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  • Pétition | Théâtre de Guignol des Champs-Elysées : sauvegardons le petit patrimoine populaire et redonnons vie aux marionnettes !

    Depuis 2019, le théâtre de plein air du "vrai Guignol" aux Champs-Elysées, à proximité du rond-point, est à l'arrêt . Son castelet se dégrade, lentement mais sûrement… Depuis 1818, il avait pourtant fait le bonheur de nombreuses générations de jeunes Parisiens ! Depuis 6 ans, qu'a fait la Maire de Paris pour sauvegarder cet élément du petit patrimoine populaire parisien ? Depuis le temps d’une mandature, qu'a-t-elle fait pour redémarrer le spectacle vivant des Marionnettes des Champs-Élysées ? Devant tant d’immobilisme, je déposerai et défendrai moi-même un vœu lors du prochain Conseil du 8e arrondissement , le 20 mai, pour sauvegarder le patrimoine populaire de ce théâtre de Guignol et redonner vie aux marionnettes des Champs-Élysées. Je vous invite à signer - et à faire largement signer autour de vous - cette pétition pour sauvegarder le petit patrimoine populaire et redonner vie aux marionnettes du théâtre de Guignol des Champs-Elysées !

  • Pour un "choc de propreté" salutaire !

    Pour un "choc de propreté" salutaire, la Mairie de Paris doit prendre ses responsabilités ! Au cours du dernier Conseil de Paris d'avril, David ALPHAND, Conseiller de Paris élu du 16e arrondissement, a levé un lièvre : la Maire de Paris n'investit dans la propreté que 314 des 573 millions € de recettes de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, préférant mobiliser le reste pour combler ses déficits chroniques... Un "choc de propreté" est pourtant indispensable ! Je suis aujourd'hui dans un secteur du 8e qui témoigne lui aussi de la saleté généralisée dans l’arrondissement et la capitale . Depuis 2014, sous l'ère HIDALGO, Paris sombre dans la crasse et les travaux anarchiques , en raison d'un manque de volonté politique, d'une gestion budgétaire désastreuse et d'un management inefficace. Les agents municipaux sont démobilisés, certains Parisiens en sont réduits à nettoyer eux-mêmes leurs rues et de plus en plus de touristes sont frappés du "syndrome de Paris" ! Les Parisiens en ont assez ! Les Jeux Olympiques ont prouvé qu'un Paris propre est possible, à condition de le vouloir . Il est temps d'agir : renforçons le civisme, verbalisons les incivilités, mais exigeons surtout que la Mairie de Paris prenne ses responsabilités ! Pour un "choc de propreté" salutaire, il faut que la Mairie de Paris : Renforce les moyens , avec plus de ressources matérielles et humaines pour les services de la propreté. Réorganise les services , avec des horaires flexibles et une réactivité accrue. Donne plus de pouvoir aux Maires d'arrondissement , avec une autorité renforcée sur les services déconcentrés. Augmente les dotations , avec des enveloppes "souplesse propreté" plus généreuses. Accélère l'accès aux données , avec des indicateurs localisés et l'utilisation de l'IA pour optimiser les services. Et, enfin, privatise la collecte des ordures dans tous les arrondissements parisiens. Il est trop tard pour Mme HIDALGO pour bien faire. Mais dès 2026, grâce à l'alternance politique à droite que j'appelle de mes vœux, une nouvelle politique de la propreté verra le jour . Alors, ensemble, changeons Paris et rendons à notre capitale et aux Parisiens la propreté qu'ils méritent !

  • L'essentiel du Conseil de Paris d'avril 2025 - en moins de 5 minutes

    L'Hôtel de Ville de Paris vu depuis la place de l'Hôtel de Ville. Le dernier Conseil de Paris s'est tenu du mardi 8 au vendredi 11 avril. Je veux ici vous rendre brièvement compte des débats et sujets les plus emblématiques à l'ordre du jour . Loi PLM : de quoi les opposants ont-ils peur ? Alors que 91% des Parisiens sont favorables à une évolution du mode de scrutin des élections municipales à Paris afin de pouvoir élire directement leur Conseil municipal , la majorité socialo-communiste du Conseil de Paris n’en a pas moins adopté un vœu de l'Exécutif pour s'opposer à la réforme de la "loi Paris-Lyon-Marseille", un vœu voté avec le soutien de certains Conseillers de Paris du 8e arrondissement - seuls élus de droite à soutenir ainsi Mme HIDALGO. Ces opposants préfèrent-ils le confort du cliéntélisme aux exigences de la démocratie ? Aux Sénateurs maintenant d'en débattre à compter du 3 juin. Chrétiens d'Orient : protégeons la diversité religieuse en Orient ! En refusant d'accorder la citoyenneté d'honneur aux Chrétiens d'Orient en Syrie proposée par les élus de droite, tout en laissant son allié écologiste défendre un vœu pour l'accorder aux victimes civiles de la bande de Gaza, de Cisjordanie et du Liban, un vœu heureusement rejeté grâce aux élus du groupe Changer Paris, la Maire de Paris a confirmé qu'elle avait l'indignation et la solidarité sélectives . Protéger les Chrétiens d'Orient en Syrie, c'est-à-dire protéger une minorité religieuse persécutée et la diversité religieuse, c'est pourtant garantir un certain vouloir vivre ensemble au Proche-Orient qui ne devrait jamais faire les frais d'un double standard. Occupation illégale de la Gaîté Lyrique : élus et associations doivent rendre des comptes L'occupation illégale de la salle de spectacle par des clandestins pendant plusieurs mois n'a évidemment pas été rendue possible par l'opération du Saint Esprit ! Loin d'être spontanée, cette occupation a été organisée par des associations proches de la Mairie de Paris et soutenue par des élus de la majorité municipale . En conséquence, avec les élus du groupe Changer Paris, nous souhaitons que les premières ne puissent plus bénéficier du moindre euro de subvention publique et que les seconds soient fermement sanctionnés par les Parisiens dans les urnes en 2026. Non à l'exploitation cynique de la détresse des migrants ! Les élus du groupe Changer Paris ont voté contre la subvention de 100 000 € à l'ONG SOS Méditerranée . Quoique incompétente dans le domaine migratoire et sachant pertinemment que l'Etat n'a ni moyens ni solutions supplémentaires à allouer à cette politique, la Maire de Paris déclare régulièrement la capitale "ville ouverte" pour l'immigration. Résultat : les campements se multiplient sur certains axes, les rives de la Seine, le long du périphérique, etc . En aggravant sciemment un problème pour lequel ni elle ni l'Etat n'a de solution, la Ville exploite la détresse des migrants afin de faire flèche de tout bois pour attaquer politiquement le Gouvernement via la mise en cause de l'État. Un cynisme sans borne ! Subventions des associations : vite, un coup de balai ! Parmi les milliers de récipiendaires des près de 300 millions € de subventions accordés chaque année par la Mairie de Paris, de trop nombreuses associations ont un objet social très éloigné, voire sans le moindre rapport, avec les besoins des Parisiens et l'intérêt général de Paris. La Chambre régionale des comptes avait par exemple pointé en 2019 le périmètre flou de la coopération décentralisée et de l'action internationale de la Ville de Paris. N'y allons pas par quatre chemins : des centaines de subventions soutiennent des associations politiquement et / ou idéologiquement proches de la majorité municipale. Le temps est venu de donner un grand coup de balai dans ce système clientéliste , en supprimant les subventions inutiles, en réduisant les subventions aux bénéficiaires manifestement militants, en renforçant la transparence et le contrôle de la bonne utilisation par les associations des crédits budgétaires qui leur sont alloués. Unanimité pour renforcer la lutte contre les salons de massage abritant de la prostitution Lors du Conseil du 8e arrondissement du 25 mars, j'avais moi-même défendu un vœu pour que la Ville de Paris s'appuie sur la volonté exprimée par le Gouvernement - " tolérance zéro " et " fermeture de 100 % des salons de massage " - pour être force de proposition auprès de l'Etat et de la Préfecture de police de Paris afin de renforcer la lutte contre les salons de massage dissimulant de la prostitution. Je me félicite par conséquent de l'adoption à l'unanimité du Conseil de Paris du vœu de Geoffroy BOULARD allant dans le même sens. Je me réjouis même que les Conseillers de Paris élus du 8e arrondissement aient changé d'avis entre mars et avril ;-). Mme HIDALGO continue de cramer la caisse ! Avec la Maire de Paris, tout explose, les dépenses, les impôts, la dette... Seules diminuent la qualité du service municipal rendu (sécurité, propreté, etc.) et les "bonnes" dépenses, celles des véritables investissements d'avenir pour les Parisiens ! A telle enseigne que David ALPHAND, Conseiller de Paris élu du 16e arrondissement, a levé un lièvre : l'édile n'investit dans la propreté que 314 des 574 millions € de recettes de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères , préférant mobiliser le reste pour combler ses déficits chroniques. A. HIDALGO a par conséquent le maniement facile de la matraque fiscale, notamment vis-à-vis des propriétaires parisiens avec ses hausses - sans crier gare - de la taxe foncière et des frais de notaire . Dans ces circonstances caractérisées par une hausse considérable de la pression fiscale et une baisse alarmante de la qualité de vie, nombre de Parisiens font le choix de quitter la capitale. Une capitale attractive ET vivable Si Paris doit être attractive pour les activités du tourisme et des loisirs, la capitale doit d'abord et avant tout être vivable pour ses habitants. Or, aujourd'hui, des quartiers emblématiques voient leurs commerces de proximité disparaître et leurs transports en commun saturés par le surtourisme, les cafés et les bars . Pour un tourisme et des loisirs durables, qui ne scient pas la branche de la "vie parisienne" sur laquelle ils sont assis, la Ville doit préserver la qualité de vie des habitants, en élaborant une stratégie de répartition des flux touristiques et en trouvant le juste équilibre entre le dynamisme des bars-restaurants et le respect du droit au calme des riverains. Notre-Dame de Paris : une nouvelle promesse trahie ? La Maire de Paris aurait-elle trahi une nouvelle promesse, celle de contribuer à la rénovation de Notre-Dame formulée au lendemain de l'incendie de 2019 ? Pour que les Parisiens en aient le cœur net, A. HIDALGO doit maintenant communiquer de façon transparente sur l'utilisation des 50 millions € promis pour le réaménagement des abords de la cathédrale : quel est le projet final, le calendrier des travaux et l'échéancier d'engagement des sommes promises ? La gauche troque ses valeurs contre des voix La Maire de Paris s'est trouvée bien embarrassée lorsque les élus de droite, notamment David ALPHAND , ont demandé aux membres écologistes de sa majorité municipale s'ils comptaient franchir la ligne rouge d'une alliance électorale avec LFI aux prochaines élections municipales. Pour les écolos parisiens, des voix valent manifestement bien un renoncement et une compromission avec des candidats islamo-gauchistes, anti-républicains, communautaristes et démagogiques à souhait . C'est une honte !

  • Point de vue | La mobilité doit nous unir, pas nous diviser !

    Dans le cadre de l'enquête publique sur le projet de Plan local de mobilité , je déplore l'action manichéenne d'A. HIDALGO et propose trois priorités : liberté des déplacements pour tous, sécurité des piétons, lutte contre les pollutions. La mobilité est un droit fondamental, indispensable à la vie urbaine des Parisiens dans leur quotidien. Si diminuer la place de la voiture en ville pour réduire la pollution et améliorer la qualité de l'air est une ambition nécessaire, se déplacer librement pour travailler, emmener ses enfants à l’école, accéder aux soins, ne doit pas être un parcours du combattant . Une mobilité trop exclusive Mais la plupart des décisions et des actions d'Anne HIDALGO dans le domaine de la circulation et des transports préfèrent exclure certains Parisiens et poursuivre l'agenda écolo-wokiste dogmatique de son Adjoint David BELLIARD à des fins politiques, plutôt que de répondre de façon équilibrée aux enjeux de la transition écologique. La suppression et le renchérissement des places de stationnement ou encore les "gymkhanas" des nouveaux plans de circulation sont des mesures qui ne prennent pas en compte les besoins des habitants et des professionnels, et qui pénalisent en conséquence ceux qui ne peuvent se passer d'un véhicule faute d'alternatives adaptées. Cette vision manichéenne de l'Hôtel de Ville est réductrice, clivante et va à l'encontre d'une coexistence harmonieuse des différentes mobilités. Aujourd'hui, la capitale est une ville dystopique où les Parisiens "contraints" physiquement ou logistiquement se retrouvent privés d'une mobilité réservée à ceux qui peuvent se déplacer à pied, à vélo ou en transport en commun. Une ville qui exclut certains de ses habitants en oubliant que nous sommes tous, tour à tour, dans une situation d'automobiliste, de cycliste et de piéton, de validité et d'invalidité. Liberté, sécurité et commodité Paris doit rester accessible à tous et la mobilité doit nous unir. Le Plan local de mobilité (PLM) est l'occasion d'améliorer l'existant. La Mairie doit proposer un plan de circulation pragmatique, prenant en compte les besoins des habitants et des professionnels , offrant des alternatives crédibles à la voiture thermique, modernisant les infrastructures pour les piétons et les cyclistes, et aménageant des espaces pour les personnes à mobilité réduite. La Police municipale doit également renforcer la discipline sur l'espace public. La priorité doit être donnée aux plus vulnérables, les piétons, avec notamment la sanctuarisation des trottoirs . Le PLM est l'occasion de raffermir le "Code de la rue" adopté par le Conseil de Paris en 2023, aujourd'hui une simple "charte de bonne conduite", qui reste largement au milieu du gué, faute de volonté politique afin de renforcer la Police municipale et de donner la priorité aux sanctions pour faire respecter le Code de la route. Alors qu'ailleurs l'IA révolutionne déjà la vie urbaine, Paris somnole encore. Il faut réagir afin d'améliorer le quotidien des Parisiens, avec des solutions technologiques pour mesurer les flux, fluidifier le trafic, réduire les embouteillages, aider à trouver des places de stationnement et de livraison, détecter les défauts de la voirie et améliorer son entretien, vidéo-verbaliser les véhicules gênants, identifier l'origine des nuisances sonores, etc. Moins d'idéologie pour plus d'utilité La lutte contre la pollution et la transformation des modes de déplacement sont essentielles. Une mobilité durable et intelligente ne consiste pas à interdire mais à offrir des alternatives équilibrées et réalistes . La réduction des pollutions atmosphérique et sonore passe aussi par une accélération de l’électrification des véhicules et des transports publics. Favoriser le vélo et la marche doit se faire sans générer de nouvelles fractures sociales et territoriales. Encourager une mobilité plus propre implique d’accompagner les ménages et les professionnels dans cette transition, sans les pénaliser financièrement ou logistiquement. Loin des postures idéologiques et des mesures punitives, Paris doit retrouver une vision globale et concertée de la mobilité. Une ville qui fonctionne est une ville qui permet à chacun de se déplacer facilement. Nous avons besoin d’une mobilité ouverte à tous, et non réservée à quelques-uns . Paris peut être une ville durable, moderne et accessible. Mais pour cela, elle doit cesser d’exclure pour s’adapter à nouveau aux besoins de tous. Moins d'idéologie pour plus d'utilité !

