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  • Renforcer la mobilisation de la Ville en faveur des minorités chrétiennes et yézidis

    Conseil de Paris des 29-30/09/2014. M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, président. - Je donne la parole à Mme Catherine LECUYER. Mme Catherine LECUYER. - En juillet dernier, au nom du groupe U.M.P., je vous alertais sur la situation préoccupante des minorités d'Irak menacées par l'avancée meurtrière de l'état islamique au Levant. Sensible à l'élan de solidarité internationale qui s'est alors manifesté partout à travers le monde, la Ville de Paris a su répondre à l'urgence humanitaire en mobilisant son fonds d'urgence à hauteur de 90.000 euros. Cette aide précieuse a permis à Médecins du Monde et à la Croix-Rouge de répondre aux crises médicales et sanitaires les plus pressantes, en pourvoyant aux besoins essentiels des familles déplacées : eau, hygiène, santé. Les bénéficiaires de l'aide médicale apportée par Médecins du Monde sont estimés à 17.000, tandis que la Croix-Rouge améliore l'accès à l'eau pour 50.000 réfugiés. Persécutées et pourchassées, les minorités irakiennes ont été sensibles au geste d'humanité provenant du monde entier et la Ville de Paris ne peut qu'être remerciée pour son effort financier. Cependant, la situation humanitaire ne cesse d'empirer en Orient. Depuis juin, l'offensive de l'Etat islamique a entraîné le déplacement de près d'un million de personnes, qui en sont réduites à errer à la recherche d'un refuge ou dans l'attente de l'exil. Le sort des minorités chrétiennes et yézidis est plus que jamais préoccupant. Or, si l'engagement militaire et politique incombe aux Etats, notre Ville doit davantage encore accentuer son rôle en termes de solidarité. "Nous ne pouvons rester insensibles au véritable nettoyage ethnique" - ce sont les termes d'Amnesty International - "qui se déroule à cinq heures d'avion de Paris". Si nous sommes capables de financer à hauteur de 400.000 euros l'alimentation en eau de la ville de Jéricho, le plan Solidarité Eau, nous pouvons probablement en faire plus pour aider les camps de réfugiés et permettre aux minorités menacées de demeurer dans leurs propres pays. Ainsi, au-delà des clivages politiques, nous continuons d'appeler à ce que la Ville de Paris exprime pleinement sa solidarité, en répondant avec fraternité aux peuples qui l'appellent à l'aide. Merci. M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, président. - Merci.

  • Vœu en Conseil de Paris sur la dénomination d'une voie publique en hommage aux moines de Tibhirine

    Conseil des Paris des 17-18-19/11/2014. Vœu déposé par le groupe UMP relatif à la dénomination d'une voie publique rendant hommage aux moines de Tibhirine. M. Patrick KLUGMAN, adjoint, président - Nous examinons le vœu référence n° 96, déposé par le groupe UMP, relatif à la dénomination d'une voie publique rendant hommage aux moines de Tibhirine. La parole est à Mme Catherine LECUYER. Mme Catherine LECUYER. - Merci, Monsieur le Maire. Dans la nuit du 26 au 27 mars 1996, frère Christian, frère Christophe, frère Luc, frère Michel, frère Bruno, frère Célestin et frère Paul, les sept moines trappistes du monastère de Tibhirine, en Algérie, ont été enlevés, séquestrés pendant plusieurs semaines avant d'être assassinés le 21 mai. Leur mort a soulevé l'émotion de la communauté internationale. Cette petite communauté de l'Atlas vivait en proximité avec ses voisins algériens et constituait un magnifique exemple d'aide au développement, de dévouement social auprès des habitants de Tibhirine, population particulièrement démunie, et de dialogue islamo-chrétien. Deux vœux relatifs à la dénomination d'une voie publique rendant hommage aux moines de Tibhirine ont été adoptés en 2010 et en 2013. À ce jour, ces voeux du Conseil de Paris n'ont toujours pas fait l'objet de délibérations permettant d'attribuer ce nom à une voie. C'est la raison pour laquelle Jérôme DUBUS et nous tous, élus du groupe U.M.P., demandons que Mme la Maire de Paris attribue à une voie publique la dénomination 'Moines de Tibhirine" le plus rapidement possible. Merci, Monsieur le Maire. M. Patrick KLUGMAN, adjoint, président - Je vous remercie. Pour vous répondre, la parole est à Mme Catherine VIEU-CHARIER. Mme Catherine VIEU-CHARIER, adjointe. - Ma chère collègue, l'assassinat des moines de Tibhirine a provoqué une immense émotion dans notre pays. Ces hommes de tolérance, d'amour de leur prochain, ces hommes de paix s'étaient inscrits et s'étaient mis au service des Algériens et ils vivaient très proches les uns des autres dans un des plus beaux paysages du monde, au cœur de l'atlas. La beauté et le silence étaient leur univers avant que l'intolérance et la barbarie ne les rattrapant. Paris a donc décidé, et j'ai le plaisir de vous l'annoncer, qu'un hommage est en voie de concrétisation, puisque la commission de dénomination des rues, voies, places et équipements publics se réunit le 25 novembre prochain, et que la dénomination "Moines de Tibhirine" est à l'ordre du jour. La proposition est de donner leurs noms, "Moines de Tibhirine", au square qui se situe devant l'église Saint-Ambroise, dans le 11e arrondissement. Le maire du 11e arrondissement, François VAUGLIN, y est favorable et je pense que le fait d'avoir choisi un jardin qui se trouve juste devant l'église Saint-Ambroise aurait sans doute reçu l'agrément de ces hommes à qui nous allons rendre enfin, comme vous l'avez dit tout à l'heure, un hommage tout à fait mérité et tout à fait intéressant dans notre ville. Je vous remercie.

  • Intervention en Conseil de Paris sur l'Opération Sentinelle

    Conseil de Paris du 28/09/2015. Intervention de Catherine Lecuyer sur l'opération Sentinelle Madame la Maire, A la suite des attentats de janvier, le gouvernement a déployé plus de 10 000 militaires sur le territoire, dans le cadre de l'opération Sentinelle. C'est ainsi que 2000 militaires sont déployés à Paris, afin de surveiller 119 sites constituant des cibles potentielles d'actes terroristes. La persistance de la menace terroriste va conduire vraisemblablement à prolonger cette opération sans limitation de durée. Cette mobilisation sans précédent doit conduire chacun, Etat, collectivités et citoyens, à contribuer à l'effort fourni par l'armée. Cependant, nous ne pouvons être qu'interpellés par les conditions dans lesquels ces militaires exercent leur devoir à Paris et en région parisienne. Provenant de la France entière, ils souffrent de conditions de vie difficiles sur le territoire parisien, logés dans des casernes éloignées de leurs lieux de patrouille, ce qui les conduit à solliciter parfois des hébergements civils, y compris chez des particuliers. En outre, il manque un millier de lits pour ces militaires assurant la surveillance à Paris intramuros. Ce déficit d'hébergement à Paris conduit des militaires à être logés dans le 11e arrondissement alternativement dans la mairie et dans un collège en construction. La Ville de Paris s'associe déjà à l'opération Sentinelle par des mesures de gratuité pour facilité l'accès des militaires aux établissements culturels et de loisirs de la capitale. Mais il importe également de se mobiliser pour assurer des conditions d'hébergement dignes à nos soldats. C'est pourquoi nous vous proposons, D'une part, d'associer la Ville de Paris au ministère de la Défense pour mettre en oeuvre un plan d'hébergement amélioré des soldats déployés à Paris ; D'autre part, d’œuvrer à l'amélioration du quotidien de ces militaires en favorisant notamment les activités de récupération physique et psychologique par un accès facilité à davantage d'infrastructures de la capitale (sports, restauration, loisirs, etc.). Il incombe en effet aux Parisiens d'assurer des conditions dignes à ceux qui les protègent. Je vous remercie.

