HAUTESERRE : Justement, je vous demande de retirer votre voeu... Mme Catherine LECUYER : Non, je ne le retire pas. Mme d'HAUTESERRE : C'est très bien, je le mets aux voix. Qui est pour ? Qui est contre ? Abstentions ? Merci beaucoup. A LA MAJORITE (3 voix), le conseil du ge arrondissement rejette ce voeu Suffrages exprimés POUR le voeu : 2 (Mme Catherine LECUYER, Mme Eve DESBONNETS) Suffrages exprimés CONTRE le voeu : 3 (Mme Jeanne d'HAUTESERRE, GAUGER) M. Vincent BALADI, M. Grégoire ABSTENTIONS 3 : (M. Marc PACHECO et le pouvoir de Mme Sophie BOYER CHAMMARD, Mme Corine BARLIS) Je vous donne le programme des rendez-vous. M. GAUGER : Il reste encore des choses, Madame le Maire : le droit de réponse. En effet, Monsieur BALADI ... M. PACHECO : Je réponds rapidement. Madame le Maire, à de nombreuses reprises, notre Conseil d'arrondissement n'a pu se tenir, faute de quorum. C'est le signe que vous avez perdu le soutien de votre propre majorité ; Or vous déclarez dans l'édito du journal Paris de ce mois : « je tiens à saluer le travail quotidien des élus, leur assiduité au Conseil d'arrondissement et leur engagement à mes côtés », Mme d'HAUTESERRE : Ah, ce qui n'est pas votre cas ? M. PACHECO : Je termine. Cet aveuglement, ou cette tentative de dissimuler la réalité donne raison à ceux qui ne vous accordent plus leur confiance. L'absence de quorum la semaine dernière a été une nouvelle preuve éclatante que vous n'avez plus le soutien d'une majorité des élus. Telle était la réponse que je voulais apporter. Mme d'HAUTESERRE : Monsieur PACHECO, il ne vous a pas échappé que vous avez monté un putsch dès le lendemain de mon élection en 2014 et que j'ai dû pendant deux ans et demi gérer avec des personnes qui me sont hostiles dès mon élection. M. PACHECO : C'est une déclaration d'intention. Mme d'HAUTESERRE : Non ce n'est pas une déclaration d'intention c'est une réalité. Avec l'ancien député vous aviez tenté un putsch et une personne présente ici ce soir, en est témoin. Depuis deux ans et demi, je dois gérer cette mairie avec l'opposition de certains élus de ma liste. Que Madame BARLIS soit une opposante, c'est normal parce qu'elle n'a pas la même étiquette politique que la mienne. En revanche, que j'aie des gens qui se sont battus pour être sur ma liste s'opposent parce ce que j'arrive à obtenir des résultats pour l'arrondissement. ... Mme DESBONNETS : On n'oublie pas que l'on vous a élue comme Maire, Madame. Mme d'HAUTESERRE : Oui. A mon avis, le 13 avril, vous m'avez élue parce que vous m'avez fait confiance, non ? Mme DESBONNETS : Justement. Mme d'HAUTESERRE : Le bilan de mi-mandat parle de lui-même Mme DESBONNETS : Ah, çà ; il parle… Mme d'H'AUTESERRE : Est-ce que oui ou non, il y a eu des avancées ? Est-ce que oui, ou non, par rapport à l'ancienne mandature, nous avons obtenu des moyens pour fonctionner ? Oui ou non ? il y a eu plus de 18 millions qui ont été accordés par la Ville pour que l'on fonctionne, par rapport aux 2 millions qui ont été accordés à la précédente équipe municipale. Je ne sais pas, je ne suis peut-être pas une grande mathématicienne mais on sait compter quand même ! Aujourd'hui, quand tout le monde se dit « Macron-compatible » et que vous me reprochez, à moi de gérer la municipalité en étant à l'écoute et en votant des délibérations qui vont dans le bon sens, dans l'intérêt commun. M. PACHECO : Madame le Maire, si vous aviez été pro-Macron, vous n'auriez pas soutenu un candidat contre celui de Monsieur MACRON. Mme d'HAUTESERRE : J'ai un principe dans la vie, je suis loyale et fidèle envers Monsieur Vincent BALADI et Monsieur Grégoire GAUGER car quand vous étiez en train de monter votre « putsch » contre moi et qu'ils ont subi des pressions