  • Newsletter - mars 2025 | l'essentiel de mon actualité d'élue

    Vous trouverez ci-après l'essentiel de mon actualité d'élue au cours des dernières semaines . Au sommaire, notamment : Projet lauréat pour le réaménagement de la place de la Concorde : la confiance n'exclut pas la vigilance Conseil du 8e arrondissement du 25 mars 2025 : je vous rends compte Créons enfin un espace canin dans le parc Monceau ou à proximité pour mettre un terme à une politique de gribouille ! Tribune collective (Le Figaro) | Paris ne doit plus être une anomalie démocratique ! Fin de la décharge d'enseignement : non à une économie de court terme qui insulte l'avenir de nos enfants ! Entretien exclusif avec Roger COLLOMBA, figure du quartier des Champs-Élysées Bilan d'aujourd'hui et perspectives de demain : ensemble, changeons Paris et le 8e arrondissement ! Sans oublier les rubriques "Le chiffre" , "Le saviez-vous ?" , "L'image" , "Le 8e engagé" , "Dans les médias" et "L'agenda" . Sur ces sujets comme sur tous les autres concernant le 8e arrondissement et plus largement Paris, je reste à votre entière écoute et disposition . Vos commentaires, vos observations et vos suggestions par retour d'email sont toujours les bienvenus. N'hésitez pas, enfin, à rediffuser cette newsletter à vos proches susceptibles d'être intéressés par ces sujets. Catherine LÉCUYER Conseillère du 8e arrondissement de Paris (groupe Changer Paris) VOTRE AVIS NOUS INTÉRESSE ! Propreté, circulation, stationnement, sécurité, environnement, familles, éducation, logement, économie, solidarité, culture, sport, démocratie... Vous avez des observations ou des suggestions à formuler, ou des questions à poser, concernant votre rue, votre quartier, le 8e arrondissement ou encore Paris ? Exprimez-vous en cliquant sur le bouton ci-dessous ! Je répondrai personnellement à chacun d'entre vous. LES ACTUALITÉS Projet lauréat pour le réaménagement de la place de la Concorde : la confiance n'exclut pas la vigilance Vue d'artiste et du ciel du projet lauréat pour le réaménagement de la place de la Concorde (Crédit photo : Philippe Prost, architecte AAPP © Jeudi Wang © adagp, 2025). L'équipe et le projet lauréats pour le réaménagement de la place de la Concorde sont désormais connus  : ce seront ceux de l'architecte-urbaniste Philippe PROST et du paysagiste Bruel DELMAR. Leur projet va dans le sens de 3 des 4 critères ou exigences que j'avais appelé la Maire de Paris à respecter  dans le cadre du réaménagement de la plus vaste et emblématique des places royales de la capitale : un réaménagement d'abord et avant tout à vocation historique et patrimoniale  ; une végétalisation basse et à très haute qualité environnementale  d'une partie de la place ; l'interdiction des occupations événementielles commerciales  de la place, de sorte de n'y autoriser que des occupations non commerciales et d'intérêt national. Lire la suite Conseil du 8e arrondissement du 25 mars 2025 : je vous rends compte Nous avons tenu mardi 25 mars 2025 notre 33e Conseil du 8e arrondissement de la mandature . Vous trouverez ici l'ordre du jour initial de la séance et ci-dessous un compte rendu synthétique de mes principales interventions. Sommaire Régulation des meublés touristiques : il n'est jamais trop tard pour mieux faire Plus de méthode et de transparence pour la biodiversité Conservons la publicité pour financer la restauration du patrimoine monumental parisien Lutte contre les salons de massage abritant de la prostitution : la Ville de Paris doit faire plus Avenir du 25-27 rue de Constantinople : la Mairie doit communiquer de façon transparente Lire la suite Créons enfin un espace canin dans le parc Monceau ou à proximité pour mettre un terme à une politique de gribouille ! Aujourd'hui, la situation des chiens dans les espaces verts du 8e arrondissement n'est satisfaisante pour personne, ni pour les usagers, ni pour les propriétaires de chiens . Certains usagers se plaignent que des chiens troublent leur tranquillité, voire leur sécurité, et qu'ils ne soient pas toujours tenus en laisse par leurs propriétaires, gambadant alors librement sur les pelouses. D'autres usagers, les propriétaires de chiens, se plaignent que des espaces verts du 8e ne soient pas accessibles aux chiens tenus en laisse et qu'aucun espace ne leur soit dédié dans l'arrondissement. Chacun de ces différents usagers considèrent que les Agents des espaces verts de la Ville de Paris devraient agir différemment, les uns souhaitant qu'ils verbalisent davantage, les autres souhaitant qu'ils verbalisent moins. Le statu quo doit donc être modifié pour rapprocher et réconcilier les intérêts - également légitimes - des uns et des autres. Lire la suite Tribune collective (Le Figaro) | Paris ne doit plus être une anomalie démocratique ! Dans un texte collectif que j'ai cosigné, une quarantaine d’élus et cadres Les Républicains de la capitale soutiennent la proposition de loi dite "PLM" qui prévoit de changer le mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille. Le vote par arrondissement altère le lien entre les citoyens et l’édile, estimons-nous. Cette tribune a été publiée par Le Figaro le 18 mars 2025 . Lire la suite Source : étude réalisée par Ifop-Fiducial pour Le Figaro et Sud Radio. Fin de la décharge d'enseignement : non à une économie de court terme qui insulte l'avenir de nos enfants ! C'est l'une des (nombreuses) victimes collatérales de la fuite en avant budgétaire de la Mairie de Paris : depuis 2019, la Ville ne verse plus à l'Etat les compensations financières qui permettaient, depuis 1982, de remplacer 95% des directeurs d'école à Paris pour les décharger d'enseignement et leur permettre ainsi de se concentrer sur leurs responsabilités administratives et managériales, et donc sur la qualité de la gestion, du fonctionnement et de l'enseignement des établissements scolaires. Lire la suite MISE A JOUR Mardi 18 mars, le ministère de l’Éducation nationale a finalement annoncé un "moratoire sur les suppressions de décharges d’enseignement prévues à la rentrée 2025" pour les directeurs d’écoles parisiens. Aucun directeur d’école parisienne ne devrait donc faire classe aux enfants à partir de la rentrée prochaine. Entretien avec Roger COLLOMBA, figure du quartier des Champs-Élysées Depuis 1987, Roger COLLOMBA ouvre tous les jours son studio "Photo Synthèse" dans la "Galerie des Champs" au 84 de l'avenue des Champs-Élysées . Il y vit aussi puisqu'il habite au-dessus de sa boutique. Il est donc une figure et une mémoire du quartier. Je me suis entretenue avec lui, sur place, le 11 mars 2025. Nous avons notamment échangé sur l'évolution du quartier, le phénomène d'éviction des commerces culturels, ou encore le projet "Réenchanter les Champs-Élysées". Voir la suite Bilan d'aujourd'hui et perspectives de demain : ensemble, changeons Paris et le 8e arrondissement ! À l'approche des élections municipales, les Parisiens aspirent à un véritable changement après 25 ans de gestion socialo-communiste . Ils veulent une ville plus propre, plus sûre et plus accueillante pour tous. Une ville qui préserve son patrimoine tout en se tournant vers l’avenir, en anticipant les défis climatiques avec des actions concrètes pour un cadre de vie durable et serein. Enfin, ils attendent une gestion financière responsable, après des années de dépenses incontrôlées et d’augmentation des impôts. Lire la suite LE CHIFFRE 25 millions, c'est le montant de l'indemnité de rupture du contrat Autolib' que les contribuables parisiens vont devoir verser au groupe Bolloré par la faute de la Maire de Paris . En 2018, Anne HIDALGO avait en effet décidé de résilier le contrat Autolib' avec le groupe Bolloré en raison de désaccords financiers et de l'accumulation d'un déficit prévisionnel important. Cette décision avait entraîné l'arrêt du service de voitures électriques en libre-service dans la capitale et conduit à des litiges judiciaires concernant les indemnisations demandées par le groupe Bolloré. LE SAVIEZ-VOUS ? Habitants, contribuables, commerçants, chaque voix peut faire la différence ! Chacun d'entre nous connaît à Paris des habitants, des non résidents et des commerçants qui sont électeurs ailleurs, en province . En mars 2026, c'est pourtant dans la capitale que leur vote sera le plus utile pour améliorer leur cadre et leur qualité de vie et de travail du quotidien. Si tous les habitants de Paris peuvent évidemment s'inscrire sur les listes électorales parisiennes, les contribuables non résidents et les commerçants le peuvent aussi, à certaines conditions . L'attache peut en effet être établie par d'autres moyens que le domicile ou la résidence. Ainsi peuvent s'inscrire sur les listes électorales à Paris : les contribuables redevables d’une des contributions ou impôts directs de la Ville de Paris pour la 2e année consécutive : taxe d’habitation, taxe foncière sur les propriétés bâties, taxe foncière sur les propriétés non bâties, cotisation foncière des entreprises ; les commerçants qui possèdent pour la 2e année consécutive la qualité de gérant ou d’associé majoritaire ou unique d’une société assujettie aux impôts à Paris. L'inscription sur les électorales parisiennes s'effectue par internet, auprès de l'une des 17 Mairies d'arrondissement ou par courrier . Pour en savoir plus : https://www.paris.fr/pages/elections-fonctionnement-et-inscription-6354 L'IMAGE Liberté pour Boualem SANSAL - maintenant !  J'ai participé mardi 25 mars au rassemblement appelant à la libération de Boualem SANSAL sur la place Edouard Herriot à proximité immédiate de l'Assemblée nationale . La quasi-totalité des groupes politiques de la chambre basse étaient représentés, à l'exception de LFI, pour dénoncer l'emprisonnement arbitraire de l'écrivain et le simulacre de procès en cours qui devait aboutir à la condamnation d'un homme libre. La Ville de Paris privée de marge de manœuvre financière pour investir dans l'avenir Le graphique de l'échéancier d'amortissement de la dette bancaire et obligataire de la Ville de Paris confirme le fait qu'elle va être privée de toute marge de manœuvre financière pour investir dans l'avenir, notamment pour investir dans l'indispensable lutte contre le réchauffement climatique... LE 8E ENGAGÉ La mobilité pour tous les Parisiens ! Le 11 mars, nous étions plusieurs centaines de Parisiens - parmi lesquels des habitants du 8e arrondissement - à avoir répondu présents pour participer à l'atelier du groupe Changer Paris sur le thème "Se déplacer à Paris : pour une ville à portée de tous ", autour de Rachida DATI, Présidente du groupe Changer Paris, avec notamment Dominique FARRUGIA, producteur et réalisateur, Xavier HORENT, Déléguée général de Mobilians, et David ALPHAND, Conseiller de Paris élu du 16e arrondissement. Qu'ils soient des piétons, des cyclistes, des personnes à mobilité réduite, des familles, des commerçants ou des artisans, tous les Parisiens et les usagers de Paris exigent qu'il soit mis un terme à l'anarchie qui prévaut depuis 10 ans dans l'espace public de la capitale. Je retiens 3 principales propositions sur cet enjeu de la vie quotidienne pour notre futur projet municipal : donner la priorité aux piétons et aux PMR sur tous les autres usagers de l'espace public, protéger la circulation des bus et utiliser l’IA pour fluidifier le trafic . Aux côtés des Mères de l'Espoir le vendredi 21 mars 2025 Depuis le 17 novembre 2023, les Mères de l'Espoir se réunissent chaque vendredi sur le Parvis des Droits de l'Homme, Place du Trocadéro, à Paris, pour demander la libération des femmes et des hommes encore retenus en otage par le Hamas dans la bande de Gaza. Le 21 mars 2025, j'ai lu un texte pour sensibiliser au sort des otages . DANS LES MÉDIAS Solène VARY, "En finir avec la ville minérale et bétonnée : avec sa consultation sur les rues-jardins, la mairie de Paris accélère sa politique antivoiture" , Le Figaro , 23 mars 2025 L'AGENDA Jeudi 3 avril 2025 20 h à 21 h | Hôtel de la Marine : Un concert pour les yeux - clavecin oculaire. En savoir plus. Jeudi 3 au dimanche 6 avril 2025 | Grand Palais : première exposition du Fonds d'art contemporain à Art Paris 2025. En savoir plus. Mardi 8 avril à vendredi 11 avril 2025 | Mairie de Paris : Conseil de Paris. Mardi 20 mai 2025 19 h | Mairie du 8e arrondissement : Conseil du 8e arrondissement*. Mardi 3 juin à vendredi 6 juin 2025 | Mairie de Paris : Conseil de Paris. Mardi 17 juin 2025 19 h | Mairie du 8e arrondissement : Conseil du 8e arrondissement*. Mardi 1er juillet à vendredi 4 juillet 2025 | Mairie de Paris : Conseil de Paris. * Les séances du Conseil du 8e arrondissement se tiennent à la Mairie du 8e arrondissement et sont ouvertes au public.

  • Projet lauréat pour le réaménagement de la place de la Concorde : la confiance n'exclut pas la vigilance

    Vue d'artiste et du ciel du projet lauréat pour le réaménagement de la place de la Concorde (Crédit photo : Philippe Prost, architecte AAPP © Jeudi Wang © adagp, 2025). L'équipe et le projet lauréats pour le réaménagement de la place de la Concorde sont désormais connus : ce seront ceux de l'architecte-urbaniste Philippe PROST et du paysagiste Bruel DELMAR. Leur projet va dans le sens de 3 des 4 critères ou exigences que j'avais appelé la Maire de Paris à respecter ( ici , ici et ici ) dans le cadre du réaménagement de la plus vaste et emblématique des places royales de la capitale : un réaménagement d'abord et avant tout à vocation historique et patrimoniale ; une végétalisation basse et à très haute qualité environnementale d'une partie de la place ; l'interdiction des occupations événementielles commerciales de la place, de sorte de n'y autoriser que des occupations non commerciales et d'intérêt national. Mon 4e critère, celui de la conservation de la circulation giratoire, par souci de préservation de la symétrie de l'aménagement et des usages de la place, est tout de même à moitié satisfait par le projet de l'équipe lauréate. Certes, ce dernier prévoit la future circulation motorisée sur le seul côté Ouest de la place, à l'instar de l'existant depuis le "Village Rugby" de 2023 - un nouvel exemple de la "politique du fait accompli" de la Maire de Paris. Mais le projet ne modifie pas l'aménagement symétrique de la place puisque la circulation non motorisée s'effectuera sur le côté Est. Ainsi la place conservera-t-elle son bel équilibre harmonieux auquel je suis attachée. Ceci étant, il y a parfois loin de la coupe aux lèvres et nous sommes échaudés par certains précédents, à l'instar du réaménagement de la place de la Madeleine livrée en 2019. Par conséquent, je veille et continuerai de veiller au grain sur plusieurs aspects décisifs du projet lauréat : la qualité du mobilier urbain et de la végétalisation ; le bon entretien et le bon usage des pelouses et des surfaces minérales - pour éviter une évolution de type Champ-de-Mars... ; le respect du principe de la non-occupation événementielle commerciale de la place. La place de la Concorde est l'une des cinq places royales parisiennes, la plus vaste et emblématique de la capitale . Elle est intégralement classée Monument historique depuis 1937 et située dans le périmètre des rives de la Seine lui-même inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO. Riche d'une histoire qui se confond souvent avec celle de la France, la place a notamment été le lieu principal des exécutions publiques pendant la Révolution française, dont celles de Louis XVI et de Marie-Antoinette d'Autriche. La place a changé de nom au gré des soubresauts de la vie politique nationale : place Louis XV, place de la Révolution, place de la Concorde, place Louis XVI et, de nouveau, place de la Concorde depuis 1830. Les prochaines étapes du réaménagement sont les suivantes : les études de conception et les sondages archéologiques seront lancés dès avril 2025 ; les travaux démarreront fin 2025 - début 2026. Le budget prévisionnel du réaménagement s'élève entre 36 et 38 millions d'euros . Vue d'artiste du projet lauréat pour le réaménagement de la place de la Concorde après rénovation (Crédit photo : Philippe Prost, architecte AAPP © Jeudi Wang © adagp, 2025). Le communiqué de presse diffusé par la Ville de Paris le 27 mars 2025 :

  • Entretien avec Roger COLLOMBA, figure du quartier des Champs-Élysées

    Depuis 1987, Roger COLLOMBA ouvre tous les jours son studio "Photo Synthèse" dans la "Galerie des Champs" au 84 de l'avenue des Champs-Élysées. Il y vit aussi puisqu'il habite au-dessus de sa boutique. Il est donc une figure et une mémoire du quartier. Je me suis entretenue avec lui, sur place, le 11 mars 2025. Nous avons notamment échangé sur l'évolution du quartier, le phénomène d'éviction des commerces culturels, ou encore le projet "Réenchanter les Champs-Élysées".