  • Intervention en Conseil de Paris sur le marché de Noël des Champs-Elysées

    Conseil de Paris du 30/09/2015. Intervention de Catherine Lecuyer sur le marché de Noël des Champs-Elysées Madame la Maire, Les Champs-Elysées constituent un emblème majeur de la capitale. Véritable vitrine de la France, cette avenue est synonyme de prestige et d'enchantement. Chaque année, le marché de Noël renforce encore davantage l'attrait de ce lieu, qui attire jusqu'à 15 millions de personnes durant la période des fêtes de fin d'année. Cet afflux touristique représente un potentiel considérable pour notre ville. Cependant, les visiteurs risquent fort d'êtres déçus par le spectacle qui s'offrent à eux. Le marché est en effet un événement bruyant et tapageur qui laisse vivement à désirer, tant en terme d'esthétisme que de propreté. Les produits qui y sont vendus sont souvent très hétéroclites, bien loin de l'esprit de Noël censé, accompagner cet événement. Surtout, ils ne représentent en rien les spécificités françaises, et s'apparentent souvent à des gadgets de piètre qualité. Cette situation est regrettable, et semble être devenue la norme depuis plusieurs années, en dépit des nombreux avertissements des élus du VIIIème. Pourtant, un grand nombre de villes parviennent à proposer des marchés de Noël de qualité, qui s'inscrivent dans des traditions anciennes et mettent en valeur des savoir-faire artisanaux et des produits locaux. Il est donc dommageable que la Ville de Paris ne puisse pas en faire de même. Cette année, la Ville a fort heureusement instauré une Charte des Marchés de Noël visant notamment à garantir l'authenticité et la qualité des produits vendus. Cette Charte impose que le produits proposés soient « nécessairement en lien avec les traditions de Noël et des fêtes de fin d'année », dans un souci de << valorisation d'un artisanat de qualité ». Nous nous en réjouissons. Cependant, nous souhaiterions nous assurer que cette Charte sera réellement appliquée par les organisateurs du marché de Noël, qui ont tendance parfois à oublier les exigences qui leurs sont imposées. Voilà pourquoi nous vous proposons d'instaurer un dispositif de suivi et de contrôle des engagements imposés par la Charte, a fortiori en terme de sélection des articles vendus et d'esthétisme des installations. Cette mesure permettra aux Champs-Elysées de se doter d'un marché de Noël à la hauteur de leur réputation. Je vous remercie.

  • Intervention en Conseil de Paris sur la Fédération des Conseils de Parents d'Elèves

    Conseil de Paris du 30/09/2015. Intervention de Catherine Lecuyer sur la Fédération des Conseils de Parents d'Elèves Madame la Maire, Nous souhaitons vous interroger de nouveau sur le soutien que la Ville apporte aux associations représentant les parents d'élèves. La Mairie de Paris attribue une subvention annuelle de fonctionnement à chacune des associations de parents d'élèves (FCPE et PEEP), au regard de la représentativité de chacune d'entre elle aux élections dans les Conseils d'école. Ainsi, pour ce qui concerne la FCPE, la subvention de fonctionnement s'élevait à 50 000 € de 2009 à 2013 (2009 DASCO 34'; 2010 DASCO 41; 2011 DAŞCO 38;2012 DASCO 77; 2013 DASCO 22). Puis, l'année dernière, notre Conseil a voté une légère augmentation de la subvention de fonctionnement à la FCPE, qui est aujourd'hui de 55 000 € (2014 DASCO 1065) et l'a reconduite en Juin dernier (2015 DASCO 61). Nous notons que la PEEP ne fait pas l'objet des mêmes largesses, puisque sà subvention est identique depuis 2009, à savoir 20 000 €. En parallèle, la FCPE bénéficie d'un soutien supplémentaire, et c'est cela qui nous interpelle. Sila différence de traitement pour la subvention de fonctionnement est justifiée par la représentativité des deux associations issue des résultats aux élections de parents, nous ne comprenons pas la soutien supplémentaire constitué par l'attribution d'une 2ème subvention à la FCPE. Nous vous avons interrogé en Juin dernier à ce sujet, mais vous n'avez pas vraiment répondu. La 2ème subvention attribuée à la FCPE est destinée à compenser le loyer du local qu'elle occupe dans le 8ème arrondissement. Mais l'occupation de ce local fait l'objet d'une convention conclue entre la direction du logement et de l'habitat et la FCPE. Finalement, la ville signe une convention d'occupation avec la FCPE, fixe une redevance pour cette occupation et lui verse les fonds nécessaires à pour qu'elle puisse payer la redevance. Reconnaissez que c'est tortueux! Il ne s'agit pas de pointer du doigt tel ou tel, et avant que cela ne nous soit reprocher, nous ne souhaitons pas polémiquer; mais seulement obtenir une réponse sérieuse sur ce qui fonde la différence de traitement entre deux associations, différence générée par l'octroi d'une 2ème subvention à l'une et pas l'autre.