terribles pour vous rejoindre, ils me sont restés fidèles. Moi j'ai une éthique de vie : ceux qui me sont restés fidèles, je leur reste fidèle. J'ai soutenu Vincent dès qu'il me l'a demandé suite à l'abandon du député sortant. Quand Monsieur MAILLARD a été pressenti, j'ai appelé Vincent pour lui dire qu'un candidat pour Macron serait investi. Depuis six mois, je lui avais dit que Macron serait non seulement Président, mais aurait également la majorité au parlement. Mais Vincent a quand même voulu y aller et je l'ai largement soutenu. Mais vous avez vu ce soir que Sylvain MAILLARD est venu en ami à la Mairie. Mme DESBONNETS : C'est un ami de tout le monde. Mme d'HAUTESERRE : Peut-être mais, en tout cas, je pense que c'est bien qu'il soit venu pour se présenter aux administrés. M. PACHECO : Je réponds, puisque là, vous m'accusez de putsch etc. Deux choses... M. BALADI : C'est factuel. C'était dans Le Parisien. M. PACHECO : Non. Si c'est dans la presse, c'est ce que ce doit être vrai... M. BALADI : On a des preuves. M. PACHECO : Ce ne sont que vos preuves. La réalité, c'est que notre décision est peut-être prise par l'équipe. Je vous rappelle que des pressions étaient exercées dans l'autre sens, bien évidemment, pour que vous soyez élue. Deuxième chose, concernant le budget : ce sont essentiellement des travaux de rénovation de l'église Saint-Augustin et de l'église Saint-Philippe-du-Roule. Rappelez-moi quand ces deux édifices se sont dégradés au point que les travaux sont devenus totalement urgents et impossible à reporter ? C'était au début de votre mandature. Donc en fait, vous intégrez dans ce budget des choses qui sont totalement obligatoires. La Ville devait mener ces travaux... Mme d'HAUTESERRE : Et une école aussi, Monsieur, il ne vous a pas échappé que dans le PIM, la Ville a quand même voté plus de 6 millions pour réaliser une école. M. PACHECO : En tout cas, sur ces deux sommes principales, vous voyez bien que c'était une nécessité. C'est aussi et surtout que la mandature précédente n'avait pas entretenu les édifices. Cela aurait d'ailleurs peut-être coûté moins cher de les entretenir que de réaliser des travaux, même monumentaux, une fois que les choses s'étaient totalement dégradées. Donc la réalité c'est qu'effectivement, les travaux sont devenus urgents et totalement obligatoires au moment où vous êtes arrivée. Donc intégrer cela comme, en fait... Mme d'HAUTESERRE : Cher Monsieur, vous savez très bien comment cela s'est passé : vous avez été adjoint de Monsieur LEBEL et avec son adjoint, il y avait une personne qui s'appelle Martine MERIGOT DE TREIGNY qui était Conseillère de Paris. Ok ? Moi, je n'invente rien. Si vous voulez bien reprendre les voeux qui ont été déposés par François LEBEL et Martine MERIGOT : tous les voeux ont été rejetés. Et vous savez bien pourquoi ? Parce qu'à l'époque Monsieur LEBEL et ses adjoints étaient en opposition frontale avec le Maire de Paris : chaque fois qu'il y avait un voeu qui arrivait du 8ème arrondissement, une demande ou un dossier c'était « non, non et non ». Je n'ai rien inventé : j'ai été au groupe UMP entre 2002 et 2008 et j'ai vu comment les dossiers ont été traités. Et quand je suis devenue Maire, je n'ai pas voulu suivre l'exemple ni la même façon de gérer cette municipalité. J'ai eu d'ailleurs l'occasion de déjeuner avec François LEBEL qui a reconnu que j'ai bien géré la Mairie. Le but est d'obtenir des résultats et c'est ce que j'ai fait pour l'arrondissement. M. PACHECO : Vous avez cité un exemple, je vous ai répondu. M. GAUGER : Je demande la parole. Mme d'HAUTESERRE : Vous avez la parole, et après, on y va, il est tard. Mme DESBONNETS : Non, après, moi, je finis... M. GAUGER : Je vais être très bref, parce