  • Tribune collective (Le Figaro) | Paris ne doit plus être une anomalie démocratique !

    "La révision par le Parlement de la loi PLM est emblématique". Dans un texte collectif que j'ai cosigné, une quarantaine d’élus et cadres Les Républicains de la capitale soutiennent la proposition de loi dite "PLM" qui prévoit de changer le mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille. Le vote par arrondissement altère le lien entre les citoyens et l’édile, estimons-nous. Cette tribune a été publiée par Le Figaro le 18 mars 2025 . La démocratie représentative traverse une crise profonde dans notre pays et la démocratie locale n’est plus épargnée. Défiance des électeurs à l’égard de leurs représentants, déprime des maires livrés à eux‑mêmes, multiplication des agressions à l’encontre des élus, abstention galopante aux élections… les symptômes du mal sont malheureusement connus. Non seulement Paris ne fait pas exception à cette dégringolade, mais une particularité y nourrit le recul citoyen : la fameuse loi PLM (pour Paris, Lyon, Marseille). Dans la capitale, un système à double détente altère le lien de proximité entre les citoyens et le maire de Paris. Le vote par arrondissement y précède la désignation du maire de la ville par le Conseil de Paris. À chaque scrutin municipal, ce hiatus provoque l’incompréhension d’une majorité d’électeurs. Il entretient aussi le sentiment d’une inutilité du bulletin de vote. En effet, déposer un bulletin supplémentaire dans l’urne restera très souvent sans incidence notable sur la répartition des conseillers de Paris. Au lendemain de l’élection, la perversion du système continue de saper le sens de l’intérêt général : dans la conduite de ses politiques municipales, le maire de Paris peut ainsi être tenté de récompenser les arrondissements lui ayant apporté leur soutien… et de sanctionner les autres. Salubrité démocratique Par un étrange retournement d’argumentation, ceux qui souhaitent aujourd’hui remettre à l’endroit le mode de scrutin de la capitale, et offrir à Paris un système électoral plus juste, sont soupçonnés de tripatouillage. Or, s’il y a lieu de parler de manigance, c’est bien au contraire pour caractériser l’inspiration initiale de la loi PLM. Adopté en 1982, ce texte dérogatoire au droit commun visait à faciliter l’élection de Gaston Defferre à Marseille. De fait, l’objectif a été parfaitement atteint, puisque celui‑ci a même triomphé avec un nombre total de voix inférieur à son concurrent. Paris n’est pas non plus passée loin de cette aberration, Anne Hidalgo devenant maire en 2014 après avoir été battue dans son propre arrondissement. Dans ces conditions, on comprend les arrière-pensées des plus farouches opposants à l’alignement sur le même mode de scrutin que toutes les autres communes de France. Certaines oppositions sont tout aussi attendues, dès lors que le changement prévu remet en question des rentes de situation. De manière évidente, il apparaît parfaitement illusoire d’imaginer que le système parisien puisse s’autoréformer. C’est pourquoi, loin d’être anecdotique, la révision par le Parlement de la loi PLM est au contraire emblématique. L’enjeu n’est pas partisan, qui d’ailleurs pourrait préjuger du résultat des élections demain à Paris, même avec un changement des règles du jeu ? Il relève en revanche d’un esprit de salubrité démocratique : garantir le principe fondamental qu’"un électeur égale une voix" comme dans toutes les communes de France. Volonté réformatrice Un consensus écrasant se dégage : 88 % des Marseillais réclament l’application de ce principe, 81 % des Lyonnais et assurément tout autant de Parisiens. Il faut les entendre. Le vote de cette révision représente un test grandeur nature de la volonté réformatrice des forces politiques. En tant que « Républicains » (LR) de Paris, nous connaissons l’attachement de notre famille politique à cette ville. Depuis l’élection du maire de Paris au suffrage universel en 1977, la droite parisienne a tant apporté à la capitale qu’elle ne peut qu’avoir à cœur de tourner maintenant la page d’une anomalie démocratique choquante. Les signataires David Alphand , coprésident du groupe Changer Paris Jean-Pierre Lecoq , maire du 6e arrondissement, conseiller régional Nelly Garnier , vice-présidente Les Républicains, membre du bureau politique et de la commission nationale d’investiture, conseillère de Paris, conseillère régionale Inès de Raguenel , vice-présidente du groupe Changer Paris, conseillère de Paris, membre du bureau politique des Républicains Habib Shoukry , vice-président de la fédération Les Républicains de Paris, conseiller régional, conseiller d’arrondissement Jean-Christophe Martin , conseiller d’arrondissement, secrétaire départemental adjoint de la fédération Les Républicains de Paris Corinne Atlan-Tapiero , conseillère d’arrondissement Véronique Baldini , conseillère de Paris Alexandre Barrat , conseiller d’arrondissement Antoine Beauquier , conseiller de Paris Anne Biraben , vice-présidente du groupe Changer Paris, conseillère de Paris Philippe Bouchet , conseiller d’arrondissement, chargé de la vie économique, de l’emploi, de l’apprentissage et du tourisme Dominique Boyajean , conseiller d’arrondissement Florent Brunetti , candidat aux élections législatives de 2024 Marguerite Chevreul , adjointe au maire, chargée des affaires sociales, intergénérationnel et aux relations avec les cultes François-Marie Didier , conseiller de Paris Éric Ehlers , conseiller d’arrondissement Mireille Estienne , conseillère d’arrondissement Charles Flobert , adjoint au maire chargé de la sécurité et de la prévention de la délinquance Josiane Gaude , adjointe à la maire, chargée de la coordination de l’action municipale, de toutes les questions relatives aux commerçants, aux relations avec les usagers et aux anciens combattants Anne Giudicelli , conseillère d’arrondissement Rudolph Granier , vice-président du groupe Changer Paris, conseiller de Paris Chantal Lambert-Burens , première adjointe au maire, chargée de la petite enfance, du cadre de vie, des parcs et jardins et de la santé environnementale Catherine Lécuyer , conseillère d’arrondissement Sophie Mallet , conseillère d’arrondissement Franck Margain , conseiller de Paris Paul Maria , conseiller d’arrondissement, délégué au développement économique et commercial Pierre Menuet , adjoint au maire, chargé du commerce et de l’artisanat Angélique Michel , conseillère d’arrondissement Valérie Montandon , conseillère de Paris, conseillère régionale Aurore Mouysset-Nozerand , conseillère d’arrondissement Jean-Baptiste Olivier , vice-président du groupe Changer Paris, conseiller de Paris Aurélie Pirillo , conseillère de Paris Bénédicte Renhas , conseillère d’arrondissement, déléguée à la solidarité et aux associations caritatives Julien Rouet , conseiller d’arrondissement Valentine Serino , déléguée du 9e arrondissement, candidate aux élections législatives de 2024 Antoine Sigwalt , conseillère d’arrondissement Jérôme Sterkers , membre de la commission nationale des recours des Républicains Christel Toriello , conseillère d’arrondissement Aurélien Véron , porte-parole du groupe Changer Paris, conseiller de Paris Voir ma précédente prise de position en faveur d'un changement de mode de scrutin à Paris : Point de vue | Changeons de mode de scrutin à Paris pour plus de démocratie et moins de clientélisme dans la capitale