  • Vœu en Conseil d'arrondissement sur la restauration du collège Condorcet

    Conseil du 8ème arrondissement du 2/02/2016. Voeu de Mme Catherine LECUYER et M. François LEBEL relatif à la restauration du collège Condorcet Considérant que des travaux importants de désamiantage et de mise aux normes du réfectoire du collège Condorcet ont été programmes de juin à décembre 2016; Considérant que ces travaux vont, de fait, empêcher toute utilisation du réfectoire pendant 4 mois au moins; Considérant que Condorcet est l'un des plus gros collèges de Paris avec plus de 700 rationnaires dont 200 élèves de 6ème environ; Considérant que la décision d'engager les travaux a été prise sans qu'aucune solution viable n'aie été proposée au collège Condorcet pour assurer le déjeuner des élèves, alors même que ces travaux sont programmes depuis des mois ; Considérant que la Ville de Paris a racheté en juin à l'État les locaux de l'INPI, 26 bis rue de saint Pétersbourg, qui accueillent aujourd'hui un centre d'hébergement d'urgence, géré par l'association Aurore, en attendant de les transformer en logements sociaux ; Considérant que l'espace de restauration qui bénéficiait précédemment aux salariés de l'INPI et maintenant à l'association Aurore pour ses hébergés existe toujours, et qu'il se trouve à 400 m du collège Condorcet ; Considérant qu'il est de la responsabilité de la Ville de Paris de répondre rapidement à ce problème majeur qui risque d'impacter directement le quotidien de centaines de familles et d'avoir de lourdes conséquences en terme de sécurité pour les collégiens. François LEBEL, Catherine LECUYER demandent au Maire du 8ème arrondissement de solliciter la Maire de Paris afin que celle-ci permette au collège Condorcet de bénéficier de l'espace restauration du 26 bis rue de Saint Pétersbourg de septembre à décembre 2016 pour ses élèves, ou à défaut qu'elle propose une alternative crédible très rapidement. M. LELLOUCHE constate que les locaux de l'INPI contiennent un important réfectoire qui a été utilisé par l'association Aurore pour servir des repas. Par conséquent, cet immeuble constitue une solution acceptable pour une durée de quelques mois. Mme BARLIS rappelle que les travaux du collège Condorcet sont demandés depuis plusieurs années et que leur réalisation fait l'objet d'un large consensus. En ce qui concerne les locaux de (INPI, elle souligne que les services techniques de la Ville attestent de l'impossibilité de leur utilisation même temporaire. D'autres solutions doivent être recherchées, par exemple avec la SNCF et la gare Saint Lazare. Réponse de Mme d'HAUTESERRE En tout premier lieu, il me paraît utile de rappeler l'enjeu de ces travaux de mise aux normes du collège Condorcet dont le montant de l'opération s'élève à 1 350 000 euros et qui fait suite à des études préalables. Un diagnostic a fait apparaître la nécessité de travaux plus importants liés à des problèmes de désamiantage. Le projet comporte donc la mise en conformité des locaux indispensable, la vétusté des faux plafonds qui nécessitent un désamiantage, et la mise aux normes des installations cuisines et des dalles du sol à effectuer. Les travaux concernent donc la rénovation totale du réfectoire, de la laverie, la restauration et la rénovation du bac à graisse dans la cuisine, nécessitant une fermeture du réfectoire durant la période de juillet à décembre 2016 donc impactant la rentrée de septembre pour 4 mois. J'ai évoqué à plusieurs reprises ce sujet avec les services de la DASCO, notamment concernant les précautions à prendre pendant les travaux de désamiantage et aussi, et surtout, les mesures d'accompagnement à mettre en place pendant les travaux. J'ai proposé dans un premier temps d'utiliser les locaux du 1 rue de Saint-Pétersbourg où se trouvait l'ancien restaurant administratif de la SNCF qui n'étaient plus disponibles à partir d'octobre 2014, de prendre contact avec la Poste au 1 rue de Berne, et bien entendu d'utiliser les locaux de l'ancien immeuble INPI au 26 rue de Saint-Pétersbourg. Concernant cette dernière adresse, à l'issue d'une visite sur place, la configuration des lieux paraît peu compatible avec l'installation d'une cuisine satellite (surface limitée, avec des piliers cloisonnant les espaces et disposant d'une hauteur sous plafond inférieure à 2m40). Par ailleurs, les locaux ne disposent d'aucune des infrastructures techniques indispensables à l'installation d'une restauration scolaire : - Le réseau électrique, conçu pour un usage de bureaux, est totalement sous-dimensionné et n'a pas la puissance nécessaire pour alimenter les installations de cuisine (réchauffage, stockage, laverie), - L'absence de systèmes d'alimentation d'eau potable et d'évacuation des eaux sales, - L'absence de système d'extraction pour évacuer les vapeurs de la cuisine et de l'installation de laverie Donc, au vu de ces éléments, l'hypothèse d'un relogement provisoire de la restauration scolaire du Collège Condorcet dans les locaux de l'INPI, n'est pas envisageable. Toutes ces questions ont été soulevées lors du Conseil d'Arrondissement du 19 janvier dernier auquel vous avez participé, Monsieur LEBEL. Aujourd'hui, et sur proposition du Proviseur, la solution retenue est d'accueillir 60 demi-pensionnaires, la moitié pour Jules Ferry, l'autre pour le lycée Chaptal. Un questionnaire a été envoyé aux familles par le principal Monsieur CAGNIART afin de les informer de cette situation et recenser les familles susceptibles de bénéficier d'une organisation mise en place avec d'autres familles ou de prendre leurs repas en dehors du collège et de la maison sous la responsabilité des parents pendant cette période transitoire. Au vu des éléments que je viens de vous énoncer, je vous demande de bien vouloir retirer votre voeu tout en sachant que je suis attentivement ce dossier dans l'intérêt des familles. M. LELLOUCHE insiste sur l'urgence et la nécessité absolue de trouver, au plus vite, une solution de substitution pour permettre aux 700 élèves de pouvoir se restaurer à proximité de leur collège. Il s'oppose par conséquent à la suggestion, consistant à laisser les enfants se débrouiller tout seuls pour leur déjeuner, avec les risques que cette mesure comprend pour leur sécurité, en cette période de fort risque d'attentats que connaît notre pays. Pour ces raisons, il soutient IINPI comme solution de substitution, en rappelant que ces locaux rassemblent toutes les conditions nécessaires pour le bon accueil des élèves, et que les services de la Ville ne s'y opposent que pour des raisons bureaucratiques. Il insiste sur le fait que lorsqu'il était membre du gouvernement et qu'il voulait prendre une décision, les services techniques du Ministère ou des administrations lui signifiaient souvent que ses décisions étaient impossibles à mettre en cuvre. Il n'accepte pas que la Ville de Paris puisse proposer de déplacer des enfants d'un côté et de l'autre, d'autant plus durant l'état d'urgence. Ayant visité les locaux de 1INPI, il considère tout à fait possible d'y déplacer les élèves pour une durée de 4 mois. Il rappelle que sa fonction d'élu consiste notamment à être un intermédiaire entre les besoins des familles et les décisions de l'administration. M. BALADI observe que IINPI concentre une nouvelle fois l'attention du Conseil. Il espère qu'une solution concrète et acceptable va être trouvée prochainement. Mme BOYER CHAMMARD observe que la restauration au sein des locaux de l'INPI peut accueillir 200 personnes, qu'un café accueille des consommateurs et qu'il est envisageable de servir des plateaux repas aux enfants qui viennent de l'extérieur. M. LEBEL considère que les arguments de la Ville de Paris sont peu crédibles. Il s'interroge sur le fait que le restaurant de I'INPI, qui servait il y a 2 ans plus de 650 repas par jour, et qui sert toujours des repas, ne puisse pas être envisagé comme solution au problème évoqué. Il souligne que les services techniques dépendent des décideurs de la Ville et que ceux-ci ne veulent pas que les enfants du collège Condorcet aillent déjeuner au sein de IINPI. Mme d'HAUTESERRE prend acte des remarques des élus et annonce qu'elle va demander à Mme CORDEBARD, Adjointe aux affaires scolaires, de faire étudier à nouveau la faisabilité de créer un service de restauration temporaire à IINPI et, de ce fait, s'abstient sur ce voeu. A L'UNANIMITE (10 voix), le conseil du 8ème arrondissement donne un AVIS FAVORABLE au texte du voeu énoncé ci-dessus. Nombre de votants : 13 Suffrages exprimés POUR le projet : 10 (Mme Erika DUVERGER et le pouvoir de Mme Bérengère de REYNIÈS, M. Vincent BALADI, M. Grégoire GAUGER, M. Pierre LELLOUCHE, Mme Catherine LECUYER, M. François LEBEL, Mme Sophie BOYER CHAMMARD et le pouvoir de M. Marc PACHECO, Mme Eve DESBONNETS ABSTENTIONS : 3 (Mme Jeanne d'HAUTESERRE et le pouvoir de M. Charles BEIGBEDER, Mme Corine BARLIS)