que je ne veux pas que l'on prenne en otages les fonctionnaires, évidemment. Monsieur PACHECO a parlé de sa présence aléatoire au Conseil d'arrondissement. La semaine dernière, vous étiez dans cette cour, puis vous êtes reparti : c'est votre droit. J'aimerais simplement rappeler à tous les conseillers qui, comme moi, comme nous tous, sommes autour de cette table, que siéger ici, c'est un droit ou un devoir : je pense que c'est un devoir, un devoir que l'on doit aux habitants du 8ème qui nous ont élus, qu'ils aient voté pour nous ou contre nous, un devoir pour les fonctionnaires qui nous épaulent durant cette mandature. Que l'on soit d'accord ou pas d'accord, on a le droit de s'exprimer ici et de défendre ses positions, Mais je pense qu'être présent ou, lorsque l'on est absent de juste prévenir, est une question de respect, si ce n'est d'éducation envers les institutions. Et par ce type de comportements qui, par certains sont vus comme du mépris, je dis bien du mépris envers les institutions et envers les habitants, vous discréditez la classe politique, et on voit que cela entraîne des extrêmes. Donc j'espère que l'on va revenir à quelque chose de plus constructif autour de cette table. Je le souhaite vraiment et je ne pense pas être le seul à le souhaiter. Mme d'HAUTESERRE : Je vous donne les prochains rendez-vous pour libérer les personnes qui souhaitent partir. Le mardi 4 juillet, à 18h00, en salle des conférences : réunion publique sur la réalisation de l'immeuble INPI Saint-Pétersbourg ; cela devrait intéresser tout le monde ; Le mercredi 12 juillet, à 18h00 : vernissage et exposition France-Colombie ; Le samedi 22 juillet, à 14h00 : arrivée des cyclistes « Donnons des ailes aux vélos », dans la cour de la mairie, dans le cadre du Tour de France qui arrivera le dimanche sur les Champs Elysées ; Le vendredi 25 août, à 12h00 : commémoration de la libération de Paris dans la cour de lavmairie ; Le samedi 9 septembre 2017 : fête des associations. Nous aurons le plaisir de vous accueillir pour un prochain Conseil d'arrondissement le mardi 12 septembre, à 19h00. Mme DEBONNETS : Donc je reprends la parole... Mme d'HAUTESERRE : La séance est terminée. Mme DESBONNETS : Ah, vous refusez ostensiblement que je prenne la parole ? J'en prends bonne note. Mme d'HAUTESERRE : Cela fait deux heures que cela dure. Mme BARLIS : Madame, je ne veux pas me mêler de vos affaires, mais alors là, je suis choquée. Vous lui avez dit qu'elle aurait la parole à la fin. Mme d'HAUTESERRE : Si vous n'êtes pas contente, c'est la même chose. Est-ce-que vous avez vu l'heure ? Il est 21 h 00. Nous avons les uns et les autres des obligations. Mme BARLIS : Mais Madame, il y a des conseils qui se terminent à minuit ou à lhoo du matin. Mme d'HAUTESERRE : Madame BARLIS, vous n'avez pas à me dire ce que je dois faire, vous ne tenez pas mon agenda, j'ai des obligations prévues de longues dates, maintenant je dois partir. Mme BARLIS : Je suis choquée. Mme d'HAUTESERRE : Eh bien restez choquée. Mme DESBONNETS : Et après on a des leçons de morale de son équipe. Mme d'HAUTESERRE : Vous n'aviez qu'à être là la semaine dernière comme c'était initialement prévu. Mme DESBONNETS : Il y a peut-être des raisons pour lesquelles je n'étais pas là, chère Madame. Si vous étiez charmante, on serait tous là. Brouhaha.... Mme BARLIS : Vous ne répondez pas aux questions, vous empêchez les gens de parler, on est où ? Mme d'HAUTESERRE : On est dans le 8ème arrondissement. Allez voir dans les autres arrondissements comment sont traités les élus de l'opposition. L'ordre du jour étant épuisé, Mme Jeanne d'HAUTESERRE lève la séance du conseil du ge arrondissement, à 21h

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