  • Conseil du 8e arrondissement du 25 mars 2025 : je vous rends compte

    Nous avons tenu mardi 25 mars 2025 notre 33e Conseil du 8e arrondissement de la mandature . Vous trouverez ici l'ordre du jour initial de la séance et ci-dessous un compte rendu synthétique de mes principales interventions. J'ai défendu deux vœux, posé une question orale et concentré mes principales interventions sur les dossiers que je considère être prioritaires pour les habitants du 8e et pour l'arrondissement. Sommaire Régulation des meublés touristiques : il n'est jamais trop tard pour mieux faire Plus de méthode et de transparence pour la biodiversité Conservons la publicité pour financer la restauration du patrimoine monumental parisien Lutte contre les salons de massage abritant de la prostitution : la Ville de Paris doit faire plus Avenir du 25-27 rue de Constantinople : la Mairie doit communiquer de façon transparente Régulation des meublés touristiques : il n'est jamais trop tard pour mieux faire Je suis d'abord intervenue sur la délibération 2025 DLH 106 concernant la modification du règlement municipal fixant les conditions de délivrance des autorisations visant la location de locaux à usage commercial en meublés de tourisme. Il n'est jamais trop tard pour mieux faire et je veux soutenir toutes les initiatives allant dans le sens de la régulation de la location meublée touristique saisonnière par les professionnels à Paris . J'ai donc voté pour cette délibération afin d'encourager la Ville de Paris à se mobiliser, enfin, sérieusement. Dans le cas d'espèce, la Ville voulait modifier le règlement municipal fixant les conditions de délivrance des autorisations visant la location de locaux à usage commercial en meublés de tourisme, pour tenir compte de l'entrée en vigueur du nouveau Plan local d'urbanisme bioclimatique (PLUb) adopté en novembre 2024. A la bonne heure ! La Mairie de Paris a trop longtemps mené une politique touristique court-termiste du laisser-faire vis-à-vis des locations saisonnières , aggravant par son immobilisme les difficultés d'accès des Parisiens au logement. Pendant qu'elle préférait encadrer les loyers des propriétaires-bailleurs, elle laissait Airbnb se développer jusqu'à faire de la capitale son premier marché mondial, asséchant l'offre de logements et renchérissant les prix. Les effets pervers des locations meublées touristiques saisonnières, et plus largement du sur-tourisme, sur les habitants et la vie locale à Paris sont pourtant connus . La raréfaction de l'offre de logements en location de moyenne ou de longue durée augmente les coûts moyens du loyer, générant un phénomène de gentrification et d'éviction des résidents les plus modestes. La coexistence entre la location d'habitation et la location touristique génère de nombreux conflits d'usage. La "touristification" de l'activité économique exerce un effet dissolvant sur le tissu commercial et social des quartiers, contribuant à l'ubérisation de l'économie et des modes de consommation, au premier rang desquels la livraison à domicile aux dépens du commerce de bouche. Enfin, l'afflux de touristes met sous pression les infrastructures de transports et la gestion de certains services publics. Trop d'arbitrages politiques continuent d'être rendus en faveur des touristes contre les Parisiens . La création de la Zone à Trafic Limité (ZTL) Paris Centre accentue la touristification de l'économie et de l'habitat des arrondissements centraux. Si la réduction de la circulation des habitants est un totem pour la Maire, celle des autocars de tourisme reste manifestement un tabou pour elle. Idem avec la fiscalité. Pour renflouer les caisses municipales, Mme HIDALGO a renié ses promesses, augmentant les droits de mutation, les tarifs des services municipaux, ceux du stationnement, la taxe foncière, etc. Seule la taxe de séjour acquittée par les touristes est restée basse, en comparaison avec d'autres capitales touristiques. Or, cette taxe a très précisément vocation à ne pas faire supporter aux seuls contribuables parisiens les frais liés à l'activité touristique du territoire. Pour essayer de préserver les équilibres avec la vie locale, la Ville de Paris a certes mis tardivement en place quelques mesures. Mais elles sont jusqu'à présent timides . Le PLUb interdit les nouveaux meublés touristiques de loueurs professionnels dans les zones d'hyper-concentration touristique qui souffrent d'un déficit de logements. Mais cette interdiction ne prévoit pas d'objectifs chiffrés. Il est donc souhaitable d'aller plus loin dans la régulation des locations meublées touristiques saisonnières par les professionnels. Et c'est possible puisque d'autres capitales touristiques l'ont fait . Pour lutter contre les comportements de certains professionnels de l'immobilier, de plus en plus de Parisiens réclament l'instauration de quotas quartier par quartier. Les pouvoirs de réglementation des élus locaux devraient aussi être élargis. Enfin, il faudrait prévoir un avantage fiscal accordé aux locations classiques nues par rapport aux locations touristiques meublées. Ces mesures sont indispensables pour un tourisme véritablement durable à Paris , un tourisme " qui tienne pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux, actuels et futurs, répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels de l’environnement et des communautés d’accueil ", suivant la définition de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT). L'enjeu est finalement celui de la ville que nous voulons. Pour ma part, je veux une ville qui garde sa culture et ses habitants , c'est-à-dire les Parisiens et le mode de vie "à la parisienne", lesquels, avec le patrimoine culturel matériel, sont à la source même du succès touristique de notre capitale. Nul doute que la vision du tourisme à Paris sera un thème de la prochaine campagne des élections municipales et une responsabilité du futur Maire de la capitale. Plus de méthode et de transparence pour la biodiversité Je suis ensuite intervenue sur la délibération 2025 DEVE 1 relative au nouveau "Plan Biodiversité 2025-2030 de Paris" ( tome 1 , tome 2 , tome 3 ) . Ce nouveau Plan a vocation à renforcer les actions de la Ville en faveur 1/ de la protection de la faune et de la flore et 2/ du développement de la place de la nature en ville. C'est le troisième plan en faveur de la biodiversité après ceux de 2011 et 2018. Structuré en 5 focus, 3 axes, 20 objectifs et 84 actions opérationnelles, le Plan est accompagné de déclinaisons locales, arrondissement par arrondissement. Dans le 8e arrondissement, la Mairie de Paris et la Mairie du 8e portent 5 projets : la création une cour oasis à l'école polyvalente Monceau-de-Funès ; le renforcement des corridors urbains de biodiversité sur l'avenue de Wagram et dans le secteur entre le parc Monceau et la place de l'Europe ; la création d'un espace de refuge pour la biodiversité dans le jardin de la Mairie du 8e arrondissement ; la mise en place d'une formation à la biodiversité à destination des agents municipaux et des acteurs qui interviennent sur l'espace public du 8e arrondissement ; et la mise en place d'actions de sensibilisation à la biodiversité dans les écoles de l'arrondissement. Nous le savons, la biodiversité est indispensable à Paris et pour les Parisiens . Elle abaisse localement la température, redistribue de la fraîcheur, diminue de 30% l'évaporation du sol, favorise l'infiltration des eaux de pluie et réduit la réverbération terrestre. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles je propose un espace vert au 25-27 rue de Constantinople… Si le Plan met l'accent de façon positive sur la végétalisation de la superficie non bâtie de Paris et la création de corridors de biodiversité, j'ai exprimé toutefois plusieurs critiques et réserves : La Mairie de Paris ne communique pas de bilan sur le précédent "Plan Biodiversité 2018-2024". Elle ne communique aucune information sur le financement et la planification des projets proposés. Elle ne communique pas de méthodologie sur le suivi de la mise en œuvre des projets. Je m'interroge aussi sur la concurrence des plans stratégiques et des priorités municipales, par exemple avec le Plan Climat, le risque étant que les objectifs du nouveau Plan Biodiversité s'en trouvent relégués par d'autres. J'ai enfin voulu profiter de mon intervention pour évoquer la votation du 23 mars "pour ou contre végétaliser et rendre piétonnes 500 nouvelles rues" à Paris . Oui, bien sûr, végétaliser Paris est l'une des mesures indispensables pour améliorer le cadre et la qualité de vie dans la capitale, d'autant que les canicules et les vagues de chaleur y sont la manifestation la plus perceptible du réchauffement climatique, comme l'a rappelé le rapport de la récente mission d'information et d'évaluation du Conseil de Paris "Paris à 50°C". Mais si la végétalisation des rues de Paris est indispensable, la piétonnisation systématique, elle, ne l'est pas . Oui à la végétalisation nécessaire mais non à l'anti-automobilisme primaire qui revient à fermer à la circulation générale 500 des 6 000 rues de Paris (soit plus de 8%) et à supprimer 10 000 des 110 000 places de stationnement sur voirie de la capitale (soit plus de 9%). C'est l'illustration emblématique d'une politique municipale plus "anti-voiture" que "pro-écologie", le tout pour la somme astronomique de 250 millions € (= 500 rues x 500 000 € l'unité) et sans réaliser la moindre étude d'impact permettant d'éclairer le vote des Parisiens ! Sans oublier le coût de l'organisation de la votation elle-même, 400 000 €, soit plus de 7 € par vote exprimé... En dépit de ces réserves, j'ai voté pour ce nouveau Plan Biodiversité. Conservons la publicité pour financer la restauration du patrimoine monumental parisien Mon premier vœu visait à ce que la majorité municipale ne renonce pas, sous la pression de ses alliés écologistes qui remontent au créneau à ce sujet, au financement par la publicité commerciale de tout ou partie des chantiers de restauration du patrimoine monumental parisien, y compris ceux de l'église de la Madeleine et de l'église Saint-Augustin Les recettes générées par la publicité commerciale ont permis de financer les chantiers de restauration de 8 monuments patrimoniaux parisiens à hauteur de 24 millions € depuis 2017 . Les bâches publicitaires ont par exemple permis de financer à hauteur de 9,8 millions € les travaux de restauration de la façade principale de l'église de la Madeleine, via trois opérations distinctes en 2021, 2022 et 2023, ainsi que le tiers des 4,7 millions € consacrés à la restauration de la façade principale de l'église Saint-Augustin. Elles ont aussi permis de financer des travaux de restauration pour l'église Saint-Eustache, l'église de la Sainte-Trinité, Notre-Dame de Lorette ou encore l'Hôtel de la Marine. La publicité au service du patrimoine . La mise en place de bâches publicitaires est autorisée depuis la mise en œuvre de l’article L 621-29-8 du code du patrimoine créé en 2007 pour financer la restauration du patrimoine. C'est à partir de 2016 que la Ville de Paris a décidé de recourir aux bâches publicitaires commerciales pour contribuer au financement des travaux de restauration du patrimoine monumental dont elle est propriétaire. Ainsi avions-nous adopté lors du Conseil de Paris de juillet 2016 la délibération 2016 DAC 524 "Convention d’occupation du domaine public relative à l’installation et à l’exploitation d’un espace d’affichage sur l’échafaudage de restauration de l’église de La Madeleine (8è)". Toutefois, les membres du groupe Les Écologistes veulent mettre un terme à la publicité commerciale pour financer des chantiers de restauration du patrimoine monumental parisien . Ils reprochent aux autres composantes de la majorité municipale une soi-disant "contradiction", en maintenant la possibilité de financer la restauration du patrimoine monumental parisien grâce à la publicité commerciale, tout en ayant récemment décidé de réduire progressivement cette publicité commerciale dans l'espace public à l'occasion du renouvellement du contrat de concession des mobiliers urbains d'information. Extrait de l'article du journaliste du Parisien Alexis BISSON "Fontaine Saint-Michel, Madeleine… À Paris, les bâches publicitaires ont rapporté 24 millions d’euros" publié le 5 mars 2025. La Ville de Paris n'en reste pas moins propriétaire d'un ensemble patrimonial composé de 96 édifices, 40 000 œuvres d'art et 130 orgues, dont l'entretien et la rénovation sont coûteux . Or, la dette de la Ville de Paris atteindra 12 milliards € à la fin de l'année 2026, une situation qui invite à des mesures d'économies pour rééquilibrer le budget sans augmenter les impôts, en réduisant les dépenses de fonctionnement et en contenant certaines dépenses d'investissement. Dans cette perspective, le financement par la publicité commerciale permet de mener des chantiers de restauration du patrimoine monumental parisien en faisant moins, peu ou pas appel au financement par l'impôt des contribuables. Il est donc la condition sine qua non, en l'état dégradé des finances municipales, d'un patrimoine durable. Pour mémoire, les travaux complémentaires indispensables pour la restauration de l'ensemble des autres façades de l'église de la Madeleine (Nord, Ouest et Est) sont évalués à 19 millions € . En l'état des finances municipales, le financement de ces travaux complémentaires devra probablement faire appel à la publicité commerciale pour compléter les 5 millions € déjà financés par le généreux legs universel consenti par Amélie DAOUT . Enfin, les travaux de l'église Saint-Augustin se poursuivent eux aussi, avec notamment la restauration des façades et des toitures basses du boulevard Malesherbes. La majorité municipale a reconnu que les Écologistes mènent un combat politique contre la politique commerciale, y compris celle dédiée au financement de la restauration du patrimoine monumental parisien. Tout en reconnaissant l'existence du combat politique mené par les Écologistes contre la publicité commerciale, y compris pour la restauration du patrimoine monumental parisien, la majorité municipale a préféré ergoter sur des aspects juridiques et faire confiance au "bon sens" des Écologistes et voter contre mon vœu ... Lutte contre les salons de massage abritant de la prostitution : la Ville de Paris doit faire plus Mon second vœu visait à ce que la Ville de Paris soit force de proposition afin de renforcer la lutte contre les salons de massage dissimulant de la prostitution . Je suis régulièrement intervenue sur ce sujet ces dernières années. La ministre déléguée chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes a récemment annoncé que la fermeture des salons de massage abritant de la prostitution devenait une priorité du gouvernement . L'objectif de l’offensive administrative et judiciaire du gouvernement est désormais la tolérance zéro et la fermeture de 100 % des salons de massage qui sont de "faux nez" permettant la pratique de la prostitution et de l’exploitation sexuelle en France. La police et le comité opérationnel départemental antifraude (Codaf) ont pour cela reçu instruction de contrôler, d'agir et de fermer ces salons en se servant de toutes les incriminations pénales à leur disposition - fraude fiscale, travail dissimulé, soumission de personnes vulnérables à des conditions de travail ou d'hébergement indignes, emploi de personnes en situation illégale, etc. L'activité des faux salons de massage dissimulant de la vraie prostitution pose des problèmes à la fois globaux et locaux : traite des êtres humains, infraction contraventionnelle pour le client d'une prostituée, infraction délictuelle pour le proxénète et le tenancier d'un lieu de prostitution, troubles à l'ordre public, troubles de voisinage, etc. Depuis une dizaine d'années, en dépit de l'intensification de la lutte, environ la moitié des salons de massage ayant pignon sur rue à Paris dissimule toujours de la prostitution . L'association Zéromacho recense 425 faux salons de massages dissimulant de vraies activités de prostitution à Paris en mars 2025. Lors de notre Conseil du 8e arrondissement du 28 novembre 2023 , en réponse à un vœu de ma part à ce sujet, un collègue avait indiqué que le 8e comptait alors 13 salons de massage sous surveillance pour dissimulation potentielle d'activités de prostitution. Aujourd'hui comme hier, la principale difficulté de cette lutte est de nature juridique, les pouvoirs publics devant souvent employer des subterfuges juridiques, par exemple l'incrimination de travail dissimulé. C'est pourquoi j'ai proposé que la Ville de Paris s'appuie sur la volonté exprimée par le gouvernement afin d'être force de proposition pour renforcer la lutte contre les salons de massage dissimulant de la prostitution dans la capitale : en demandant que la Préfecture de police de Paris rende public le nombre régulièrement mis à jour des salons de massage fermés et des salons de massage sous surveillance à Paris en général et dans le 8e arrondissement en particulier ; en demandant que la Fédération française de massages bien-être (FFMBE) agrée les salons de massage de la capitale avec un cadre déontologique excluant toute pratique sexuelle ; en demandant que le législateur durcisse les règles d'instruction de la demande d'ouverture d'un établissement recevant du public (ERP), par exemple en prévoyant que l'autorisation d'ouverture d'un ERP demandée à la Mairie de Paris soit complétée d'une demande d'homologation auprès de la Préfecture de police de Paris, à l'instar de certains établissements sportifs ; en demandant, enfin, que les services compétents de l'État multiplient les visites de contrôle afin de vérifier si les règles sont respectées, avec l'ambition de visiter chaque salon au moins une fois par an. La majorité municipale a rejeté mon vœu, sans arguments véritablement convaincants, mais en donnant le sentiment que les élus locaux n'auraient aucun rôle d'influence et d'orientation à jouer pour que l'Etat et la Police nationale agissent plus efficacement dans leur lutte contre les salons de massage abritant de la prostitution... Avenir du 25-27 rue de Constantinople : la Mairie doit communiquer de façon transparente J'ai enfin posé une question orale à la Maire du 8ème arrondissement pour qu'elle communique de façon transparente sur le projet d'aménagement de la parcelle en friche des 25-27 rue de Constantinople . La Ville de Paris a récemment communiqué, dans un texte titré "logements pour séniors rue de Constantinople", faisant partie d'un publi-reportage intitulé "Paris se transforme. La preuve par le 8e", sur un "projet de transformation d'un ancien garage au 25-27 rue de Constantinople " où elle indique étudier, notamment, " l'opportunité d'y créer un établissement pour personnes âgées, afin de répondre aux besoins de l'arrondissement et de Paris en général ". L'extrait du "publi-reportage" de la Direction de la communication de la Ville de Paris édité en janvier 2025. Or, le projet de groupe scolaire sur la parcelle en friche des 25-27 rue de Constantinople avait été abandonné en raison du coût élevé de la dépollution du site, suite aux recommandations de l'Agence Régionale de Santé (ARS) d'Île-de-France . Depuis, les habitants et les élus du 8e arrondissement n'ont pas été destinataires d'informations sur le niveau des pollutions présentes sur le site et les différentes possibilités d'aménagement envisageables compte tenu de ce niveau de pollution. Par ailleurs, la Ville de Paris, dans l'annexe IV du tome 2 du Règlement du nouveau Plan local d'urbanisme bioclimatique (PLUb), prévoit déjà 2 équipements de santé , l'un dans le quadrilatère délimité par les voies de la gare Saint-Lazare, la rue de Saint-Pétersbourg, la rue de Berne et le boulevard des Batignolles, l'autre dans le pentagone délimité par la rue de Rome, la rue intérieure de la gare Saint-Lazare, la rue d'Amsterdam, la rue de Londres et la rue de Vienne. De plus, la proposition de créer un espace vert sur la parcelle du 25-27 rue de Constantinople, soit définitif, soit éphémère le temps de la conception d'un projet alternatif, est largement soutenue par les riverains d'un secteur carencé en espaces verts. Ma question était donc simple. J'ai demandé à la Maire du 8e arrondissement de communiquer et de s'engager de façon transparente sur le projet d'aménagement de la parcelle en friche des 25-27 rue de Constantinople : en informant sur le niveau des pollutions présentes sur la parcelle ; en présentant les différentes options d'aménagement possibles, compte tenu de ce niveau de pollution ; en présentant les différentes options actuellement à l'étude par la Mairie de Paris ; en explicitant les besoins du 8e arrondissement en termes d'établissements pour personnes âgées, compte tenu des équipements de santé déjà prévus dans le quartier de l'Europe ; en s'engageant a minima à créer un espace vert provisoire le temps de la conception du projet d'un établissement pour personnes âgées, si cette option était retenue, afin de pallier provisoirement la carence en espaces verts du secteur. En réponse à ma question, la Maire du 8e arrondissement a confirmé que la seule option en cours d'étude était la création d'un établissement pour personnes âgées dépendantes avec, en rez-de-chaussée, des surfaces dédiées aux activités médicales ou socio-médicales . Aujourd'hui, le 8e ne compte pas d'EHPAD mais seulement un établissement pour personnes âgées dépendantes. Si le futur établissement devrait comporter un espace vert, celui-ci ne sera pas ouvert au public. Je me félicite que la Mairie du 8e arrondissement communique enfin de façon transparente sur ce projet d'aménagement de la parcelle des 25-27 rue de Constantinople. A suivre.

  • Créons enfin un espace canin dans le parc Monceau ou à proximité pour mettre un terme à une politique de gribouille !