  • Ouverture du Parc Monceau 24h/24 : question en Conseil du 8ème d'arrondissement

    Conseil du 8ème arrondissement du 2/02/2016. Question de Catherine LECUYER, Marc PACHECO, Pierre LELLOUCHE, François LEBEL, Sophie BOYER CHAMMARD et Eve DESBONNETS, relative à l'ouverture du Parc Monceau 24h sur 24 de mi-avril à mi-septembre Madame le Maire, La Maire de Paris a annoncé lors de ses veux qu'elle souhaitait ouvrir 50% de la surface des parcs et jardins parisiens 24h sur 24 à partir d'avril et jusqu'à mi- septembre. Elle n'a pas précisé de quels parcs il s'agissait. Cependant, dans un courrier du 18 janvier, Frédéric Hocquart, le délégué à la Maire de Paris en charge de la nuit a fait savoir que le parc Monceau était bien concerné par ce dispositif déjà expérimenté de juillet à août 2015. Les riverains sont légitimement très inquiets à la perspective de subir les nombreuses nuisances, incivilités, dégradations, campements etc que la fréquentation du parc sans discontinuer, nuit et jour, va forcément induire et l'ont fait savoir lors du dernier conseil de quartier Monceau. Nous souhaiterions que vous communiquiez le bilan qui a été réalisé par la ville de Paris à l'issue de l'expérience menée l'été dernier car c'est sur la base de cette expérimentation et de son bilan que certains parcs et jardins ont été choisis. De plus, il est précisé dans le courrier de Frédéric Hocquart que "les ouvertures seront décidées en concertation avec les mairies d'arrondissements ". Nous voulions donc savoir si vous aviez l'intention d'organiser une réunion de concertation et d'information avec les riverains, conseil de quartier et usagers du parc avant que la Maire de Paris n'annonce officiellement sa décision. Réponse de Mme d'HAUTESERRE Vous m'avez interrogée sur les rumeurs qui circulent de réitérer l'ouverture nocturne du Parc Monceau, à l'approche de l'été 2016, spécifiant que la Maire de Paris n'a pas précisé quel parc serait concerné. Dans un premier temps, il me paraît utile de vous rappeler que le Parc Monceau a été ouvert à la demande de la Mairie de Paris, le week-end du 12 juillet au week-end du 30 août, toutes les nuits du jeudi soir au samedi soir inclus. Je n'ai eu, pour ma part, aucun retour de la police sur des problèmes de sécurité ou la présence de bandes dans le parc Monceau. Cela ne veut pas dire pour autant qu'il n'y a pas eu de nuisances sonores qui ont, sans aucun doute, provoqué une gêne aux riverains. En effet, les services des Parcs et Jardins ont constaté la présence allant jusqu'à presque 1 000 personnes le samedi en soirée. Cela a généré des nuisances et des problèmes dûs au dépôt de bouteilles d'alcool en verre et de canettes, ce qui a nécessité l'augmentation des prestations de propreté dans le Parc en matinée, les week-ends. Bien entendu, je n'ai pas manqué de rapporter ces faits à Madame KOMITÈS, adjointe à la Maire de Paris chargée des Espaces verts lors d'une réunion en date du 28 janvier à laquelle a participé la Conseillère de Paris du 15€ arrondissement Madame Claire de CLERMONT-TONNERRE qui habite à proximité du parc Monceau. En ce qui concerne les perspectives 2016, bien que je n'aie eu aucune information à ce jour, on pourrait imaginer que l'opération serait reconduite. Aucune décision, en ce sens n'a été, à l'heure où je vous parle, communiquée ni à mon Cabinet ni au service des Parcs, jardins et Espaces verts. De toute évidence cela nécessitera un arbitrage de Madame la Maire de Paris le moment venu, auquel je souhaite être associée. M. LELLOUCHE réaffirme son opposition à cette option. Il suggère que la mairie du 8ème diffuse l'information auprès des riverains du quartier Monceau en les prévenant de la possibilité de l'ouverture du parc et en leur demandant leur avis sous forme de questionnaire ou de réunion organisée en mairie. Une réunion pourrait avoir lieu au cours du mois de février/mars. Il observe que l'ouverture de parcs publics la nuit concentre de nombreux problèmes et il s'interroge sur le coût généré en terme de personnel, d'emplois créés et de possibles dégradations et rappelle que le budget de la Ville est déficitaire de 300 millions d'euros. Il affirme que la mairie de Paris ne sera jamais en mesure d'assurer la sécurité du parc et la tranquillité des riverains. M. LEBEL demande à Mme d'HAUTESERRE si elle est favorable à l'ouverture du parc Monceau la nuit. Mme d'HAUTESERRE rappelle que le parc Monceau appartient à tous les parisiens et que si la mairie de Paris lui imposait l'ouverture du parc, elle ne pourrait que s'y opposer. Mme BARLIS souligne qu'elle a demandé l'organisation d'un conseil de quartier Monceau sur ce sujet mais que la réponse de Mme le Maire a été négative. M. BALADI a constaté au cours du dernier Conseil de quartier Monceau la nette opposition des riverains à l'ouverture du parc la nuit. Si la Ville impose cette ouverture, les élus du 8ème devront être vigilants quant aux moyens humains, matériels et financiers mis en oeuvre pour assurer l'ouverture du parc la nuit.