    La Maire du 8e arrondissement mène une politique canine erratique, sans cap ni vision, pour ménager tant bien que mal des intérêts différents, sans trancher pour une option de compromis au plus près de l'intérêt général. Aujourd'hui, la situation des chiens dans les espaces verts du 8e arrondissement n'est satisfaisante pour personne, ni pour les usagers, ni pour les propriétaires de chiens . Certains usagers se plaignent que des chiens troublent leur tranquillité, voire leur sécurité, et qu'ils ne soient pas toujours tenus en laisse par leurs propriétaires, gambadant alors librement sur les pelouses. D'autres usagers, les propriétaires de chiens, se plaignent que des espaces verts du 8e ne soient pas accessibles aux chiens tenus en laisse et qu'aucun espace ne leur soit dédié dans l'arrondissement. Chacun de ces différents usagers considèrent que les Agents des espaces verts de la Ville de Paris devraient agir différemment, les uns souhaitant qu'ils verbalisent davantage, les autres souhaitant qu'ils verbalisent moins. Le statu quo doit donc être modifié pour rapprocher et réconcilier les intérêts - également légitimes - des uns et des autres. Afin de rendre le 8e arrondissement plus sûr et tranquille pour les usagers des espaces verts, et plus accueillant pour les propriétaires de chiens, je propose depuis plusieurs années de créer dans l'arrondissement un espace canin clôturé, spacieux et équipé de jeux, dans un espace vert qui convienne au plus grand nombre, et de rendre plus de parcs, jardins, squares et espaces verts du 8e arrondissement accessibles aux chiens tenus en laisse . Plus d'un millier de personnes ont signé la pétition en ligne que j'ai lancée en 2024 dans ce sens . La Ville de Paris a par ailleurs l'ambition que tous les arrondissements parisiens soient rapidement dotés d'au moins un espace canin. La création d'un espace canin dans le 8e arrondissement contribuera à une solution de compromis plus satisfaisante du point de vue de l'intérêt général , en permettant de clarifier l'application du cadre réglementaire en vigueur et de prévenir certains conflits survenant parfois entre les usagers des espaces verts et les propriétaires de chiens. Un espace canin clôturé sera le seul espace où les propriétaires de chiens pourront, sous certaines conditions strictes, laisser leur animal gambader sans laisse, ce qu'ils souhaitent, et en contrepartie de cette possibilité, la non-tenue en laisse des chiens sera plus fermement sanctionnée ailleurs dans les espaces verts, ce que d'autres usagers souhaitent, chaque partie trouvant ainsi une nouvelle situation plus conforme à son intérêt, encore une fois légitime. Plutôt que d'être proactive et de soutenir clairement la création d'un espace canin dans l'arrondissement pour réconcilier - au plus près de l'intérêt général - des intérêts différents, la Maire du 8e arrondissement est dans la réaction brouillonne et mène une politique canine erratique, sans cap ni vision, pour ménager tant bien que mal ces intérêts : Lors du Conseil du 8e arrondissement du 6 mai 2024 , elle a d'abord voté "contre" mon vœu pour que la Ville de Paris crée un espace canin dans le 8e arrondissement et rende plus d'espaces verts accessibles aux chiens tenus en laisse. Elle a ensuite proposé de mener une première expérimentation du 4 mai au 4 octobre 2024 pour élargir l'autorisation de la promenade des chiens tenus en laisse aux allées principales du parc Monceau. Puis, lors du Conseil du 8e arrondissement du 3 décembre 2024 , en réponse à ma question orale sur le bilan et les perspectives de cette expérimentation, elle m'a répondu qu'elle ne serait pas poursuivie car elle avait posé des problèmes (chiens non tenus en laisse, massifs détériorés, etc.) et mobilisé beaucoup de personnels. Enfin, dans le magazine du 8e arrondissement de mars-avril 2025, elle propose dorénavant une nouvelle expérimentation : " à partir du 16 avril, tous les jours de 7h à 9h, et à titre expérimental, les chiens et leurs maîtres pourront se retrouver au parc Monceau, sur les allées comme sur les pelouses, avec ou sans laisse ". Dans le magazine du 8e de mars-avril 2025, la Mairie du 8e arrondissement annonce une nouvelle expérimentation qui soulève des difficultés opérationnelles et crée un risque juridique. Cette nouvelle expérimentation dont la Maire du 8e arrondissement prend l'initiative n'est pas de nature à concilier les intérêts différents des propriétaires de chiens et des usagers des espaces verts , puisqu'elle va - inutilement - bien au-delà de la demande des premiers pour des espaces verts plus accueillants et néglige par conséquent - complètement - celle des seconds pour des espaces verts plus sûrs et tranquilles. L'expérimentation soulève des difficultés opérationnelles et crée un risque juridique : Elle ne déploie pas d'Agents des espaces verts de la Ville de Paris supplémentaires afin d'encadrer le "face-à-face" matinal créé de fait entre les différentes catégories d'usagers du parc Monceau. Elle ne limite pas dans l'espace la non-tenue en laisse des chiens , alors que cette dernière aurait pu être envisagée sur un secteur restreint et peu fréquenté du parc, par exemple la zone enherbée à proximité de la "pyramide" où des propriétaires de chiens ont d'ores et déjà leurs habitudes matinales. Elle ne précise pas la réglementation expérimentale dérogatoire qui sera appliquée dans le parc Monceau le matin entre 7h et 9h, en lieu et place de l'article 11 de la Réglementation générale des parcs, jardins et espaces verts de la Ville de Paris en vigueur. La responsabilité de la Ville sera-t-elle engagée en cas d'accident résultant, par exemple, de la chute d'un joggeur matinal causée par un chien non tenu en laisse ? Elle ne définit ni les critères ni le délai à l'aune desquels l'expérimentation sera considérée comme un succès ou un échec. C'est pour mettre un terme à cette politique de gribouille que j'ai écrit à la Maire du 8e arrondissement pour lui renouveler ma proposition de créer un espace canin clôturé, spacieux et équipé de jeux dans le parc Monceau ou à proximité , afin de rendre enfin ce secteur tout à la fois plus sûr et tranquille pour les usagers des espaces verts, et plus accueillant pour les propriétaires de chiens.

  • Votation sur les "rues-jardins" le 23 mars 2025 : végétalisons sans nécessairement piétonniser !

    Végétaliser sans piétonniser ne permettrait-il pas d'atteindre plus rapidement et sûrement l'objectif d'offrir 10 m² d'espaces verts par habitant dans la capitale ? Mise à jour 23/03/2025 : la journaliste Solène VARY rend compte de ma position dans un article publié sur le site web du Figaro le 23 mars 2025 . Pour voter dans le 8e arrondissement, il faut se rendre au bureau de vote situé à la Mairie du 8e arrondissement (3 rue de Lisbonne - 75008). Celui-ci est ouvert dimanche 23 mars de 9h à 19h. La Mairie de Paris a décidé d'organiser le dimanche 23 mars 2025 une nouvelle "votation citoyenne" par laquelle elle prévoit de consulter les Parisiens sur l'accélération de la végétalisation dans la capitale, en développant ce qu'elle appelle les "rues-jardins", anciennement "rues végétales" . Chaque Maire d'arrondissement pourra aussi soumettre une question propre à son arrondissement sur un sujet d'intérêt local. Le vote est ouvert aux Parisiens inscrits sur les listes électorales (les procurations ne sont pas autorisées) et aux Parisiens de 16-18 ans de nationalité française (après avoir rempli un formulaire spécifique). Il se déroule de 9 heures à 19 heures dans les 218 bureaux de vote répartis dans 34 lieux dans tous les arrondissements. Dans le 8e arrondissement, le vote se déroulera exclusivement en Mairie du 8e arrondissement (3 rue de Lisbonne). C'est la troisième fois que Mme HIDALGO organise une votation sur un sujet d'intérêt parisien , après l'interdiction des trottinettes en libre-service le 2 avril 2023 et le triplement des tarifs de stationnement des SUV le 4 février 2024. Ma position est la suivante. Oui, végétaliser Paris est l'une des mesures indispensables pour améliorer le cadre et la qualité de vie dans la capitale , d'autant que les canicules et les vagues de chaleur y sont la manifestation la plus perceptible du réchauffement climatique, comme l'a rappelé le rapport de la récente mission d'information et d'évaluation du Conseil de Paris "Paris à 50°C". Mais j'émets des réserves sur le fond et la forme de cette nouvelle votation. J'ai notamment la conviction que la végétalisation doit être découplée de la piétonnisation . Sommaire Des réserves sur le fond Des réserves sur la forme Des réserves sur le fond J'exprime d'abord des réserves sur le fond et le sujet de la votation. Premièrement, j'ai une conviction intime. Oui, la végétalisation des rues de Paris est indispensable, mais non la piétonnisation ne l'est pas toujours . C'est pourquoi la végétalisation d'une "rue-jardin" ne doit pas systématiquement être couplée à sa piétonnisation. Dans le cas contraire, cette démarche ne serait que le "faux-nez végétal" d'un projet d'interdiction accrue de la circulation dans la capitale, l'illustration d'une politique municipale plus "anti-voiture" que "pro-écologie". Ma conviction s'est affermie lors de la votation du 4 février 2024 . A la question d'intérêt local " pour ou contre accélérer la piétonnisation et la végétalisation des voies du 8e arrondissement et plus particulièrement certaines portions de la rue de Monceau et de la rue de Liège ? ", les électeurs du 8e arrondissement répondirent alors largement "non" (1 301 votants prirent position contre, soit 58,92% des suffrages exprimés, et 907 votèrent pour, soit 41,08%). Ces résultats furent clairs et nets : les habitants de l'arrondissement dirent "non" aux mesures anti-familles et aux méthodes clivantes de Mme HIDALGO. Les nombreux échanges que j'ai eus avec les électeurs à cette occasion m'ont permis de comprendre plus finement le sens de leur vote . En votant majoritairement "non", les électeurs du 8e n'ont pas voulu s'opposer à la végétalisation de l'arrondissement mais à l'accélération de la piétonnisation des voies, dans les circonstances de surcroît aggravantes de nombreux chantiers de voirie pour le moins "cavaliers". Deuxièmement, je m'interroge sur la priorité de l'enjeu soumis au vote des Parisiens. Pourquoi consulter les Parisiens sur la végétalisation alors que ce projet est relativement consensuel ? Pourquoi les consulter sur les "rues-jardins", certes moins consensuelles, alors que la mesure a déjà été actée par un vœu de l'Assemblée citoyenne adopté lors du Conseil de Paris de juillet 2024, " pour que la Ville de Paris poursuive et accélère sa politique de végétalisation en s’engageant à transformer 100 rues en rues-jardins d’ici la fin de la mandature ", et alors que d'autres enjeux auraient pourtant mériter de faire l'objet d'une votation : l'armement de la police municipale, le développement de la vidéoprotection, le renforcement des moyens alloués à la propreté ou encore la mise en place de la zone à trafic limité (ZTL) Paris Centre . Troisièmement, la végétalisation urbaine est un enjeu trop sérieux pour faire l'objet d'une initiative superféfatoire . De deux choses l'une. Soit la Maire de Paris organise un simulacre de "vote" sur le sujet consensuel de la végétalisation afin de pouvoir se prévaloir de résultats de nature plébiscitaire pour regagner dans une consultation un peu de la légitimité perdue dans les urnes et les sondages. Soit Mme HIDALGO instrumentalise la démocratie afin d' éco-blanchir in extremis son dernier mandat et de verdir le bilan global de ses deux mandatures . Une suggestion de ma part afin d'améliorer facilement et rapidement son bilan environnemental dans le 8e arrondissement : créer un espace vert sur la parcelle en friche des 25-27 rue de Constantinople . Ce qu'est et ce que n'est pas une "rue-jardin" . Jacques BAUDRIER, Adjoint à la maire de Paris, définissait ainsi (élégamment...) une "rue-jardin" le 2 octobre 2023 dans Le Parisien : " Vous virez toutes les bagnoles, vous piétonnisez et vous faites le maximum de verdure, en mettant des arbres et des bandes de végétation plantées en pleine terre ." Pour autant, nulle trace d'une définition précise de la "rue-jardin" sur le site de la Ville de Paris. En revanche, une "rue-jardin" n'est pas une "rue aux écoles" , ces plus de 200 voies desservant des établissements scolaires piétonnisées et végétalisées afin de sécuriser les cheminements piétons des élèves. Le 8e arrondissement compte 10 "rues aux écoles" achevées ou en cours de projet : rue Robert Estienne, rue de Florence, rue de la Bienfaisance, rue de Moscou, avenue Van Dyck, rue de Monceau, rue de Naples, rue Paul Baudry, rue du Rocher, rue de Bucarest. Evidemment, les Parisiens veulent plus de nature en ville . Les "rues aux écoles" sont d'ailleurs un indéniable succès plébiscité par la plupart des familles, avec au fil des réalisations moins d'inconvénients pour les riverains à mesure que la Ville de Paris acquérait de l'expérience pour ce type d'aménagement. Développer la végétalisation est une politique indispensable afin de lutter contre les îlots de chaleur. En revanche, végétaliser ne doit pas nécessairement passer par le développement de "rues-jardins" piétonnisées . Ce dispositif ne doit pas être "industrialisé" mais envisagé au cas par cas, en tenant comptes des contraintes locales afin de préserver la mobilité dans les quartiers. Quatrième et dernièrement, chaque rue-jardin coûtant environ 500 000 € d'investissement (sans compter les coûts d'entretien), soit environ 250 millions € au total (= 500 rues x 500 000 € l'unité), la végétalisation de Paris via la création de nouvelles rues piétonnes dites "jardins" est-elle la voie la plus efficiente pour développer la nature en ville ? Végétaliser sans piétonniser ne permettrait-il pas d'atteindre plus rapidement et sûrement l'objectif d'offrir 10 m² d'espaces verts par habitant dans la capitale ? Depuis 2014, Mme HIDALGO pratique une écologie de façade . Elle s'est beaucoup contentée de déplacer le bruit et la pollution. Elle a hypothéqué le bon déploiement des véhicules propres et autonomes. Elle a négligé l'entretien et la sécurité des espaces verts. Elle a initié et soutenu de nombreux projets nuisibles pour la nature, en bétonnant la capitale (+ 3,8 millions de m² bâtis en 20 ans), en détruisant des espaces verts au profit d'aménagements minéraux, à l'instar de la place de la République, en abattant des arbres, par exemple au pied de la Tour Eiffel, ou encore en gérant mal les Bois de Boulogne et de Vincennes . Elle a multiplié les promesses irréalistes, voire mensongères, en s'engageant à créer 300 nouveaux hectares d'espaces, à planter 170 000 nouveaux arbres, à faire pousser des "forêts urbaines" qui n'en ont que le nom, etc. Entre autres résultats : la revue scientifique The Lancet a désigné Paris capitale la plus mortelle en cas de canicule . Des réserves sur la forme J'exprime ensuite des réserves sur la forme et les modalités de la votation. Juridiquement, une "votation" n'est ni un "vote" ni un "référendum local décisionnel". Il s'agit d'une simple association et non d'une décision. C'est donc le plus grand flou juridique. Aucun minimum de participation n'est requis. Aucun contrôle de légalité du Préfet n'est prévu. Il n'est pas possible de saisir le tribunal administratif en cas de litige. Politiquement, la Mairie de Paris est finalement 100% libre de tenir compte, ou non, des résultats de la votation . Elle peut mettre en oeuvre un projet rejeté par les Parisiens ou, à l'inverse, ne pas appliquer une mesure validée par eux... Les articles LO1112-1 à LO1112-14 du code général des collectivités territoriales (CGCT) encadrent le référendum local : l’exécutif local est seul compétent pour proposer à l’assemblée délibérante l’organisation d’un référendum portant sur un projet de texte relevant de sa compétence ; seuls les électeurs, et non l’ensemble des habitants, peuvent voter ; l’assemblée délibérante fixe le jour du scrutin qui ne peut avoir lieu moins de deux mois après la transmission au préfet du texte sur lequel portera le vote ; le préfet peut s’opposer à tout projet de référendum organisé sur un objet ne relevant pas de la compétence de la collectivité organisatrice ; le référendum ne peut pas être organisé dans les six mois précédant le renouvellement intégral ou partiel de l’assemblée délibérante. Il ne peut pas être organisé le même jour que d’autres élections locales, nationales ou européennes, ou des consultations statutaires ; la délibération organisatrice et l’objet du référendum ne peuvent compromettre l’exercice d’une liberté publique ou individuelle ; les dépenses liées à l’organisation du référendum sont à la charge de la collectivité organisatrice. La Mairie de Paris se sent probablement d'autant moins tenue de respecter le résultat d'une votation que la participation est généralement très faible, au point d'interroger sa légitimité . Pour rappel, la participation à la votation sur l'interdiction des trottinettes en libre-service avait tout juste dépassé les 7% du corps électoral tandis que celle sur le triplement des tarifs de stationnement des SUV n'avait pas atteint les 5%. Cette année, l'issue de la votation étant cousue de fil blanc, les participants ne seront guère mobilisés par l'enjeu... Enfin, moins d'un an avant les élections municipales de mars 2026, à défaut d'enfreindre la lettre du code électoral, la communication institutionnelle à laquelle donnera lieu la campagne de promotion de la votation est contraire à l'esprit de neutralité qui est supposé prévaloir dans une période préélectorale...

  • Conseil du 8e arrondissement du 28 janvier 2025 : je vous rends compte

    Nous avons tenu mardi 28 janvier 2025 notre 32e Conseil du 8e arrondissement de la mandature . Vous trouverez ici l'ordre du jour initial de la séance, ici un compte rendu intégral et ci-dessous un compte rendu synthétique de mes principales interventions. En dépit des actualités parisiennes, cet ordre du jour était à nouveau étonnamment léger . La Mairie de Paris se concentre manifestement d'ores et déjà sur la valorisation de son mauvais bilan et sa communication préélectorale. Pour ma part, j'ai défendu deux vœux, posé une question orale et concentré mes principales interventions sur les dossiers que je considère être prioritaires pour les habitants du 8e et pour l'arrondissement. Sommaire Une simple déconcentration n'est évidemment pas une véritable décentralisation Changement d'usage des locaux d'habitation : la modification du Règlement municipal s'arrête au milieu du gué Affelnet : tous les collégiens doivent avoir le choix Liberté pour Boualem SANSAL ! A quand des radars sonores sur les boulevards Haussmann et Malesherbes ? Une simple déconcentration n'est évidemment pas une véritable décentralisation Les services municipaux déconcentrés dans les arrondissements se trouvent toujours sous l'autorité hiérarchique et fonctionnelle de la seule Maire de Paris et non celle des Maires d'arrondissement. Une communication de la Maire de Paris a d'abord traité de " l'acte 2 de la territorialisation des politiques municipales pour une Ville du quart d'heure " , lequel vise à " accélérer et amplifier la mise en œuvre concrète des axes du Pacte parisien de la proximité " adopté en 2021 et aurait déjà " permis d'engager des évolutions majeures visant à rapprocher la décision publique " des Parisiens. Cet acte 2 propose d'abord plus de pouvoirs pour les Maires d'arrondissement, qualifiés de " pilotes de l'action municipale dans leur arrondissement ", en les associant plus étroitement à la prise de décision dans les domaines de l'entretien de l'espace public, de l'urbanisme de proximité, de l'action sociale, des collèges et de la programmation des investissements. Il propose ensuite la transformation de l'administration en faisant de l'arrondissement " l'échelon de référence ", avec la poursuite de la territorialisation des directions de la Ville de Paris et le renforcement des synergies entre services municipaux en charge de l'espace public déconcentrés dans les arrondissements. Il propose enfin la " Ville du quart d'heure " avec de nouveaux services de proximité et une plus grande écoute des Parisiens, grâce, pêle-mêle, à des responsables de l'entretien du quartier au sein des arrondissements, un référent de la police municipale identifié pour chaque quartier, des équipes territoriales pour sensibiliser à la réduction des déchets, de nouveaux fonds d'animation locale, la participation citoyenne, etc. Pour ma part, je suis favorable à la décentralisation fonctionnelle d'un maximum des pouvoirs de la Maire de Paris vers les Maires d'arrondissement , notamment dans le domaine des interventions dites de proximité - propreté, voirie, sécurité, logement, etc. Dans cette perspective, l'esprit des mesures du Pacte parisien de la proximité de 2021 et de cet acte 2 pourrait, au premier abord, sembler aller dans le bon sens. Mais la lettre n'y est pas. La Maire de Paris déconcentre les services plus qu'elle ne décentralise les pouvoirs . Les services municipaux déconcentrés dans les arrondissements se trouvent toujours sous l'autorité hiérarchique et fonctionnelle de la seule Maire de Paris, non celle des Maires d'arrondissement. Ces derniers émettent toujours des avis "simples", non pas des avis "conformes" par lesquels la Mairie de Paris serait liée. Concrètement, les Maires d'arrondissement ne bénéficient pas d'un véritable transfert de compétences de la Maire de Paris mais d'une simple association plus étroite à la prise de décision municipale et d'un rapprochement des agents qui sont chargés de son exécution. C'est un peu mieux mais ce n'est pas suffisant. De plus, cet acte 2 de la territorialisation des politiques municipales intervient tardivement, au terme de deux mandatures... C'est d'abord et avant tout une déclaration d'intention, laquelle prend souvent la forme d'un inventaire à la Prévert. Je suis enfin réservée sur la cohérence de l'action de la Maire de Paris lorsqu'elle veut tout à la fois porter le projet d'une "ville du quart d'heure" et atteindre l'objectif d'une "ville inclusive et solidaire" . Le Plan local d'urbanisme bioclimatique (PLUb) de la Ville de Paris adopté en novembre 2024 cherche en effet à développer la "ville du quart d’heure", " afin que les habitants puissent trouver tout ce qui est essentiel à la vie quotidienne " autour de chez eux. Apparu il y a 30 ans, ce concept d'urbanisme est présenté comme une alternative au modèle du zonage à usage unique, qui avait prévalu depuis la Deuxième Guerre mondiale. Il a connu un succès, principalement médiatique et politique, à l'occasion des confinements de la crise sanitaire de la Covid, lesquels ont amené praticiens et théoriciens à repenser les espaces et les déplacements urbains. Pour favoriser l'accessibilité piétonnière et une certaine forme de vie en "communauté géographique" dans des quartiers "d'un quart d'heure" qui seraient "complets" ou "autonomes", la Ville de Paris s'efforce de réduire - en la compliquant - la circulation automobile dans la capitale . Mais elle le fait sans pour autant (faire) améliorer les transports en commun (cela ne relève pas directement de sa compétence mais de celle du syndicat Île-de-France Mobilités, au sein duquel Paris est toutefois un département membre, le plus important, parmi les autres collectivités). Ce faisant, la Ville de Paris contribue à aggraver une forme d'assignation à résidence et de ségrégation spatiale, c'est-à-dire aussi économique et sociale , compte tenu des fortes disparités du marché immobilier parisien. La question se pose donc de la compatibilité du projet de la "ville du quart d'heure" et de l'objectif d'une "ville inclusive et solidaire". Puisqu'il s'agissait d'une communication de la Maire de Paris, nous n'avons pas eu à voter. Si tel avait le cas, j'aurais voté contre. Changement d'usage des locaux d'habitation : la modification du Règlement municipal s'arrête au milieu du gué Pour lutter contre la pénurie de logements dans la capitale, il faut à la fois lutter contre les locations meublées touristiques saisonnières et mener une autre politique du logement social. La délibération 2025 DLH 44 portait sur la mise en conformité du Règlement municipal du changement d'usage des locaux d'habitation avec deux textes récemment adoptés en matière de protection du logement , la loi du 19 novembre 2024 visant à renforcer les outils de régulation des meublés de tourisme à l'échelle locale et le nouveau Plan local d'urbanisme bioclimatique (PLUb) de la Ville de Paris adopté par le Conseil de Paris le lendemain, 20 novembre 2024. La loi du 19 novembre 2024 visant à renforcer les outils de régulation des locations meublées touristiques à l'échelle locale était attendue de longue date afin de protéger et de renforcer le logement permanent pour répondre à la crise du logement, notamment dans la capitale . Elle met en place plusieurs outils : une fiscalité moins favorable et un diagnostic de performance énergétique (DPE) obligatoire pour les meublés de tourisme, des pouvoirs des maires élargis et renforcés, une régulation des meublés de tourisme dans les copropriétés, etc. Cette loi a trouvé un nouvel équilibre plus satisfaisant entre deux impératifs pour Paris, les activités touristiques mais aussi et surtout la vie du territoire. Je me réjouis donc de la mise en conformité du Règlement municipal de changement d'usage des locaux d'habitation avec la loi du 19 novembre 2024 . Elle est d'autant plus utile que la Ville de Paris a jusqu'à présent contribué à la pénurie de logements dans la capitale, en laissant Airbnb se développer sans véritable régulation, jusqu'à le laisser faire du territoire parisien son 1er marché mondial, tout en encadrant les loyers du marché locatif privé. En revanche et par cohérence, je m'oppose à la mise en conformité du Règlement municipal de changement d'usage des locaux d'habitation avec le PLUb de la Ville de Paris puisque j'avais voté contre ce texte . En faisant adopter le nouveau PLUb, la Maire de Paris a littéralement "braqué" les propriétaires parisiens. Le 8e arrondissement est particulièrement dans son collimateur. Au terme de quatre années de délibérations pendant lesquelles j'aurais été la seule élue du 8e à toujours m'opposer à ce projet, le PLUb permet à Anne HIDALGO d'accélérer à marche forcée sa politique du logement social, en poursuivant un objectif idéologique qui va bien au-delà de l'obligation prévue par la loi de 25% de logements sociaux d'ici 2025. Pour cela, elle réserve des emplacements de bureaux ou d'habitations sur lesquels elle impose des servitudes d'urbanisme pour la réalisation de logements sociaux à l'occasion d'opérations immobilières. C'est le fameux "pastillage". Ces servitudes portent directement atteinte au droit fondamental de propriété. Je les dénonce sur le fond pour leur incohérence et sur la forme pour leur arbitraire. Sur le fond, la Mairie de Paris dévalorise les immeubles, dissuade les rénovations nécessaires et oriente la transformation du marché de bureau vers l'hôtellerie. Sur la forme, elle a pastillé à l'aveugle et dans l'opacité, puis elle n'a jamais daigné en informer les propriétaires d'immeubles grevés d'une servitude. Résultat : en sortant des logements du marché locatif privé via la préemption et le re-conventionnement de logements privés, la politique du logement social de la Ville de Paris a elle aussi contribué à la pénurie de logements dans la capitale. Si la loi du 19 novembre 2024 va dans le bon sens pour lutter contre la pénurie de logements, ce n'est pas le cas du nouveau PLUb de la Ville de Paris . Étant tout à la fois pour la mise en conformité du Règlement municipal de changement d'usage des locaux d'habitation avec la loi du 19 novembre 2024 mais contre sa mise en conformité avec le PLUb, et ne pouvant échapper à un "vote groupé", je me suis abstenue sur ce projet de délibération qui s'arrête finalement au milieu du gué dans la lutte contre la pénurie de logements . J'ai enfin soutenu l'amendement déposé par la majorité du 8e arrondissement pour supprimer l'article 4 bis du Règlement municipal de changement d'usage des locaux d'habitation . Cet article limite à 50 m², dans le seul 8e arrondissement, la superficie du local d'habitation en rez-de-chaussée pouvant faire l'objet d'une autorisation de changement d'usage sans compensation pour l'exercice d'une profession libérale ou d'une activité artisanale. Comme l'exposé des motifs le mentionne, cette disposition du Règlement municipal postérieure à l'installation de la plupart des professionnels de santé dans le 8e fait peser un risque élevé sur la cession du local et, donc, sur la continuité de l'offre de soins dans l'arrondissement. Affelnet : tous les collégiens doivent avoir le choix La discrimination positive ne doit pas aboutir à la création d'une nouvelle forme d'inégalité scolaire disproportionnée. Mon premier vœu avait pour objet que la Ville de Paris fasse améliorer la procédure Affelnet afin de restaurer une capacité de choix pour tous les collégiens dans leur quartier en donnant plus de poids aux résultats scolaires. L'ambition initiale de la plateforme Affelnet était de favoriser la mixité sociale et scolaire, tout en facilitant l'affectation des collégiens dans les lycées publics, ainsi que sa transparence. Mais l'accès aux lycées de leur quartier est désormais devenu quasi impossible pour les collégiens des 1er, 2e, 3e, 4e, 8e, 9e et 17e arrondissements de Paris, en dépit d'excellents résultats scolaires , car ils ne bénéficient pas du bonus lié à l'indice de position sociale (IPS), comme c'est par exemple le cas pour les collégiens du 8e arrondissement qui souhaitent intégrer le lycée Chaptal ou le lycée Condorcet. Je considère que la légitime recherche d'une plus grande mixité sociale et scolaire par la discrimination positive ne doit pas pour autant aboutir à la création d’une autre forme d'inégalité scolaire disproportionnée , ce qui est manifestement le cas lorsque certains collégiens ont accès à un large choix de lycées tandis que d'autres en sont de fait privés. La quasi inaccessibilité des lycées du quartier pour les collégiens de ce même quartier scolarisés dans un établissement accueillant des élèves de milieu favorisé a aussi pour conséquence de stresser les parents et les élèves lancés dans une course à la surperformance pour compenser l'absence du bonus de l'IPS, d'exercer une pression sur la notation des professeurs et de détourner vers le privé de plus en plus de bons élèves du public. Si l'algorithme d'Affelnet utilise pour son calcul des critères géographiques, scolaires et sociaux, les résultats scolaires n'apparaissent pris en compte que par tranches et non par points, avec des effets de seuil, comme l'ont récemment rapporté des articles de presse , confirmant d’ailleurs l’opacité - persistante - de ce calcul algorithmique. Le rectorat de Paris est parfaitement conscient de l’insatisfaction croissante des familles concernées puisqu'il prévoit d'ajuster la plateforme Affelnet en 2025 pour améliorer la sectorisation d’une quinzaine de collèges de la capitale qui accueillent des élèves de milieu favorisé et ne bénéficient donc pas du bonus de l'IPS. C'est pourquoi j'ai proposé que la Ville de Paris plaide auprès du rectorat de Paris pour que la procédure Affelnet soit améliorée en donnant plus de poids aux résultats scolaires dans son calcul algorithmique , de sorte de restaurer une capacité de choix pour tous les collégiens dans leur quartier. La majorité d'arrondissement a voté contre mon vœu. Liberté pour Boualem SANSAL ! Nous ne pouvons pas tolérer qu’un compatriote soit emprisonné pour ses idées . Mon second vœu avait pour objet que la Mairie du 8e arrondissement expose le portrait de l'écrivain franco-algérien Boualem SANSAL sur la façade de l'hôtel Cail jusqu'à sa libération . L'écrivain de 75 ans est maintenu en détention en Algérie de manière totalement arbitraire  depuis son arrestation le 16 novembre 2024. Son œuvre, traduite dans le monde entier, compte une vingtaine de titres dans lesquels il manifeste de grandes qualités littéraires et d'engagement . Celui qui fut Directeur général du Ministère algérien de l’Industrie a notamment le courage de critiquer l'islamisme, ainsi que certaines régressions dangereuses du pouvoir et de la société algérienne, tout en continuant de vivre à proximité de la capitale Alger. Nul n'est prophète en son pays et Boualem SANSAL a de longue date accepté l’idée d’être un écrivain reconnu à l’étranger plutôt qu'en Algérie, exprimant tout haut ce que de nombreux Algériens pensent tout bas. Il est ainsi un "combattant de la liberté" auquel la France et l’Allemagne ont proposé l’asile politique. " Comme Soljenitsyne, c’est un mathématicien brillant qui entre en littérature tardivement pour dénoncer le mal. Comme Soljenitsyne a démystifié la Russie soviétique, Sansal démystifie l’Algérie du FLN. Comme Soljenitsyne a dénoncé l’aveuglement des Occidentaux face au communisme, il dénonce notre aveuglement face à l’islamisme. " (Jean-François COLOSIMO cité par Alexandre DEVECCHIO dans Le Figaro Magazine ) Nous ne pouvons pas tolérer qu’un compatriote soit emprisonné pour ses idées . Nous ne pouvons pas davantage tolérer qu'un compatriote soit emprisonné pour servir de "monnaie d'échange" dans le cadre d'une guerre mémorielle entretenue par l'Algérie à l'encontre de la France et d'un marchandage d'Alger pour obtenir une inflexion de notre politique de rapprochement franco-marocain qu'elle réprouve. Un Comité de soutien à Boualem SANSAL  a été créé à l'initiative de la Revue politique et parlementaire . Présidé par Mme Catherine CAMUS, fille du lauréat du prix Nobel de littérature (1957), le Comité de soutien " demande aux autorités françaises de tout mettre en oeuvre pour que Boualem SANSAL soit libéré le plus rapidement ". Telles sont les raisons pour lesquelles j'ai défendu un vœu afin que la Mairie du 8e arrondissement expose - elle aussi - le portrait de l'écrivain franco-algérien, avec un message de soutien , sur la façade de l'hôtel Cail jusqu'à sa libération. En dépit du soutien de ma collègue Athénaïs MICHEL, la majorité d'arrondissement a voté contre mon vœu , invoquant un mauvais prétexte, ce que je regrette. A quand des radars sonores sur les boulevards Haussmann et Malesherbes ? Des radars sonores installés sur le boulevard Haussmann et le boulevard Malesherbes permettraient d'y objectiver la situation en chiffrant la contribution des sirènes au bruit ambiant. Ma question orale adressée à la Maire du 8e arrondissement a porté sur l'installation de radars sonores boulevard Haussmann et boulevard Malesherbes . La Ville de Paris a adopté un Plan d'amélioration de l'environnement sonore (PAES) 2021-2026 qui érige la réduction des nuisances sonores générées par le bruit routier en enjeu majeur de santé publique et qui prévoit, notamment, une action visant à réduire la gêne occasionnée par les sirènes et les klaxons. Lors du dernier Conseil de Paris de décembre 2024, une subvention a été votée afin de mener en 2025 une nouvelle étude pour objectiver l'impact et la contribution des sirènes et des klaxons au bruit routier dans la capitale . Pour les besoins de cette étude, des radars sonores doivent être installés sur les boulevards de l'Hôpital, du Montparnasse, de Port-Royal et Saint-Marcel, dans les 5e, 6e, 13e et 14e arrondissements. Malheureusement, aucun radar sonore n'est prévu sur les axes rouges, en termes de bruit routier, du 8e arrondissement, à savoir le boulevard Haussmann, le boulevard Malesherbes et l'avenue des Champs-Elysées , afin d'objectiver les problématiques locales en les chiffrant. Au cours d'une première étude conduite en 2022, un radar sonore avait été installé sur le boulevard Malesherbes dans le 17e arrondissement. Les relevés avaient utilement permis d'objectiver la situation en chiffrant, d'une part, que les sirènes contribuaient à 42% du bruit ambiant , avec parfois des pics dépassant les 50%, et que, d'autre part, parmi ces sirènes, les sirènes des véhicules de police représentaient 72% des occurrences , devant les pompiers (13%), le Samu (6%), les ambulances (5%) et la gendarmerie (5%). Afin de contribuer à réduire les nuisances sonores évitables générées par le volume et la fréquence des sirènes des véhicules de police dans le 8e arrondissement, et alors qu'une réflexion municipale est en cours au sujet de nouvelles implantations de radars, j'ai demandé à la Maire du 8e arrondissement de se servir des bonnes relations avec l'Hôtel de Ville dont elle se prévaut régulièrement afin d'obtenir de la Mairie de Paris l'installation de 2 radars sonores , l'un sur le boulevard Haussmann, l'autre sur le boulevard Malesherbes. En guise de réponse, la Maire du 8e arrondissement m'a indiqué qu'elle attendrait la fin de l'expérimentation avant toute éventuelle demande à la Mairie de Paris.