  • Question en Conseil du 8ème sur la Caisse des dotations de fonctionnement du collège Chaptal

    Conseil du 8ème arrondissement du 2/02/2016. Question de Catherine LECUYER relative à la baisse des dotations de fonctionnement du collège Chaptal Madame le Maire, Comme vous le savez, en juillet dernier le conseil de Paris votait une délibération réduisant brutalement les dotations de fonctionnement attribuées aux collèges situés dans les cités scolaires. La Ville de Paris la justifiait alors par le transfert de compétences à la région qui prenait désormais en charge les frais de chauffage jusqu'ici gérés par les établissements. Cette délibération, votée en cours d'année civile, a mis les chefs d'établissement en difficulté car ils n'étaient plus en mesure de mettre en cuvre leur budget décidé et voté sur la base des dotations annoncées fin 2014; d'autre part, ils ne pouvaient plus honorer les engagements financiers pris par ailleurs tels que les commandes ou les marchés. Devant la mobilisation des maires et proviseurs la Maire de Paris a finalement décidé de rétablir les dotations 2015 aux collèges des cités scolaires mais des écarts importants ont été relevés entre les montants transmis par la région et ceux fournis par les établissements. Dans un courrier du 9 septembre, la Maire de Paris a d'ailleurs reconnu que plusieurs erreurs avaient été constatées dans les estimations des montants. Le collège Chaptal est concerné et se trouve dans une situation délicate car aucune révision de sa dotation de fonctionnement n'a encore été faite. Ce qui l'a conduit lors du dernier CA auquel nous assistions, à choisir de présenter un budget sincère mais en déséquilibre ; Nous vous demandons donc d'intervenir auprès de la Maire de Paris afin qu'elle étudie le cas particulier du collège Chaptal. Réponse de Mme d'HAUTESERRE Madame la Conseillère, Votre question a retenu toute mon attention et mérite plusieurs précisions afin d'éclairer notre assemblée. En tout premier lieu, il me paraît utile de rappeler, puisque cela ne figure pas dans votre question, qu'il s'agit du budget du collège Chaptal pour 2016. En second lieu, la délibération 101G de la DASCO, relative aux dotations de fonctionnement pour les collèges publics imbriqués avec un lycée, fait apparaitre une dotation pour le collège Chaptal de 42.000€ pour l'année 2016, alors que pour 2015 elle s'élevait à 117.273€. Cette dotation, particulièrement basse, pose problème pour le bon fonctionnement du collège mais aussi le lycée. En effet, en 2015 le collège reversait 76% soit 90.000€ de la dotation au lycée réparti comme suit: 59700€ pour les frais de fonctionnement 30000€ pour la viabilisation 300€ pour l'assurance de l'établissement Lors de la présentation du budget du collège 2016 au Conseil d'administration, il a été fait le choix de présenter un budget sincère mais en déséquilibre. Monsieur TORRES, le proviseur, a donc décidé de réserver 60 000€, comme pour l'année 2015, pour les charges de fonctionnement afin d'éviter d'impacter aussi le lycée par cette décision. Le budget du collège a donc été présenté en déficit de - 46 872€, avec un prélèvement sur fond de réserve de 45 066€ et donc un fond de roulement estimé négatif de -17 261€. Les membres du CA ont voté contre ce budget. En revanche le budget du lycée ayant été présenté en équilibre, il a été voté à l'unanimité par le CA avec le reversement indiqué du collège. A ce jour, la région a validé le budget du lycée Chaptal, en revanche le budget du collège est toujours en règlement conjoint et donc bloqué. En l'état actuel, si aucune modification n'est apportée au budget du collège, aucun voyage scolaire ainsi qu'aucune action pédagogique ne pourront être envisagés. Enfin, il est à noter que si aucune subvention complémentaire est attribuée pour 2016, cela risque à terme aussi d'impacter fortement le budget du lycée, et donc le bon fonctionnement de l'ensemble de la cité scolaire Chaptal. Je saisirai donc une nouvelle fois Madame la Maire de Paris sur ce dossier.

  • Réaménagement des abords de la station de métro Europe : question en Conseil du 8ème arrondissement

    Conseil du 8ème arrondissement du 2/02/2016. Question de Catherine LECUYER, François LEBEL, M. Pierre LELLOUCHE, Marc PACHECO, Sophie BOYER CHAMMARD et Eve DESBONNETS concernant le réaménagement des abords de la station de métro Europe Madame le Maire, Lors du dernier conseil de quartier Europe qui s'est tenu le 11 janvier, les riverains et élus présents ont appris avec surprise par la Ville de Paris que les divers travaux menés dans la station de métro Europe par la RATP étaient terminés. En échange, le réaménagement des abords de la station serait en cours avec la végétalisation et la piétonisation de la rue de Madrid entre la rue de Rome et la place de l'Europe. Nous souhaiterions connaître les détails de ce projet qui a des conséquences non négligeables sur la circulation rue de Rome et qui n'a fait l'objet d'aucune communication et concertation auprès des riverains et savoir si une étude d'impact sur la circulation a été menée ? Réponse de Mme d'HAUTESERRE Le projet de la rue de Madrid est un projet « Ville de Paris » dont l'objectif est d'améliorer la sécurité des piétons en sortie de la station de métro Europe. Les trottoirs sont très étroits et les usagers se retrouvaient entre 2 voies de circulation. Cette situation était dangereuse pour les piétons ne connaissant pas le secteur. On a déploré entre la période 2008 et jusqu'à 2015, une douzaine d'accidents, ce qui est beaucoup trop. Deux options ont été étudiées par la Ville. Elles comprenaient la fermeture nord de la voie traversant la station et la suppression du stationnement en milieu de chaussée. - La première option permettait de reconstituer un grand trottoir au nord de la station, mais s'est heurtée à l'avis défavorable de l'architecte des Bâtiments de France pour cause de dissymétrie. - La seconde option consistait à agrandir l’îlot central de la voie et à créer un plateau surélevé toujours en condamnant la voie nord par des potelets. Cette proposition a été choisie dans le cadre du budget d'investissement 2015. Cette option respectait la symétrie souhaitée par les Architectes et Bâtiments de France. Mais la Direction de la Voirie a souhaité étudier une troisième version qui consiste à fermer définitivement ce tronçon de voie et des études de circulation ont été menées par le PC Lutèce de la Direction de la Voirie et des Déplacements qui ont montré que cette fermeture était acceptable. J'ai tout de même demandé au service de la Voirie de trouver des solutions alternatives pour limiter « soulager » la circulation dans la rue de Lisbonne. J'attends des propositions. Aujourd'hui, le tronçon est en travaux et reste fermé depuis, dans l'attente de nouvelles études. Conformément à ma proposition et aux souhaits formulés par le Conseil consultatif de Quartier Europe, j'ai demandé à l'adjointe à la Maire de Paris chargée des Espaces verts, de la Nature, de la Biodiversité et des Affaires funéraires, Madame Pénélope KOMITES, d'étudier un projet de végétalisation de cet espace. Dès que les études de faisabilité auront été réalisées, je les proposerai aux référents du Conseil consultatif de Quartier. M. LELLOUCHE regrette que les élus et les riverains n'aient pas été associés à cet aménagement de voirie. Il remarque qu'aucune étude d'impact n'existe sur ce projet. Il demande à Mme le Maire de faire preuve de davantage de communication et de concertation quand des aménagements de ce type ont lieu dans l'arrondissement. Mme BARLIS informe le Conseil qu'elle a découvert au cours d'un conseil de quartier de janvier 2016 cet aménagement de voirie alors que Mme le Maire en était informée depuis juin 2015. M. LEBEL souligne que ce projet est très ancien et qu'au cours des mandatures précédentes, la direction de la voirie a essayé de le valider. M. LEBEL s'y est toujours opposé. Il explique que cet aménagement de voirie aura pour conséquence d'obstruer la rue de Madrid, la rue de Rome, de ne pas fluidifier le passage des autobus et de donner aux habitants du quartier déjà isolés au regard de leur position géographique, le sentiment d'être coupés du reste de la rue de Rome et de l'arrondissement. M. LELLOUCHE s'insurge contre de tels projets imposés par la mairie centrale. Il prend exemple de l'implantation d'antenne relais de téléphonie mobile pour laquelle il doit intervenir directement lorsqu'il est pris à parti par des électeurs. Il invite Mme le Maire du 8ème à travailler de manière plus collaborative avec son équipe avant de prendre des décisions qui engagent le cadre de vie des habitants de l'arrondissement. Mme d'HAUTESERRE lui rappelle qu'en tant que Maire élue démocratiquement, elle n'a pas de leçon à recevoir de sa part, lui qui n'a jamais été élu Maire. Pour ce qui concerne la gestion des dossiers de l'arrondissement, elle affirme sa volonté de concertation avec les habitants du 8ème. Au terme de la séance, M. LELLOUCHE souhaite informer le Conseil des échanges qui ont eu lieu entre Mme HIDALGO, le Gouvernement, la presse et l'opposition parisienne au sujet de 3 dossiers importants : La fusion du département et de la Ville de Paris, la proposition de regrouper les 4 arrondissements centraux en une mairie de secteur et la déconcentration des pouvoirs du Maire de Paris par rapport aux Maires d'arrondissement. M. LELLOUCHE souhaite que des débats aient lieu au niveau des arrondissements et demande officiellement à Mme le Maire du 8€ d'organiser une large concertation sur ce sujet avec les habitants. Mme BARLIS regrette à nouveau que ce sujet n'ait pas fait partie de l'ordre du jour du Conseil d'arrondissement.