  • Conseil du 8e arrondissement du 3 décembre 2024 : je vous rends compte

    Nous avons tenu mardi 3 décembre 2024 notre 31e Conseil du 8e arrondissement de la mandature . Vous trouverez ici l'ordre du jour initial de la séance et ci-dessous un compte rendu synthétique de mes principales interventions. En dépit des actualités parisiennes, cet ordre du jour était étonnamment léger, comme si le Conseil du 8e voulait être une simple "chambre d'enregistrement" des projets de l'Hôtel de Ville, ce que je regrette vivement. Pour ma part, j'ai défendu deux vœux, posé une question orale et concentré mes principales interventions sur les dossiers que je considère être prioritaires pour les habitants du 8e et pour l'arrondissement. Sommaire Parc de logements sociaux : la Mairie de Paris doit financer l'entretien et la rénovation Sécuriser les pistes et les carrefours cyclables les plus dangereux du 8e Gustave Caillebotte : le temps est venu de lui rendre hommage dans le quartier de l'Europe du 8e arrondissement Un espace canin dans le 8e arrondissement pour la tranquillité de tous - usagers des espaces verts et propriétaires de chiens Parc de logements sociaux : la Mairie de Paris doit financer l'entretien et la rénovation La situation dégradée du logement social à Paris était prévisible à cause de la pratique municipale des loyers capitalisés reçus des offices HLM et de la fuite en avant budgétaire de l'Exécutif municipal dans la préemption de logements privés. Nous avons examiné deux délibérations, 2024 DLH 167 et 2024 DLH 307 , ayant pour objet de subventionner deux programmes de rénovation énergétique de logements sociaux prévus par leurs bailleurs, en l'occurrence la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP) et Élogie-Siemp, en contrepartie de quoi la Ville de Paris se voit accorder des droits dits de "réservation". J'ai voté "pour" ces deux projets de délibération concernant le 29 rue Cambacérès et le 40-42 rue de la Bienfaisance / 1 rue Treilhard, mais j'ai voulu en profiter pour dénoncer une nouvelle fois le trop faible soutien de la Ville de Paris à la rénovation énergétique du parc parisien de logements sociaux . La Ville de Paris compte 260 000 logements dans son parc social. De trop nombreux locataires Parisiens vivent dans des logements sociaux dégradés, voire délabrés , une situation qui nuit à leur qualité de vie, parfois à leur santé, et qui entrave la lutte contre le réchauffement climatique. Dans le 8e arrondissement, qui comptait 894 logements sociaux en 2023, c'est par exemple le cas des logements de la rue Laure Diebold, pour lesquels je me suis mobilisée à plusieurs reprises ces dernières années. Aujourd'hui, environ 35 000 de ces logements sociaux ont été rénovés, soit moins de 15% du parc social parisien . Chaque année, les bailleurs sociaux rénovent 3 000 à 4 000 logements. A ce rythme, il faudrait donc attendre au moins l'année 2070 pour que soient rénovés la totalité des logements sociaux du parc social parisien. Un tel délai n'est bien sûr pas acceptable. Je dénonce d'autant plus cette situation du logement social à Paris qu'elle était prévisible à cause de la pratique municipale des loyers capitalisés reçus des offices HLM , laquelle les a privés d'une partie de la capacité d'autofinancement de la rénovation énergétique de leur parc, et de la fuite en avant budgétaire de l'Exécutif municipal dans la préemption de logements privés pour la réalisation de nouveaux logements sociaux plutôt que l'entretien et la rénovation du parc social existant. C'est pourquoi je renouvelle ici ma proposition que les bailleurs sociaux réalisent et communiquent aux élus un état des lieux sur les logements sociaux qui restent à rénover, arrondissement par arrondissement , en suggérant un ordre de rénovation par priorité décroissante, et qu'ils indiquent les voies et les moyens d'une stratégie de rénovation énergétique accélérée, de sorte que la totalité du parc social parisien le soit d'ici 2032 et la fin de la prochaine mandature. Si je suis opposée à la politique de production et d'attribution des logements sociaux menée par Anne HIDALGO, je suis en revanche favorable à une politique du logement social pour mieux loger les familles et les classes moyennes . C'est pourquoi il faut rompre avec l'actuelle politique de la préemption d'habitations et de bureaux pour les transformer en logements sociaux, laquelle représente un coût exorbitant pour les contribuables parisiens. La Mairie de Paris se félicite encore de créer des logements sociaux avenue George V ou avenue des Champs-Elysées, alors qu'elle pourrait en réaliser deux à trois fois plus dans des quartiers moins chers, et que le pouvoir d'achat des futurs résidents au quotidien ne correspond pas à la réalité économique du quartier. Résultat : chaque année, il y a toujours plus de logements qui sortent du marché locatif privé, toujours plus de demandeurs de logement social et toujours plus de logements sociaux dégradés. Ceci étant dit, j'ai confirmé mon vote "pour" les deux délibérations permettant la rénovation énergétique du 29 rue Cambacérès et du 40-42 rue de la Bienfaisance / 1 rue Treilhard . Sécuriser les pistes et les carrefours cyclables les plus dangereux du 8e Lors de notre Conseil d'arrondissement du 11 juin, la Maire du 8e avait indiqué que des travaux sur la piste cyclable de la rue de la Pépinière seraient engagés "après les Jeux olympiques et les travaux de la place Saint-Augustin". Nous y sommes. Mon premier vœu avait pour objet que la Ville de Paris sécurise les carrefours cyclables dangereux du 8ème arrondissement . Le 15 octobre dernier, un cycliste est mort écrasé par un automobiliste sur la nouvelle piste cyclable du boulevard Malesherbes, dans notre arrondissement. Si ce drame s'apparente à un meurtre, nous déplorons tous que l'espace public parisien soit devenu depuis une dizaine d'années un véritable Far West , théâtre d'une guerre de tous les usagers contre tous les usagers. Bien qu'il reste au milieu du gué faute de volonté politique pour renforcer la police municipale et donner la priorité aux sanctions pour faire respecter le Code de la route , le Code de la rue a au moins un mérite : il prend l'engagement de ne plus aménager de nouvelles pistes cyclables sur les trottoirs , une mesure de prévention situationnelle indispensable pour mieux intégrer la sécurité des cyclistes et des piétons dans l'aménagement de l'espace public parisien. Aujourd'hui, les pistes unidirectionnelles de chaque côté de la chaussée ont d'ailleurs la préférence des experts de la sécurité routière pour concilier la sécurité des piétons et le confort des cyclistes. Dans le 8e arrondissement, la sécurité des pistes cyclables du boulevard des Batignolles et de la rue de la Pépinière , toutes deux aménagées sur le trottoir et présentant des tracés sources de confusion et de conflits d'usages, doivent être améliorées d'urgence pour tous les usagers de l'espace public, à commencer par les cyclistes et les piétons, usagers les plus vulnérables. Lors de notre Conseil d'arrondissement du 11 juin dernier , la Maire du 8e avait d'ailleurs indiqué que des travaux sur la piste cyclable de la rue de la Pépinière seraient engagés, je la cite, " après les Jeux olympiques et les travaux de la place Saint-Augustin " . Et bien, nous y sommes ! Toujours dans l'arrondissement, les associations "Paris en selle" et "Mieux se déplacer à bicyclette" ont demandé publiquement à la Ville de Paris la sécurisation de 17 carrefours cyclables qualifiés de "dangereux" dans le 8e - parmi les 200 que compte Paris. Les 17 carrefours cyclables "dangereux" qui méritent d'être sécurisés dans le 8e arrondissement : le carrefour du parvis de la gare Saint-Lazare ; le carrefour de l'avenue des Champs-Elysées et du tunnel de la Concorde ; le carrefour de l'avenue des Champs-Elysées et de la rue de Marignan ; le carrefour de l'avenue des Champs-Elysées et de la rue Pierre Charron ; le carrefour de l'avenue des Champs-Elysées et de l'avenue George V ; le carrefour du cours La Reine et de la voie Georges Pompidou ; le carrefour de l'avenue de Marigny et de l'avenue Gabriel ; le carrefour de l'avenue des Champs-Elysées et de l'avenue de Marigny ; le carrefour du boulevard des Batignolles, de la rue de Constantinople et de l'avenue de Villiers ; le carrefour du boulevard Malesherbes et de la rue Boissy d'Anglas ; le carrefour du boulevard Malesherbes et de la rue Miromesnil ; le carrefour du boulevard Haussmann et de la rue Miromesnil ; le carrefour de la rue Rome et de la rue de Constantinople ; le carrefour de la place de l'Alma ; le carrefour de la place Saint-Augustin ; le carrefour de rue La Boétie et de la rue Percier ; le carrefour du boulevard Haussmann et de la rue de Rome. Ces associations ont aussi demandé la mise en place d'un "comité de la sécurité routière" rassemblant tous les acteurs parisiens concernés pour assurer le suivi de l'atteinte de l'objectif " zéro mort, zéro blessé grave ". C'est pourquoi j'ai proposé que notre Conseil d'arrondissement émette le vœu que la Ville de Paris : remplace, dans les meilleurs délais, la piste cyclable du boulevard des Batignolles et la piste cyclable de la rue de la Pépinière , toutes deux aménagées sur le trottoir, par des pistes cyclables sur les chaussées contiguës, séparées et protégées ; sécurise, dans les meilleurs délais, les 17 carrefours cyclables dangereux dans le 8e arrondissement inventoriés par les associations "Paris en selle" et "Mieux se déplacer à bicyclette" ; mette en place, dans les meilleurs délais, un comité de la sécurité routière rassemblant tous les acteurs parisiens concernés pour assurer le suivi de l'atteinte de l'objectif "zéro mort, zéro blessé grave". La majorité d'arrondissement a rejeté mon vœu, sans argument véritablement convaincant . Elle n'a pas davantage répondu à ma question sur le calendrier de réaménagement de la piste cyclable de la rue de la Pépinière. Gustave Caillebotte : le temps est venu de lui rendre hommage dans le quartier de l'Europe du 8e arrondissement Si l'exposition "Caillebotte. Peindre les hommes" organisée par le Musée d'Orsay rencontre un légitime succès à la mesure de l'originalité et de l'audace des chefs-d'œuvre de l'artiste, le peintre du quartier de l'Europe n'y dispose toujours pas d'une voie publique à son nom. Mon second vœu avait pour objet que la Ville de Paris dénomme une voie publique , une place, un espace vert ou un équipement municipal du quartier de l'Europe dans le 8ème arrondissement en hommage au peintre Gustave Caillebotte . Le peintre Gustave Caillebotte (1848-1894) fait partie des grands peintres du quartier de l'Europe, avec Édouard Manet et Édouard Vuillard . Il est notamment l'auteur des célèbres œuvres "Le Pont de l'Europe" (1876), représentant le viaduc réalisé par l'ingénieur Jullien en 1863, "Rue de Paris, temps de pluie" (1877), représentant la place de Dublin, "Jeune Homme à la fenêtre" (1876), représentant la rue de Miromesnil et le boulevard Malesherbes, "Le Parc Monceau" (1877), "La place Saint-Augustin, temps brumeux" (1878), "L'homme au balcon, boulevard Haussmann" (1880), "Un balcon, boulevard Haussmann" (1880) ou encore "Boulevard Haussmann, sous la neige" (1880-1881). Il résida longtemps avec sa famille dans l'immeuble d'angle du 77 rue de Miromesnil / 13 rue de Lisbonne (1866-1879), ce qui explique ses nombreuses œuvres représentant un lieu du quartier de l'Europe du 8e arrondissement. Plusieurs descendants de la famille Caillebotte, dont l'autrice de la biographie Gustave Caillebotte, l'impressionniste inconnu, habitent encore le 8e arrondissement. Gustave Caillebotte fut non seulement un peintre, à la fois réaliste et impressionniste, mais aussi un collectionneur, un mécène et un organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882 . Son œuvre de peintre fut longtemps éclipsée par son rôle de mécène, jusqu'à ce qu'il soit redécouvert dans le cadre de rétrospectives, depuis les années 1970 aux États-Unis et depuis les années 1990 en France. La collection de Gustave Caillebotte léguée à l'État français en 1894 forme toujours le cœur de la collection impressionniste du Musée d'Orsay. Aujourd'hui, si l'exposition "Caillebotte. Peindre les hommes" organisée par le Musée d'Orsay 130 ans après sa mort rencontre un légitime succès à la mesure de l'originalité et de l'audace des chefs-d'œuvre de l'artiste, il ne dispose toujours pas d'une voie publique à son nom dans le quartier de l'Europe . Et si une voie du 20e arrondissement porte déjà le nom "rue Gustave et Martial Caillebotte" depuis 2013, la délibération adoptée lors du Conseil de Paris des 12-13 novembre 2013 ne motivait alors à aucun moment un quelconque rapport concret entre, d'une part, le 20e arrondissement et, d'autre part, le parcours, la biographie ou les œuvres de Gustave Caillebotte. La rue Gustave et Martial Caillebotte dans le 20e arrondissement n'a aucun rapport concret avec le parcours, la biographie ou les œuvres de Gustave Caillebotte. Le temps est donc venu de lui rendre un hommage public dans le 8e arrondissement et c'est pourquoi j'ai proposé que la Ville de Paris dénomme au nom de Gustave Caillebotte une voie publique, une place, un espace vert ou un équipement municipal, ayant un rapport concret avec son parcours et sa biographie, dans le quartier de l'Europe du 8e arrondissement . Je comptais sur le soutien de notre majorité d'arrondissement et sur l'engagement de nos Conseillers municipaux lors du prochain Conseil de Paris du 17 au 20 décembre. Toutefois, ceux-ci ont fait défaut. Les amateurs de Caillebotte apprécieront... Un espace canin dans le 8e arrondissement pour la tranquillité de tous - usagers des espaces verts et propriétaires de chiens Plus d'un millier de personnes ont déjà signé la pétition en ligne dédiée. La Ville de Paris a par ailleurs l'ambition que tous les arrondissements parisiens soient rapidement dotés d'au moins un espace canin. Enfin, ma question orale adressée à la Maire du 8e arrondissement portait sur le bilan et les perspectives de l'expérimentation élargissant l'autorisation de promenade des chiens tenus en laisse dans le parc Monceau . En réponse à l’une des demandes des propriétaires de chiens usagers du parc Monceau, la Maire avait en effet pris l'initiative de mener une expérimentation du 4 mai au 4 octobre pour élargir l'autorisation de la promenade des chiens tenus en laisse aux allées principales du parc Monceau. Mais parce qu'elle n'aurait pas été satisfaisante, cette expérimentation ne devrait être ni poursuivie dans le parc, ni généralisée ailleurs . Afin de rendre le 8e arrondissement plus sûr et tranquille pour les usagers des espaces verts, et plus accueillant pour les propriétaires de chiens, je propose de mon côté depuis plusieurs mois d'aller un peu plus loin et qu'un espace canin clôturé, spacieux et équipé de jeux, soit créé dans l'arrondissement , de préférence dans le jardin de la mairie du 8e arrondissement ou un autre espace vert qui convienne au plus grand nombre. Plus d'un millier de personnes ont déjà signé la pétition en ligne dédiée . La Ville de Paris a par ailleurs l'ambition que tous les arrondissements parisiens soient rapidement dotés d'au moins un espace canin. Si le jardin de la mairie du 8e arrondissement était finalement retenu, ce serait aussi l'occasion de l'ouvrir sur la rue du Général-Foy et de mettre en valeur la façade sud de l'Hôtel Cail. J'ai donc demandé à la Maire du 8e arrondissement si elle pouvait nous communiquer des éléments de bilan et de perspectives concernant l'expérimentation élargissant l'autorisation de promenade des chiens tenus en laisse dans le parc Monceau, et si elle pouvait, à l'aune de ces éléments, nous faire part de sa position actualisée concernant la création d’un espace canin clôturé dans l’arrondissement. Dans sa réponse, la Maire du 8e arrondissement a confirmé que l'expérimentation avait posé un certain nombre de problèmes (chiens non tenus en laisse, massifs détériorés) et mobilisé beaucoup de personnels. Quant à la création d'un espace canin, elle a indiqué que le lieu n'aurait pas encore été trouvé.