  • Vœu en Conseil de Paris sur l'ouverture nocturne des parcs et jardins

    Conseil de Paris du 15/02/2016. Vœu relatif à l'ouverture nocturne des parcs et jardins Vœu déposé par Catherine Lécuyer, Pierre Lellouche et les élus du groupe les Républicains Relatif à l'ouverture nocturne des parcs et jardins Considérant l'expérimentation qui s'est déroulée dans quatre grands parcs parisiens (parc Monceau, parc Montsouris, parc André Citroën et parc des Buttes Chaumont) entre le 2 juillet et le 30 août 2015; Considérant que 130 espaces verts parisiens sont d'ores et déjà ouverts 24/24, principalement parce qu'ils ne peuvent être fermés en raison de leur taille ; Considérant que le bilan de l'expérimentation dressé par l'adjointe au Maire atteste d'une << présence clairsemée » entre lh et 4 h du matin et d'une « fréquentation quasi nulle » entre 4h et 7 h du matin >>; Considérant que le personnel de la DEVE, dont ce n'est pas le métier d'assurer la propreté, a dû faire face à une production de déchets en hausse, notamment de bouteilles, de débris de verre sur les pelouses ainsi qu'à des épanchements d'urine et à la présence de déjections ; Considérant les nuisances générées par des occupations bruyantes de certains parcs proches des habitations (hurlements, traversées de scooters à toute heure de la nuit, etc..., Considérant la tenue d'activités illicites en toute tranquillité : Considérant les dégradations subies, notamment sur les têtes d'arrosage automatique, les végétaux, les bancs, mais aussi dans les toilettes des parcs; Considérant l'insécurité régnant dans les Parcs dont certaines parties ne bénéficient pas d'éclairage ; Considérant que la Maire de Paris a annoncé lors de ses veux l'ouverture 24 H sur 24 de 50 % des surfaces des parcs et jardins de mi-avril à mi-septembre; Considérant que l'ouverture en soirée des parcs en cas de canicule peut paraître légitime; Considérant cependant que Paris Plage ferme à minuit; Considérant que l'ouverture continue des parcs de mi-avril à mi-septembre pourrait conduire à l'installation de campements sauvages; Considérant la prolongation de l'état d'urgence et l'application de Vigipirate renforcé ; Sur proposition de Catherine Lécuyer, Pierre Lellouche et des élus les Républicains, émet le voeu: • que les mairies d'arrondissements, les Conseils de quartier et les riverains soient pleinement associés à la réflexion sur l'opportunité d'ouvrir certains parcs et jardins la nuit y compris en ce qui concerne les horaires ; • que les sites retenus à l'issue de la concertation locale ne soient pas situés à proximité immédiate des habitations ; • que les moyens de lutte contre la malpropreté, les nuisances sonores, la sécurité, l'éclairage soient adaptés aux horaires retenus par un renforcement des moyens de la DEVE, de la DPE et de la DPP.

  • Intervention en Conseil de Paris sur les subventions "genre et espace public"

    Conseil de Paris des 17-18/05/2016. Mme Catherine LECUYER. - Monsieur le Maire, mes chers collègues, ce projet de délibéré visant des subventions au titre de "genre et espace public" n'a pas manqué de nous interpeller. Sans même parler du fond du sujet, on ne peut en effet que s'interroger sur la pertinence des projets soumis à notre délibération. Il nous faut rappeler que les projets visés sont des initiatives qui s'apparentent à de la recherche en sciences sociales. Les marches exploratoires, la cartographie participative et numérique, le projet d'étude sur l'appropriation genrée de l'espace urbain sont certes à même de susciter l'intérêt de quelques chercheurs. Cependant, les implications de ces explorations en termes de politiques publiques semblent mineures. Ces recherches ne s'inscrivent pas dans une démarche d'édification de projets utiles pour la ville et les citoyens. En l'état, elles semblent en tout cas bien abstraites et ne produiront aucune retombée tangible. Si la Direction de la Démocratie, des citoyens et des Territoires a pour vocation de renforcer la cohésion sociale par des actions concrètes en faveur des citoyens, on peut légitimement se demander si la recherche en sciences sociales relève de son champ d'action. Les projets de recherches font l'objet de bourses attribuées chaque année par la Mairie. Est-ce bien le rôle de la Direction de la Démocratie que de s'immiscer dans le champ de la recherche et de l'expérimentation académique, alors même que ces projets sont d'ordre associatif et ne peuvent guère se targuer d'une quelconque crédibilité scientifique ? L'argent des contribuables parisiens est-il utilisé à bon escient, pour des projets aux implications concrètes, ou bien sert-il à financer des initiatives incertaines à l'utilité très discutable ? Ce que les Parisiens attendent de la DDCT, ce sont davantage des projets à même de fédérer les Parisiens et de les inclure de manière effective dans la vie civique et démocratique, ce ne sont pas des projets de recherches sans but précis ni implication concrète. Aussi, nous vous demandons de bien vouloir préciser quelles seront les retombées concrètes de ces projets de recherches financés par les Parisiens. Merci. M. Mao PENINOU, adjoint, président. - Merci.

  • Subvention à l'Union d'associations "La Flamme sous l'Arc de Triomphe"

    Conseil de Paris des 17-18/05/2016. 2016 DAC 404 - Subvention (17.000 euros) à l'Union d'associations "La Flamme sous l'Arc de Triomphe" M. Mao PENINOU, adjoint, président, - Nous examinons maintenant le projet de délibération DAC 404. Il s'agit d'une subvention à l'Union d'associations "La Flamme sous l'Arc de Triomphe" qui, étonnement, se trouve dans le 5e arrondissement. Madame LECUYER, vous avez la parole. Mme Catherine LECUYER. - Monsieur le Maire, mes chers collègues. Créée en 1930, "La Flamme sous l'Arc de Triomphe" est une Union d'associations qui a pour but d'organiser le ravivage quotidien de la flamme du soldat inconnu et d'entretenir la mémoire des combattants français tombés au champ d'honneur. Outre le ravivage quotidien, l'Union d'associations a la charge de l'entretien et de la surveillance du site ainsi que des cérémonies de dépôts de gerbes organisées par des Chefs d'Etat ou de hautes autorités. Aujourd'hui, "La Flamme sous l'Arc de Triomphe" se compose de 620 associations adhérentes qui peuvent participer aux cérémonies quotidiennes. Depuis quelques années, ces cérémonies sont ouvertes non plus aux seules associations d'anciens combattants, mais à l'ensemble de la Nation française, en y associant en particulier les jeunes générations. Depuis, les citoyens se relaient, provenant d'horizons divers : associations, établissements scolaires, élus, etc. Tous les soirs, ces veilleurs de La Flamme mettent leur honneur et leur fierté à être fidèles au rendez-vous. Dans l'anonymat et le désordre des embouteillages, ces citoyens bénévoles donnent de leur temps pour transmettre la flamme dans ce lieu unique et mythique devenu quasi mystique au fil des siècles. Ils rappellent à ceux qui passent, comme à l'ensemble des citoyens, que la mémoire et la transmission sont essentielles à l'édification de la communauté nationale et que nul ne saurait négliger le devoir de mémoire, ferment essentiel de la formation du sentiment national. Ils nous rappellent aussi que près de 1,5 million de Français ont donné leur vie il y a un siècle pour défendre notre territoire et préserver les valeurs qui ont façonné notre pays et que tant d'autres continuent aujourd'hui à risquer leur vie pour nous protéger. Alors que nous commémorons la bataille de Verdun qui vit le sacrifice de plus de 360.000 Français en 10 mois, soulignons que La Flamme de l'Arc de Triomphe est également un lieu de réconciliation puisque la Chancelière allemande a ravivé la flamme avec le Président de la République français et que de jeunes Français et Allemands ont participé à des séries communes. Aussi, nous nous réjouissons que la Mairie de Paris continue à apporter son soutien à cette Union d'associations pour contribuer à entretenir, raviver et faire brûler la flamme du souvenir. Je vous remercie.

  • Vœu en Conseil de Paris sur la privatisation du Parc Monceau

    Conseil de Paris des 13-14-15/06/2016. Vœu présenté par Catherine LECUYER, Pierre LELLOUCHE et les élus les Républicains Relatif à la privatisation du parc Monceau Considérant le précédent que créé la privatisation du parc Monceau par une entreprise privée pour 2000 personnes du 17/6 à 17H00 au 18/6 à midi en vue d'une opération commerciale; Considérant que le parc ne fait pas partie des "lieux de prestige" situés dans les espaces verts parisiens proposés à la location par la ville; Considérant qu'il ne figure pas non plus dans les parcs et jardins retenus par la ville pour ouvrir la nuit ce à quoi s'opposait fermement le conseil de quartier Monceau; Considérant l'article 8 de la réglementation générale des jardins et bois appartenant à la ville de Paris qui stipule que "sont interdits aux entrées et à l'intérieur des parcs et jardins et des bois les repas collectifs qui nécessitent une logistique particulière et entraînent la privatisation même partielle du site"; Considérant l'interdiction de consommation d'alcool stipulée dans ce même règlement; Considérant la prolongation de l'état d'urgence et l'application de Vigipirate renforcé; Considérant que les organisateurs assurent que le nettoyage du lieu et la sécurité seront assurés par leurs soins en collaboration avec les agents de la ville; Considérant que le Parc Monceau est un parc remarquable qui possède un patrimoine historique en mauvais état d'entretien; Considérant sa biodiversité riche mais fragile soulignée lors de la présentation du plan biodiversité 20162020; Considérant qu'aucune délibération n'a été soumise au conseil d'arrondissement et au Conseil de Paris concernant cette privatisation du Parc Monceau alors que le site Internet de l'opération précise que les organisateurs sont en contact avec la Mairie de Paris « depuis plus d'un an >>; Considérant que d'autres entreprises pourraient vouloir mener une expérience similaire que ce soit dans le parc Monceau ou dans un autre parc; Catherine LECUYER, Pierre LELLOUCHE et les élus les Républicains émettent le vœu que la maire de Paris : - clarifie sa position sur la privatisation des espaces verts parisiens et communique aux élus: .. le montant de la redevance que l'entreprise verse à la ville de Paris pour cette opération commerciale ; - le détail des mesures de sécurité prises par la mairie de Paris ainsi que par le Préfet de police pour assurer la sécurité de ces 2000 personnes et leur coût pour le contribuable parisien s'engage à refuser à l'avenir toute privatisation du parc Monceau donne les raisons pour lesquelles ni le conseil d'arrondissement du séme ni le conseil de Paris n'ont été saisis de ce sujet.