  • Fin de la décharge d'enseignement : non à une économie de court terme qui insulte l'avenir de nos enfants !

    La Ville doit reprendre les versements compensatoires et envisager des économies alternatives (ici l'école élémentaire du 12 rue de la Bienfaisance). C'est l'une des (nombreuses) victimes collatérales de la fuite en avant budgétaire de la Mairie de Paris : depuis 2019, la Ville ne verse plus à l'Etat les compensations financières qui permettaient, depuis 1982, de remplacer 95% des directeurs d'école à Paris pour les décharger d'enseignement et leur permettre ainsi de se concentrer sur leurs responsabilités administratives et managériales, et donc sur la qualité de la gestion, du fonctionnement et de l'enseignement des établissements scolaires. Une exception parisienne menacée La décharge d'enseignement des directeurs d'école à Paris est une exception en France résultant d'une convention de 1982 passée entre la Ville de Paris et le ministère de l'Education nationale. Mais elle est aujourd'hui menacée, depuis que la Ville a cessé de la financer, dans la mesure où la propre situation budgétaire de l'Etat ne lui permet plus de supporter seul, dans la durée, la charge financière de ce régime d'exception. Sans réaction, le système de décharge actuel pourrait donc rapidement prendre fin . Le cas échéant, le taux de directeurs déchargés d'enseignement serait réduit à la portion congrue, en passant de 95% à 17%. La majorité des directeurs d'école verraient alors leur charge de travail administratif et managérial alourdie par les heures d'enseignement , dégradant ipso facto la gestion de leur établissement, faute de pouvoir y consacrer un temps suffisant. La Ville doit reprendre les versements compensatoires Ce serait l'amorce d'un cercle vicieux . La fin de la décharge d'enseignement des directeurs d'écoles mettrait en péril la bonne gestion et le bon fonctionnement des établissements scolaires au plus mauvais moment puisque les fermetures de classes et les suppressions de postes (110 postes en 2025, soit 25% de l'effort national) entraînent déjà pour eux une surcharge de travail administratif et alors que les familles parisiennes fuient la capitale (- 17 000 élèves depuis 2014, - 10 000 prévus d'ici 2030) tant le cadre et la qualité de vie s'y sont dégradés. In fine , les Parisiens qui restent dans la capitale seraient un peu plus pénalisés. Avec le groupe Changer Paris, je dénonce fermement cette politique court-termiste qui insulte l'avenir de nos enfants ! Elle menace l’organisation même de nos écoles en faisant des économies sur l'essentiel (les investissements dans les écoles ont déjà baissé de 50% depuis 2014...) sans avoir le courage de la moindre coupe claire sur les dépenses de fonctionnement et d'investissement secondaires. C'est pourquoi nous demandons depuis 2024 que la Ville reprenne les versements compensatoires à l’État et qu’elle garantisse le maintien de la décharge d’enseignement. Grâce à un courrier de la présidente de notre groupe, Rachida DATI, la Ville de Paris devrait enfin reprendre les discussions avec le ministère de l’Éducation nationale. Les options d'économies alternatives ne manquent pas Afin de maintenir l'exception parisienne de la décharge d'enseignement pour les directeurs d'école, les options d'économies alternatives ne manquent pourtant pas . Pour réduire la dette, sans impôts supplémentaires ni baisse de la qualité des services publics, il faut mettre un terme au gaspillage . Face à la dégradation accélérée des finances de la Ville de Paris, il incombe aux élus responsables de diminuer les dépenses de fonctionnement et d'investissement . Dans cette perspective, il faut dans les meilleurs délais réduire le train de vie de l'Hôtel de Ville, maîtriser les dépenses de personnel et n'investir que pour le bénéfice direct des Parisiens . L'efficacité de chaque politique publique doit aussi faire l'objet d'une évaluation au regard du service rendu aux usagers. Dans son contre-budget 2025, le groupe Changer Paris a proposé un socle d’économies budgétaires de plus de 300 millions d’euros par an afin de sortir de l'impasse de la dette sans augmenter les impôts et en préservant la qualité des services publics municipaux. Un 1er gisement d'économies réside dans l'arrêt de la politique de préemption d'immeubles pour la production de logements sociaux . Un 2e gisement d'économies réside dans la mise en œuvre effective des 35 heures de travail hebdomadaire réglementaires pour les agents municipaux , ce qui permettrait de réaliser environ 65 millions d'euros d'économie. Aujourd'hui, 75% des agents n'atteindraient pas les 35 heures. La lutte contre l'absentéisme et le non-remplacement d'un départ sur trois des fonctionnaires doivent évidemment aller de pair. Un 3e gisement d'économies réside enfin dans la baisse et l'encadrement des subventions aux associations , lesquelles dépassent les 200 millions d'euros par an.

  • Bilan d'aujourd'hui et perspectives de demain : ensemble, changeons Paris et le 8e arrondissement !

    Sommaire Manifeste Changeons de mode de scrutin à Paris ! Mes dernières mobilisations Mon dernier flyer Manifeste Chère Madame, cher Monsieur, À l'approche des élections municipales, les Parisiens aspirent à un véritable changement après 25 ans de gestion socialo-communiste . Ils veulent une ville plus propre, plus sûre et plus accueillante pour tous. Une ville qui préserve son patrimoine tout en se tournant vers l’avenir, en anticipant les défis climatiques avec des actions concrètes pour un cadre de vie durable et serein. Enfin, ils attendent une gestion financière responsable, après des années de dépenses incontrôlées et d’augmentation des impôts. Pour répondre à ces attentes, la droite ne pourra pas reconquérir Paris seule en 2026. Elle doit rassembler largement pour offrir une alternative crédible et efficace . Rachida DATI incarne cette ambition. Élue parisienne et nationale, elle dispose de l’expérience et de la popularité nécessaires pour devenir la prochaine Maire de Paris. C’est pourquoi je la soutiens. Dans le 8e arrondissement, le besoin de renouveau est tout aussi nécessaire . Trop longtemps, les intérêts de ses habitants ont été négligés au profit d’une gestion passive et complaisante. Il est temps de redonner à cet arrondissement toute sa place et de refuser qu’il soit une simple chambre d’enregistrement des décisions de la Mairie centrale. C’est dans cet esprit de renouveau, pour Paris et pour le 8e arrondissement, que je vous invite à  vous engager à nos côtés . Ne laissons pas les autres décider pour nous. Ensemble, changeons Paris et le 8e arrondissement ! Vous pouvez compter sur mes convictions et mon énergie.​ Changeons de mode de scrutin à Paris ! Je soutiens la réforme de la loi "Paris-Lyon-Marseille" . Elle répond à un enjeu de clarté démocratique, de légitimité du Maire, d'égalité des citoyens. Elle empêchera que le Maire de la capitale puisse être élu en étant minoritaire en voix et / ou en arrondissements remportés. Elle permettra de mettre fin à 25 ans de clientélisme éhonté de la gauche à Paris. L’adoption de la réforme de la loi “PLM” convaincra aussi tous ceux qui vivent à Paris de voter dans la capitale puisque chaque voix comptera dorénavant à égalité pour l’élection du Conseil municipal et du Maire de Paris . Chacun d'entre nous connaît des Parisiens de droite qui sont électeurs en province, dans une ville ou un village où ils ont, certes, des attaches, mais où ils n’habitent pas. En mars 2026, ils devront se demander où leur vote sera le plus utile pour leur cadre et leur qualité de vie quotidienne. Ils peuvent s’inscrire sur les listes électorales parisiennes par internet, auprès de l'une des 17 Mairies d'arrondissement ou par courrier. Mes dernières mobilisations Vous trouverez ci-dessous les principales priorités sur lesquelles je me suis récemment mobilisée comme Conseillère du 8e arrondissement, élue de droite dans l'opposition à la Maire de Paris. Budget et finances Stop au gaspillage > Réduisons la dette sans impôts supplémentaires ni baisse des services. L’argent public mérite mieux > Conditionnons les subventions publiques à une gestion responsable. ​ Un budget participatif vraiment utile > Améliorons les projets pour un impact concret dans le 8e. Cadre et qualité de vie Au service des habitants > Assurons l'utilité du projet “Bright House” pour le secteur Ponthieu. Sus aux abus sur les terrasses > Mettons un terme au passage en force de la Mairie de Paris. Moins de bruit, plus de bien-être > Créons un comité local sur les pollutions sonores et atmosphériques. Halte aux nuisances > Installons des radars sonores boulevard Haussmann et boulevard Malesherbes. Commerce Un supplément d'âme pour le quartier > Préservons les commerces de proximité, notamment dans la rue du Rocher. Des lumières pour le commerce local > Finançons d’abord les illuminations de Noël pour les petits commerçants. Culture L’art pour tous, pas pour une idéologie > Stoppons les programmations culturelles militantes dans les institutions publiques. Démocratie Paris aux Parisiens > Réformons la loi "PLM" pour une élection plus directe des Conseillers municipaux et du Maire de Paris. Donnez vraiment la parole aux citoyens > Organisons des votations sur les vrais enjeux parisiens. Education Affelnet : le choix aux familles > Donnons plus de poids aux résultats scolaires afin de permettre un vrai libre choix des collégiens pour le lycée. Environnement Du vert, pas du béton > Créons un espace vert rue de Constantinople. Un équilibre à trouver > Construisons un espace canin clôturé pour un 8e plus accueillant et serein. Des rues plus vertes, pas plus fermées > Végétalisons, mais sans toujours piétonniser. Logement Non au bétonnage forcé > Ralentissons l’explosion du logement social programmé par le nouveau PLU de Paris. Décider plutôt que subir > Donnons un vrai pouvoir au Maire d’arrondissement sur l’attribution des logements sociaux. Logement et emploi, même combat > Priorisons les travailleurs des secteurs en tension pour l’accès au logement social. Des logements sociaux durables, pas énergivores > Accélérons la rénovation des logements sociaux pour un habitat plus éco-responsable. Transition énergétique oui, absurdités non > Prévenons les dérives induites par les interdictions de la location liées au DPE. Des propriétaires en confiance > Encadrons le droit de préemption et supprimons le plafonnement des loyers pour préserver l’offre de logements privés. Mobilité La liberté en mouvement > Préservons la mobilité contre les mesures de restriction de la circulation excessives (ZTL, ZFE, etc.). La mobilité pour tous les âges > Facilitons les déplacements des aînés à Paris et dans le 8e arr. Chaque famille compte > Exonérons les familles nombreuses du triplement des tarifs de stationnement des SUV. La sécurité avant tout > Tirons les leçons du drame du cycliste Paul VARRY pour une mobilité plus sûre. Partager la rue > Rééquilibrons la piste cyclable du boulevard Malesherbes afin de conserver des places de stationnement pour les riverains. Pour une mobilité durable > Améliorons la circulation et la desserte des bus dans le 8e arr., notamment dans le quartier Europe. Patrimoine Ne plus remettre à demain > Restaurons dès maintenant les grilles du parc Monceau, sans attendre une nouvelle étude préalable. Histoire et élégance > Garantissons une réhabilitation historique et patrimoniale de la place de la Concorde. Propreté Des mesures simples pour une ville plus propre > Adaptons les horaires des agents et utilisons l'IA pour optimiser le service municipal de la propreté. Moins d’idéologie pour plus d’efficacité > Privatisons la collecte des ordures dans tous les arrondissements. Santé La désertification médicale n'est pas une fatalité > Facilitons l'installation des médecins en assouplissant le changement d’usage des locaux. Sécurité Le Code de la route pour tous > Donnons la priorité à la sanction de toutes les infractions au Code de la route. Des pistes plutôt que des pièges > Sécurisons les pistes cyclables de la rue de la Pépinière et du boulevard des Batignolles. Urbanisme La préemption nuit gravement au marché immobilier > Défendons les propriétaires contre le "pastillage" du nouveau PLU de Paris. Les Champs-Élysées pour tous > Élargissons les bénéficiaires et réduisons le financement public du projet "Réenchanter les Champs-Élysées". Moins de bureaux, plus de vision > Assurons une couverture des voies ferrées de la gare Saint-Lazare sans création d'immeubles de bureaux. Mon dernier flyer

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