  • Intervention en Conseil de Paris sur l'opération "Paris à la belle étoile"

    Conseil de Paris des 13-14/06/2016. Madame LECUYER, vous avez la parole pour deux minutes. Mme Catherine LECUYER. - Monsieur le Maire, mes chers collègues, dans la nuit du 17 au 18 juin, un événement privé, intitulé "Paris à la belle étoile" se tiendra au parc Monceau en partenariat avec la Ville de Paris. Cet événement, que vous souhaitez nous présenter comme culturel mais qui est surtout, avouez-le, un événement commercial, réunira 2.000 personnes, munies de leur matériel de camping, tentes Quechua, sacs de couchage, pique-nique, bouchons pour les oreilles et alcools divers autorisés exceptionnellement, dans le parc fermé pour l'occasion au grand public, du vendredi 17 heures au samedi midi, et ce, au profit d'une entreprise privée. Ceci ne manque pas de soulever un certain nombre de questions évidemment. Questions dérangeantes sans doute car le courrier que Pierre LELLOUCHE, député de la 1ère circonscription vous a adressé à ce sujet, if y a plusieurs semaines, est resté sans réponse. Première remarque : le parc Monceau ne fait pas partie des lieux de prestige situés dans les espaces verts parisiens proposés à la location par la Mairie de Paris et recensés de fait sur le site de la Ville. Il ne fait pas non plus partie des parcs et jardins destinés à être ouverts la nuit cet été, les habitants du Be s'y étant formellement opposés. Dès lors l'organisation d'un tel événement a du nécessairement faire l'objet d'un accord, matérialisé par une convention. Pourtant celle-ci n'a jamais été soumise à une délibération, ni en Conseil de Paris, ni en Conseil d'arrondissement, bien que l'opération se prépare depuis un an. Nous souhaitons donc connaître les termes précis du contrat et le montant de la redevance perçue par la Ville pour cette opération commerciale, et nous nous étonnons d'une telle absence de concertation démocratique : est-il normal que les élus parisiens n'aient pas été associés à cette décision ? Par ailleurs, les organisateurs assurent que le nettoyage est la sécurité du lieu seront assurés par leurs soins, en collaboration avec les agents de la Ville de Paris. Pour autant, les coûts pour la ville, en termes de sécurisation et de remise en état du site, ont-ils été établis ? Par qui seront-ils supportés ? De plus, en plein état d'urgence, alors que nous savons que la menace de nouveaux attentats pèse sur la France, en particulier sur notre Capitale, que l'Euro 2016 mobilise nos forces de l'ordre, quelles sont les mesures prévues par vous-mêmes, ainsi que par le Préfet de police, pour l'encadrement et la sécurité des participants ? En outre, il nous revient de rappeler le caractère particulier du parc Monceau, qui bénéficie d'un patrimoine historique, et d'une flore et d'une faune remarquables. M. Bernard JOMIER, adjoint, président. - Madame LECUYER ... Mme Catherine LECUYER. - Je finis. A ce sujet, je vous rappelle qu'une réunion organisée par vos soins, le 6 avril dans le 8e, a présenté aux habitants le bilan du premier plan biodiversité de Paris, qui a mis en évidence la richesse mais aussi la fragilité des espaces présents dans le parc. Comment croire que la présence de 2.000 campeurs n'aura aucune incidence sur cette biodiversité ? Vous nous parlez de schémas de cohérence écologique, de quelle cohérence à s'agit-il ? M. Bernard JOMIER, adjoint, président. - Madame LECUYER, vous concluez, s'il vous plaît ? Vous avez largement dépassé. Mme Catherine LECUYER. - Je termine. Plus généralement, nous attirons votre attention sur les répercussions de l'organisation de cet événement qui risquent de constituer un précédent regrettable... M. Bernard JOMIER, adjoint, président - Madame LECUYER, vous concluez, s'il vous plaît. Mme Catherine LECUYER. - Je conclus. Un précédent regrettable en matière de privatisation des espaces verts parisiens. Ceux-ci doivent rester à la disposition des Parisiens et ne pas servir à la promotion d'intérêts commerciaux portés par des entreprises et des particuliers. Merci. M. Bernard JOMIER, adjoint, président. - Je vous remercie, Madame LECUYER.

  • Intervention sur l'organisation de la grande parade du jour de l'an

    Conseil de Paris des 13-14/06/2016. 2016 DAE 245 - Subvention (120.000 euros) et convention pluriannuelle 2016-2018 avec le Comité Champs-Elysées pour l'organisation de la grande parade du Jour de l'An (8e). Mme Colombe BROSSEL, adjointe, présidente. - Nous allons examiner le projet de délibération DAE 245. C'est une subvention de 120.000 et une convention pluriannuelle 2016 - 2018 avec le Comité des Champs Elysées, pour l'organisation de la grande parade du Jour de l'An. La parole est à Mme LECUYER. Mme Catherine LECUYER. - Madame la Maire, mes chers collègues, permettez-moi de saluer le travail remarquable réalisé par le Comité des Champs-Elysées. Créée en 1916, cette association assure la promotion, le prestige et la notoriété de l'avenue des Champs-Elysées et de l'ensemble de son quartier mythique. Le Comité des Champs-Elysées est au service de chacun de ses 170 membres et porte les valeurs du label Champs-Elysées en France et à l'étranger. Nous tenons à rendre hommage au travail réalisé par son équipe, en particulier son président, Jean-Noël REINHARDT, qui ne ménage pas ses efforts pour assurer le rayonnement des Champs-Elysées. Il est donc très judicieux que la mairie de Paris s'associe au travail réalisé par le Comité en participant au financement de sa parade du 1er janvier. Cependant, ce projet de délibération n'a pas manqué d'interpeller tous les élus de la majorité présents lors du dernier Conseil du 8e arrondissement. Ils se sont d'ailleurs abstenus de le voter après avoir pris connaissance des détails du budget proposé par le Comité. Il apparaît en effet que "Loisirs Associés", le prestataire principal de cette grande parade, facture le montant de sa prestation 120.000 euros, soit exactement le montant de la subvention demandée. Or, vous n'êtes pas sans connaître les liens très étroits qui unissent "Loisirs Associés", bien connu pour sa gestion du marché de Noël des Champs-Elysées, de la Foire du trône et autres manifestations, et la société "Fêtes Loisirs" qui, elle, gère la grande roue de la Concorde pour laquelle elle est actuellement en délicatesse avec l'Etat, comme de nombreux journaux s'en sont fait l'écho le mois dernier. Je vous rappelle en effet que dès la fin de 2015, le Préfet d'Ile-de-France avait fait savoir à "Fêtes Loisirs" qu'elle devait libérer la place de la Concorde fin février, en tant la grande roue installée pour la période des fêtes. Cette décision faisait suite à une recommandation de la D.R.A.C., qui veille à l'esthétique et à la conservation de cette place intégralement classée Monument historique. Or, au mépris des injonctions de l'État, cette grande roue tourne encore aujourd'hui au-dessus de la Concorde et devrait rester en place jusqu'à mi-septembre en toute illégalité donc. Aussi, il apparaît délicat que la Ville signe une convention pluriannuelle de 120.000 euros par an sur trois ans, pour cette grande parade dont le budget, conséquent repose sur la prestation d'une société dont le gérant ne respecte pas la loi et défie l'autorité des pouvoirs publics. Ne serait-il pas opportun de s'assurer dans un premier temps de la soumission de cette société à la loi ?

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